Liste de

15 films

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Le Bled
5.8

Le Bled (1929)

1 h 44 min. Sortie : 11 mai 1929 (France). Aventure

Film de Jean Renoir

Annotation :

"Renoir qui, juste après avoir réalisé des films "de gauche", "La vie est à nous" et la "Marseillaise", et évoquant ses souvenirs dans Le Point de 1938, omet seulement de citer "Le Bled". On imagine les raisons : commandité par le Gouvernement général pour commémorer le centenaire de la prise d'Alger, ce film s'ouvre par une glorification de la conquête, et est jugé " une oeuvre d'utile propagande coloniale".
Au vrai, ce qui frappe dans ce tableau de l'Algérie française, c'est qu'on n'y voit guère d'Arabes... Ils n'existent pas d'avantage dans "Le Grand Jeu" de Jacques Feyder. "

Le Grand Jeu
6.6

Le Grand Jeu (1934)

1 h 50 min. Sortie : 27 mars 1934 (France). Comédie dramatique

Film de Jacques Feyder

Pépé le Moko
7.2

Pépé le Moko (1937)

1 h 34 min. Sortie : 28 janvier 1937 (France). Policier, Drame, Romance

Film de Julien Duvivier

Jaco Pistorius a mis 9/10.

Annotation :

"Ce trait demeure dans toute une série de film de ces années de la gloire impériale... Certes, la Casbah est présente, bien présente, dans "Pépé le Moko", mais elle constitue un cadre étouffant à l'action plus qu'elle ne représente un refuge à la colonisation."
"(...) Comme l'Autre, l' "indigène" n'existe pas : au reste, son rôle est joué par un Européen (Anabella dans "La Bandera", Dalio dans "L'Esclave Blanche", Le Vigan dans "L'Oiccdent", etc. Le trait se retrouve ailleurs ; dans "Visages d'Orient ", les Américains font jouer le rôle de deux protagonistes chinois par Paul Muni et Luise Rainer) ; s'il veut néanmoins manifester, il ne saurait qu'en s'occidentalisant : Pierre Sorlin a bien montré que, dans "Pépé le Moko", on identifie l'Arabe à un juif, avec ce que recèle tout l'antisémitisme ambiant des années trente : comportement cauteleux, regard fuyant, etc. S'il va plus outre, et si le Mauresque s'amourache d'un colon, alors le drame éclate."

La Bandera
6.8

La Bandera (1935)

1 h 37 min. Sortie : 20 septembre 1935. Drame, Romance, Guerre

Film de Julien Duvivier

Annotation :

"Ailleurs le Maghreb sert de cadre, certes, mais, comme la Rome antique dans Shakespear, ce cadre n'est guère historique, même si le film est tourné en extérieur, tel "La Bandera"."
"Que le cadre soit le sable chaud, la Casbah ou les tripots, les héros sont souvent des militaires, du "Roman d'un spahi" à la "La Bandera" : dans ce film Julien Duvivier, l'Arabe est bien présent, peu visible toutefois, mais pour y devenir le "salopard" qui perturbe l'ordre instauré par la colonisation. L'action se passe dans le Maroc espagnol, elle est toute à la gloire de la légion étrangère : les engagés se purifient de leur passée criminel en assurant la survie de cette pacification - et en mourant pour elle... "

L'Esclave blanche
6.1

L'Esclave blanche (1939)

1 h 38 min. Sortie : 18 février 1939 (France). Comédie dramatique

Film de Mark Sorkin et Georg Wilhelm Pabst

L'Occident

L'Occident (1938)

1 h 40 min. Sortie : 15 février 1938 (France). Drame

Film de Henri Fescourt

Visages d'Orient

Visages d'Orient (1937)

The Good Earth

2 h 18 min. Sortie : 17 juin 1937 (France). Drame, Romance

Film de Sidney Franklin

Le Roman d'un spahi
5.7

Le Roman d'un spahi (1936)

1 h 26 min. Sortie : 27 mars 1936. Drame, Romance

Film de Michel Bernheim

Bourrasque

Bourrasque (1935)

1 h 20 min. Sortie : 20 juin 1935 (France).

Film de Pierre Billon

Annotation :

"Dans "Bourrasque" de Pierre Billon, pour la première fois une indigène devient l'héroïne d'une histoire, l'action se passant en Algérie. Sujet tabou, on n'y reviendra plus."

La Charge de la brigade légère
7.1

La Charge de la brigade légère (1936)

The Charge of the Light Brigade

1 h 55 min. Sortie : 25 décembre 1936 (France). Aventure

Film de Michael Curtiz

Annotation :

" L'action se passe un siècle plutôt, ou presque, aux confins de l'Inde, mais qu'importe... La différence toutefois entre ces films à la gloire de l'Empire britannique et les autres, c'est que, sauf dans "Les Quatre Plumes blanches" qui se passe au Soudan, ils ne mettent pas en scène des réprouvés qui cherchent leur rachat à la colonie, mais au contraire la fine fleur de la jeunesse émoulue d'Oxford ou de Cambridge, et qu'aux tripots at autres bordels, lieus favoris de Duvivier et Feyder, se substituent les bals du gouverneur, les clubs, les chasses filmées par Henry Hathaway ou Michael Curtiz. Certes ces derniers films sont américains, mais ils sont animés par la même éthique, et surtout ils recèlent les même stéréotypes qu'a bien analysé Jeffrey Richards dans "Visions of Yesterday". L'exercice du pouvoir repose sur le consentement des sujets qui adhèrent au code Britannique, alors que les despotes indigènes, assoiffés de pouvoir,oprriment ceux qui sont sous leur contrôle. L'écart entre les deux systèmes - indien, britannique - s'exprime par une exagération des traits définis comme purement anglais - l'humour, sang-froid, goût du sport - et des traits attribués à l'Inde. Les indiens relèvent de plusieurs archétypes : le fidèle, qui est le plus prisé, volontiers un enfant, par exemple dans "Gunga Din", où il grimpe sur une tour et souffle du clairon pour sauver Cutter, prisonnier des Thugs (Cary Grant), puis meurt, mais dont le souvenir reste vivant. L'adversaire valeureux est un autre personnage qui anime la vision britannique de l'Empire : dans "Kharthoum" (1966). le Mahdi qui lutte contre les anglais est même si sympathique - il est vrai qu'ailes incarné par James Mason - que les Anglais ont beau mourir c'est lui qu'emporte l'adhésion. Un autre type témoigne du caractère raciste de ces films : il s'agit de l'indigène qui voudrait s'occidentalise et ainsi être reconnu par les Anglais. Mais il ne saurait y parvenir, ainsi Surat Khan, dans "La Charge de la brigade légère : il a étudié à Oxford et est in fin joueur de cricket, mais il est au fond de lui-même un pervers, et nécessairement il trahit, ou bien est un parjure. L'indigène éduqué est presque toujours un méchant.
(On retrouve ici l'alternative antisémite des nazis : ou bien le Juif Süss demeure juif, et il est méprisable; ou bien il se modernise et, alors, il faut se méfier de lui)

Les 4 plumes blanches

Les 4 plumes blanches (1955)

Storm Over the Nile

1 h 47 min. Sortie : 11 juillet 1956 (France). Aventure

Film de Terence Young et Zoltan Korda

Annotation :

"...Cela trahit la peur des Anglais que les colonisés ne s'éduquent et qu'ainsi leur domination ne perde sa légitimité. On retrouve là une retranscription du vieux fantasme des classes dirigeantes de la métropole, hostiles à l'enseignement public et gratuit, si ce n'est que, à la colonie, la classe montante est aussi une race, définie comme inférieur et perçue comme telle."

Gunga Din
6.6

Gunga Din (1939)

1 h 55 min. Sortie : 23 février 1939 (France). Aventure, Comédie, Guerre

Film de George Stevens

Khartoum
6.6

Khartoum (1966)

2 h 14 min. Sortie : 16 septembre 1966 (France). Drame, Guerre, Historique

Film de Basil Dearden

Le Vent des Aurès
6.7

Le Vent des Aurès (1966)

Rih el-Aouras

1 h 30 min. Sortie : 1 novembre 1966 (Algérie). Drame

Film de Mohammed Lakhdar-Hamina

Jaco Pistorius l'a mis en envie.

Chronique des années de braise
6.6

Chronique des années de braise (1975)

Waqa'i' sanawat ed-djamr

2 h 57 min. Sortie : 26 novembre 1975 (France). Drame

Film de Mohammed Lakhdar-Hamina

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