Les dix films que je conseille pour Halloween 2016.

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Avec The Witch on est très loin des quelconques productions horrifiques habituelles, durant la plupart de la durée du récit il n'y a quasi rien relevant du fantastique (sauf pour les dernières minutes). L'effroi vient essentiellement de l'ambiance, on est plongé en plein obscurantisme avec cette histoire d'une famille harcelé par une sorcière. Photographie, éclairages, décors et paysages ainsi que la musique tout est fait pour rendre l'atmosphère de crainte pour les personnages. Le cinéaste réussi ses effets de mise en scène et profite des qualités précitées. Un vrai film d'auteur, on n'est pas du tout dans du cinéma pop-corn.

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Très bon slasher que ce film et belle surprise. À mi-chemin entre D. Argento pour l'ambiance et les meurtres sanglants et B. De Palma pour le huis-clos dans les coulisses d'un théâtre. Le récit démarre piano mais après 20 minutes la tension ne baisse plus jamais, avec plusieurs scènes superbement maîtrisées du point de vue réalisation. L'histoire est simple mais sacrément efficace, un psychopathe s'évade d'un asile et s'enferme avec une troupe de comédiens, le tueur à de la suite dans les idées et est vicelard.

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Ce film fantastique mérite d'être plus connu. Une histoire de poltergeist assez classique mais les scènes d'attaques sont si brusques et brutales que c'est stressant. La réalisation est en adéquation avec le sujet et le tout est boosté par une musique géniale. Barbara Hershey est bluffante et fait très bien ressentir son effroi.

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Film d'horreur et survival belge, c'est déjà une curiosité en soi. Des situations hallucinantes et une mise en scène qui rend bien l'atmosphère d'effroi. Les acteurs sont très typés (Philippe Nahon est là évidemment). A voir pour les amateurs de ce genre d'oeuvre.

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Ce film fantastique italien adapté d'une nouvelle de N. Gogol s'avère être l'oeuvre gothique par excellence. L'histoire reprend des éléments classiques du genre, avec du mysticisme et de l'obscurantisme pour assaisonner le tout. Le noir et blanc a du grain, les techniciens nous sortent la panoplie complète brume rampante, forêt lugubre, toiles d'araignées et château poussiéreux, tout ça n'était pas encore des stéréotypes. Une référence et un classique du fantastique.

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Le début est un peu mou mais la tension et l'horreur vont crescendo jusqu'au dernier quart d'heure complètement dingue. Scénario mystérieux ou il est question de psychiatrie, parapsychologie et science les thèmes favoris de Cronenberg. Du tout tout bon film fantastique.

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Comme toujours De La Iglesia part dans un délire total. Une histoire de sorcellerie qui mêle l'humour macabre à des passages plus violents. C'est plutôt drôle autant par les situations que par certaines répliques, les comédiens y font beaucoup aussi, notamment la bombe Carolina Bang. Je sui moins convaincu par les 20 dernières minutes.

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Film fantastique qui aurait pu vite tourner au Grand-guignol mais au contraire joue la crédibilité. Le film s'attache à aborder la sexualité et en particulier la mode de l'abstinence chez certains adolescents américains, pour finalement détourné le tout. Peu d'effets horrifiques, mais plutôt une approche psychologique des scènes surnaturelles.

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Film fantastique typique de son époque, le récit commence avec un soupçon de science-fiction mais très vite cela vire dans une sorte de supense surnaturel. Les éléments sont classiques un savant-fou, une histoire de vengeance, une romance (baclée) et des situations légèrement débridées. La réalisation manque un peu d'envergure. Lionel Barrymore s'amuse en se déguisant en vieille dame mais sans jamais être réellement drôle mais cela apporte du second degré.

Annotation :

Ce long-métrage est une tragédie fantastique mais aussi en quelque sorte une histoire de samouraïs. Les 25 premières minutes sont sublimes ensuite l'intensité retombe légèrement (mais ça reste très bien) et l'ultime scène est fascinante. L'ambiance crée par le cinéaste est d'un lyrisme morbide grandiose, les images à la fois belles et macabres. Il y a aussi l'importance de la musique qui est typique de ce type d'oeuvre.