Les fins les plus marquantes de l'animation

Annotation :

Bien que plus adepte de la forme papier pour celui-ci, j'ai découvert en premier lieu à travers cette adaptation la fantastique épopée de Guts, ou du moins son prologue en l'occurrence !
Autant vous dire que quand l'éclipse a lieu, et que le générique de fin démarre alors que Casca est violée face à un Guts impuissant, l'oeil crevé, ça donne envie de connaître la suite, et de vomir. Mais là les premières notes du morceau de Silver Fins sont jouées, et, c'est.. La fin.
Bon, l'histoire ne s'arrête clairement pas là et le manga continue bien après ça fort heureusement, mais ça constitue déjà une forme de conclusion forte pour une intrigue bien contenue, et c'est peut-être ce qui se rapproche le plus d'une fin pour un manga au rythme de parution pour le moins catastrophique.

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Devilman Crybaby.. Décidément beaucoup d'adaptations dont je préfère le manga original dans cette liste ! Mais aujourd'hui, en 2020, Devilman Crybaby est sans doute le meilleur moyen de découvrir la tragique histoire de Go Nagai à travers une réadaptation moderne de très bonne facture ! Et là encore, la fin hante, plus encore que Berserk lorsque l'on sait que là, c'est la vraie fin, la fin définitive, et ce peu importe le medium par lequel tu découvriras l'histoire. Le doublage de cette adaptation et ses excellentes OST ne font que renforcer la puissance de cette fin particulièrement douloureuse et pessimiste, tellement pessimiste que c'est l'inspi principale de The End of Evangelion, et ouais, rien que ça.

Annotation :

Une fin un petit peu plus douce pour enchaîner après ces deux gros morceaux avec Futurama. En plus je peux pas faire mon hypocrite et dire que je préfère le manga pour une fois !
Une belle histoire d'amour, un très beau dernier épisode rempli de mélancolie, et la possibilité de tout recommencer, qui ne nous pousse qu'à remettre le premier épisode. Futurama a su me marquer jusque dans les tripes par sa conclusion, bien dommage que l'autre mort vivant de Groening continue de boiter difficilement depuis maintenant bien trop longtemps.

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Vous vous rappelez quand j'ai précisé que la fin en question n'était pas nécessairement la fin fin ? On y est. Attention, j'ai adoré la fin de Bojack, et j'écoute encore en boucle Mr Blue. Une fin douce amère est la fin convenant le mieux à ce récit profondément déprimant, mais aussi rempli d'espoir.
Mais, si je dois parler d'un moment qui m'a vraiment retourné les tripes dans Bojack, c'est l'épisode juste avant, "The View from Halfway Down". On peut dire que là aussi, on est face à une fin, pas la fin de la série certes, mais la fin de tout ce vers quoi elle culmine, le point le plus bas pour Bojack, sa chute la plus violente. Et il ne pouvait y avoir plus puissant pour illustrer ça que la représentation la plus lynchienne et terrifiante possible du suicide de Bojack dans sa piscine.

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Même discours qu'avec Bojack, la fin est magnifique, mais ce qui m'a surpris et choqué dans Ashita no Joe, c'est la fin de sa première moitié, avec la mort du grand Riikishi.
Après avoir suivi pendant plusieurs tomes/épisodes une ascension fulgurante digne des meilleurs shonen actuels, Ashita no Joe nous replonge de plein fouet dans son réalisme le plus brutal avec la mort du boxer rival, non pas sur le ring, mais dans ses vestiaires, en conséquence à une malnutrition, un traitement violent de son corps lors des entraînements, et un choc lors du combat. En suit un choc pour le protagoniste comme pour le lecteur/spectateur, et un traitement de la dépression éprouvant.

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Je suis.. difficile avec DBZ. Difficile parce-que c'est mon enfance, que j'ai lu le manga et regardé son adaptation un certain nombre de fois, et parce-que je suis un éternel insatisfait rarement d'accord avec l'auteur sur comment il aurait dû terminer son récit. Et pour moi, la fin parfaite de DB, elle vient avec l'arc Cell.
Beaucoup diront que l'arc Buu est très bon, d'autre qu'on aurait dû s'arrêter avec Freezer, et je comprends en quoi, mais un élément de narration et une thématique qui me touche particulièrement, c'est la notion d'héritage (le prochain sur la liste est parlant à ce sujet). Et quelle meilleure fin que celle de l'aboutissement de l'histoire de Gohan, surpassant son père, qui décide quant lui de se sacrifier pour le bien de la Terre, laissant la sécurité du monde à son fils. C'est plus large en réalité, la notion d'héritage, elle se retrouve aussi du côté de Végéta et Trunks, et elle est prégnante dans l'atmosphère de cette fin. Une fin ouverte qui nous dit pourtant tout ce qu'on a besoin de savoir sur le destin des personnages, et une fin symboliquement magnifique.

Annotation :

Je triche un peu avec celui-là, non content de systématiquement préférer les versions papier sur toutes les adaptations plus haut dans cette liste, ici je vais carrément snober l'anime ! Bon.. J'ai des problèmes avec l'adaptation du chef d'oeuvre d'Araki, qui est un de mes mangas préférés, beaucoup beaucoup de problèmes, mais là n'est même pas la question.
Non, c'est surtout que pour aborder la question de la fin de Jojo, je vais devoir parler d'une partie pas encore adaptée, à savoir la partie 6, et SPOILER ALERT - de la fin du monde que l'on a connu durant les six premières parties du récit.
C'est sans doute l'un des moments qui, en tant que lecteur de manga, m'a le plus bouleversé, mais aussi ému. C'est choquant, surprenant, même horrifiant lorsque l'on voit tous les protagonistes périr sur une seule double page, mais c'est aussi magnifique lorsque l'on en arrive aux derniers instants, aux quelques dernières pages, et que l'on comprend que même si les héros que l'on a connu ne sont plus exactement les mêmes, cette fois ils connaîtront enfin la vie qu'ils méritaient, l'apaisement, la fin de la malédiction des Joestar.
What a wonderful world~