Les grandes sagas horrifiques : Les démons du maïs

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Premier essai non autorisé
Première adaptation de la nouvelle de King dans un court métrage étudiant (réexploité plus tard dans des anthologies vidéos) un an avant le film officiel ce qui lui interdit d'utiliser le nom de la nouvelle. Alors certes c'est un peu amateur mais le fait que cela ne dure que 18 mn rend ce court très efficace d'autant qu'il arrive à créer une atmosphère et des visuels assez réussis au vu des moyens. Clairement Kiersch l'a vu et un peu pillé, reprenant même certains cadrages dans son film. Joli coup d'essai, dommage que Woodward n'a jamais vraiment fait carrière.

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Des enfants tueurs qui accusent leur âge
Premier volet d'une saga mineure d'épouvante qui compte pas moins d'une bonne dizaine de films. Et à le revoir en 2023, il faut bien avouer que ça n'a pas très bien vieilli tant c'est inégal. S'il y a une première bonne scène pour planter l'ambiance, un cadre rural inquiétant bien mis en valeur par la photo et le cadrage, et des enfants tueurs dont les leaders Isaac et Malachi mettent mal à l'aise comme il faut, il y a aussi des longueurs infernales, un scénario assez confus et rempli de facilités et un couple central insupportable malgré tout l'amour qu'on peut avoir pour Linda Hamilton. Bref un premier volet qui doit beaucoup de son succès au nom de King plutôt qu'à ses qualités propres.

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Le mal repousse toujours
Suite propre mais sans génie qui 10 ans après joue prudemment la continuité du 1er tout en essayant d'apporter de confuses explications aux évènements. Ce qu'on perd en direction photo et étrangeté de mise en scène, on le gagne (un peu) en rythme et en efficacité avec quelques meurtres assez sanglants et imaginatifs, le rendant un tout petit peu meilleur que le film original sans être pour autant autre chose qu'un film d'horreur assez lambda. Par contre, comme dans le premier, le héros est absolument imbuvable pendant tout le film et du côté des seconds rôles notamment enfants ça surjoue gaillardement.

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Bonne récolte
Surprise, il faut attendre le 3ème épisode de la saga pour avoir enfin un film vraiment intéressant en transposant son histoire en ville. Ca reste quand même une série B très marquée années 90, parfois inventive dans ses plans mais joyeusement surjouée par son casting, aux effets visuels et au gore très kitchs et qui franchit la ligne de la nanardise régulièrement notamment dans un final complétement frappadingue.

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Retour à la campagne.
Nouvelle suite qui fait table rase des développements complotistes et monstrueux du précédent opus pour revenir dans un petit bled rural où Naomi Watts doit faire face à une maladie insidieuse qui touche les enfants. Tourné à l'économie, c'est quand même une régression à tous les niveaux que ce téléfilm au rythme pépère, s'accélérant heureusement sur la fin, au filmage utilitaire mais qui ménage au moins quelques effets gore cheap mais rigolos. A noter que le maïs est à peine utilisé.

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Regarde les démons du maïs, épi dort.
Pas le meilleur épisode de la saga, loin s'en faut, malgré la présence d'une jeune Eva Mendes et l'apparition fugace des bisseux Fred Williamson et David Carradine. Non seulement on part encore dans une nouvelle version du mal derrière les sillons, mais le film se traine et est d'une terrible platitude formelle ponctuée d'effets de caméra assez vaseux. Seule la VF assez nanarde et le dernier quart d'heure avec quelques effets gore rigolos réveillent un peu le spectateur.

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Les petits-enfants du maïs
Un vrai ratage que ce 6ème numéro inédit chez nous qui revient 19 ans après dans le village d'où tout est parti et s'intéresse aux enfants des gamins du 1er et va même jusqu'à faire revenir un Isaac qu'on avait vu mourir dans le premier volet. Sauf que ce film continue à faire n'importe quoi avec sa propre mythologie, est désespérément mou, assez laid visuellement et peu fourni en morts et scènes chocs. Nancy Allen et Stacy Keach ont l'air de s'ennuyer presqu'autant que le spectateur.

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La seule révélation c'est que c'est nul.
Nouvelle tentative maladroite pour relancer la franchise à peu de frais, toute l'action se passant lentement dans un seul bâtiment et le culte maléfique étant encore plus réduit à un gimmick d'enfants grimaçants (les plus mauvais de la série so far) et à trois pousses de maïs. Le casting d'acteurs canadiens de série télé fait ce qu'il peut, Michael Ironside cachetonne le temps d'une scène et l'introduction de quelques effets numériques made in 2001 ne relève pas l'ensemble.

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Refaire en moins bien un truc déjà pas terrible !
Ayant épuisé le concept après 6 suites on arrive normalement au remake comme c'était la mode dans les années 2000 (et aussi parce que c'est SyFy qui fait sa version de la nouvelle et pas Dimension Films). Et le problème c'est que Borchers n'est ni un réalisateur ni un directeur d'acteur et ça se voit, c'est long, pas bien joué, pas original et gavé d'effets de jumps scare à la mode déjà dépassés depuis 10 ans. Ajoutez un couple central vraiment insupportable et des enfants sans charisme, et vous avez en fait un film assez irritant. Seuls points positifs, le film n'hésite pas à être violent avec les gosses et développe un peu le fonctionnement du culte, mais au delà de ça c'est vraiment un remake inutile.

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Changement de direction pour aller nulle part.
Fait en urgence par Dimension pour ne pas perdre les droits de la saga, ce film donne l'impression d'avoir pris un autre projet d'horreur et d'y avoir collé artificiellement du maïs pour faire illusion. Après un prologue efficace à Gatlin mais sans rapport avec le reste, on se retrouve avec un très long huis-clos dans le désert entre un couple en panne recueillis par un vieux redneck, Billy Drago inquiétant et buriné, et sa trop jeune épouse. A partir de là, si Joel Soisson sait maintenir une certaine tension, le film souffre de tourner en rond, d'avoir peu de lien avec la saga originale, d'être fauché comme le maïs (le final reprend carrément des cascades de Bad Boys 2 !) et de terminer de façon incompréhensible et incohérente.

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Enfin un épisode qu'on peut ne pas fuir !
Je serai peut-être un peu trop indulgent pour celui là mais après une série de films vraiment médiocres, ce volet essaye de soigner un peu son atmosphère et ses personnages. D'autant que sa description d'une Amérique rurale et en crise à l'ère Trump entre marginaux pas toujours sympathiques, paumés et déclassés et petits bourgeois méprisants aux vieux reflexes réacs décomplexés sous le masque d'une bigoterie bon teint est plutôt bien vue. Alors oui, on sent qu'il n'y a pas beaucoup d'argent, il y a quelques longueurs et on voit arriver le dénouement, mais Gulager a le bon goût de ménager quelques scènes un peu gore et une ambiance et ça, c'est à saluer.

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Greta Thunberg se venge des boomers idiots avec l'aide de Groot
Remake ? Reboot ? Prequel ? Whatever... Cette version signée du génie visionnaire dérangé Kurt "Ultraviolet" Wimmer jette définitivement la nouvelle de King à la poubelle et nous sort une parabole sur la génération Z qui a décidé de faire payer leur inconséquence environnementale à des adultes vraiment très stupides. Aucune subtilité à attendre mais Eden la leader du culte n'est pas mauvaise malgré des lignes de dialogues très mal écrits. Et les CGI grotesques finissent d'achever le projet. Ridicule mais du potentiel pour une future rentrée sur Nanarland.