Les insupportables du TOP 50 (1984 - 1993)

Annotation :

Après ses Bêtises qui ont pourri longtemps le sommet des ventes, la Paturel revint avec son autre 45 tours où elle explique qui ne faut pas lui faire bobo au cœur sinon ce sera l’horreur. Des claques qui se perdent !

Meilleur classement au TOP : n°13

Annotation :

Un slow baveux de sentiments chanté par un jeune hawaïen tendrement en rut, forcément, se retrouva en tête des ventes pendant plusieurs semaines. Merci les filles !

Annotation :

17 semaines à la première place. Le petit Jordy n’y était pour rien. On eut bien volontiers envie de trucider ses parents, le producteur et toutes les personnes qui cédèrent de leur porte-monnaie, pour acheter à leurs sales bambins cette trace de pneu infantile musicale de fond de couche-culotte.

Annotation :

Herbert Léonard était l’un des plus grands crooners romantiques des eighties doublé d’un chaud lapin. Son charme était à la hauteur de sa lubricité pénétrante, dans les cœurs et les muqueuses de ses conquêtes acquises à son organe : celui de sa voix peut-être. La preuve par ce slow limite dérangeant dans certaines circonstances.

Meilleur classement au TOP : n°13

Annotation :

13 semaines en tête des ventes. Du bien français, du bien franchouille ! Ça faisait bien marrer, mais à court terme, comme la picole avec ou sans les potes.

Annotation :

Une voix insupportable ! Grande chanteuse américaine vrilleuse de tympans pour faire passer de l’émotion. Parmi les exemples des méfaits vocaux de l’humanité, cette terrible chanson présente servie avec de la mélodie sentimentalement trop sucrée et prétentieuse.

Meilleur classement au TOP : n°8

Annotation :

Les garçons, depuis leur première érection, deviennent en partie des pervers. Emmanuelle et Samantha Fox ne suffisèrent pas, alors Sabrina entra dans le TOP 50 balloter ses gros lolos dans une piscine. Nous ne pûmes avoir la certitude que de jeunes branleurs libidineux et musclés du poignet achetaient exprès le 45 tours juste pour faire monter et remater le clip : coup réussi, la bombe italienne grimpa jusqu’à la première place.

Annotation :

L’image même de la petite peste du lycée qui n’aurait jamais invité un "pauvre hère" dans mon genre à ses boums ou une fois à son anniversaire dans sa maison aisée. Elle pouvait se le garder, son tube pour les mômes masculins qui s’amourachèrent d’elle et qui la portèrent plusieurs semaines sur le trône des petits vinyles.

Depuis, la p’tite Vanessa a mûri, grandi et est devenue appréciable !

Annotation :

Après le tube plombier "Bo Le Lavabo" et sa rythmique house piquée à Lil Louis, ce fut au tour de la blédarde "La Zoubida" de faire danser dans les bals de cambrousse sur l'air du "Pont Du Nord". Ça devint aussi lourd que l'émission, "La Classe", d'où excellait Vincent Lagaf'.

Annotation :

La fin des années 1980 a vu l'arrivée de ce que l'on n'appelait pas encore (je crois) l'eurodance. Ici, une voix mixée qui braille comme une corneille hystérique sur de la dance music, genre qui me fit fuir bals et autres night club pour toujours.

Meilleur classement au TOP : n°3

Annotation :

Premier hit du joli minet britannique de l'écurie Stock-Aitken-Waterman. Un soir de réveillon chez des amis, je plombai l'ambiance en sortant un jeu de mot fielleux quand passait la chanson : "Rick casse les couilles !" J'étais parfois ce que l'on pouvait appeler un vrai connard.

Meilleur classement au TOP : n°6

Annotation :

Un ponte du monde artistique probablement, un jour, eut une idée de sortir son mammifère charnu du Crazy Horse pour lui faire enregistrer un disque. Après Samantha Fox et Sabrina, Lova Moor alla encore plus loin dans son clip en montrant ses fesses. Si pour certains, fantasmer en tirant la langue sur un matelas pneumatique érotique les satisfaisaient, alors ...

Meilleur classement au TOP : n°9

Annotation :

Comment faire revivre des hits disco périmés de la fin des insouciantes Trente Glorieuses mortes dix ans avant ? En créant des pots pourris mixés pour la nostalgie de la populace ! Ça devenait une tendance et même le pénible Claude François n'y échappa pas.

Annotation :

Avec le groupe allemand, Scorpions, combien de couples se formèrent comme dans ce vent de changement, en cette période de la chute d'un mur qui réunit tout un pays de l'autre côté du Rhin ? Les groupes de hard rock étaient forts pour créer des slows. Les gens aimaient ! Mais quand on fut trop fier soi-même à ces sensibleries pour midinettes adulescentes, on préféra rouler des pelles à plusieurs goulots de Kronenbourg au comptoir d'une salle des fêtes.

Annotation :

"Arrête de dire que tu m'attends, Johnny, car tu vas attendre longtemps encore", aurais-je pu dire à ce moment-là, voire plus véhément de "... fermer ton clapet !" ! Probablement la pire chanson, car aussi pénible qu'entêtante, écrite par Jean-Jacques Goldman pour l'ancienne idole des jeunes d'il y a longtemps.

Meilleur classement au TOP : n°23

Annotation :

Même bourré, j'aurais encore la volonté de résister à contribuer à former un mille-pattes humain imbibé avançant autour d'une vingtaine de tablées de convives d'un méchoui dans une fête communale reculée où se déversent, pour les jabots joyeux, des litres de Valstar et de vin en briques !"

Meilleur classement au TOP : n°5

Annotation :

Le tube exotique de l’été 1989. Tout le monde aimait, ou presque, les musiques dansantes des pays ensoleillés. Kaoma et son accordéon irritant ouvrirent une brèche car tous les étés suivants, des millions d’imbéciles heureux dansèrent avec de nouvelles chorégraphies tendances lascives à choper des morpions ou des mycoses. Le paradis pour les dermatologues !

Annotation :

Dire Straits n°1 avec un slow joué en concert et sensuellement sirupeux sous des sécrétions gluantes d’un saxophone qui caressait dans le sens du poil pubien. Mark Knopfler avait l’air de s’emmerder dans le clip, à la tête d’un groupe devenu mou du genou.

Annotation :

L’enseigne du TOP50 s’éteignit définitivement avec cette beauferie flatulée des derrières des Bronzés en guise de dernier n°1. Il y avait bien longtemps que je ne regardais plus l’émission, il faut être honnête, ce qui n’empêcha pas à cet amusement musical de venir polluer les plages de mes oreilles avec sa trivialité estival en d’autres endroits. "BIP BIP !" TA GUEULE !

Annotation :

"Ouais, hé hé hé, c'est génial, hé hé hé !". D'imitateur talentueux à ses débuts, l'animateur des émissions, "Carnaval" et "Sébastien C'Est Fou", se mua en beauf presque omniscient. Avec son Gambadou, ce pote des Licence IV avec sa dégaine "Monsieur Loyal : j'vais faire chier tout le monde avec ma nouvelle chanson !", en photo de pochette, sapa le moral en s'offrant une meilleure entrée dans le TOP jusqu'à grimper à la troisième place.

Annotation :

Avouons qu'elle était belle, la princesse Stéphanie ! Elle chantait pas mal, cette amoureuse du cirque. Sans elle, il n'y aurait peut-être pas les Tuche aujourd'hui ! Mais est-ce qu'"Ouragan" aurait cartonné si cela avait été quelqu'un d'autre au chant ?

Annotation :

Elle a beau venir de la Belle Province, mais celle qui n'a aucun lien avec Guillaume Tell les brisa menu sérieusement avec son Jimmy ! Je n'en ai pas le souvenir d'un matraquage radio-télévisuel, non, mais plus d'un bombardement à nous rendre neurasthéniques comme la chanson !

Meilleur classement au TOP : n°9

Annotation :

M6 passait son clip incessamment dans de mornes journées qui ne passaient pas vite. Dix semaines de présence dans le TOP, c'était dix semaines de trop ! Chanson assommante destinée à ambiancer des magasins de fringues dans une ville moyenne de province où rien ne donnait envie !

Meilleur classement dans le TOP : n°24

Annotation :

Entre deux séances d'U.V. et de blanchiment dentaire, le duo allemand sortait un tube d'une série à n'en plus finir, toujours avec une même recette couplet refrain chœur du blondinet avec son sourire éclatant à côté d'un sosie de Calogéro habillé comme un Tranxène 200 (allusion à une parodie des Inconnus). Au choix, ce titre-là !

Meilleur classement au TOP : n°6

Annotation :

"Les Démons De Minuit" ou comment on se fit faire pourrir presque tout l'été de 1986, voire au-delà de la rentrée scolaire, par ce hit du trio toulousain, les voisins de Gold et de Jean-Pierre Mader. On ne va pas vous en faire une image, ce fut assez douloureux comme ça !

Annotation :

Le Bénélux ne fut pas avare pour épandre house ou dance music sur l'Europe comme Confetti's, Technotronic, Hit House, etc .... Exemple, ce duo néerlandais, probable pure fabrication commerciale pour des fonds sonores agressifs des circuits d'autos tamponneuses. Les rythmes "poum poum" pouvaient aussi attester de la solidité des automobiles, le volume à fond, à la satisfaction des matamores derrière leurs volants.

Annotation :

On pourrait me dire que je n'étais pas un romantique. Danser avec tendresse au passage de cette chanson de Félix Gray et Didier Barbelivien aurait fait perdre de la virilité qui se justifiait souvent par boire des bières, se prendre des cuites entre copains de beuverie, roter et péter en écoutant du rock dur : pathétique aussi, non ? Le peu de probabilité de l'âge con d'être compatible avec les cœurs tendres.

Reécoutée récemment néanmoins, cette ballade sentimentale est toujours rasante !

Annotation :

Je les avais oubliés ceux-là ! Sept semaines à la première place des ventes de singles. La joie d'hier de nos parents, ces chers géniteurs qui renouèrent avec une musique de leur jeunesse, une période, ce "Temps Des Yéyés" chanté par le groupe petit frère des Forbans, les têtes à claques Les Vagabonds. Énergie et bonheur écœurants qui font taper des mains nostalgiques, rock acrobatique en chorégraphie dans les clips et les prime time. Bref, les yéyés et leur insouciance énervante donnaient une certaine allergie auditive à en distribuer des mandales pour effacer leur sourires de crétins heureux.

Annotation :

Chanson de dub reggae synthétique composée par les quatre nouveaux Abba et qui plaisait à tes potes fumeurs de joints lourdingues dans les fragrances de chaussettes pas lavées qui embaumaient leurs chambres. Ça imprégnait la tête pour difficilement en sortir. D'autres hits par la suite continuèrent à polluer l'air, ce qui rendit ce groupe mixte suédois encore plus détestable.

Meilleur classement au TOP : n°2

Annotation :

Les programmateurs des radios et des prime time télévisés prenaient nos oreilles pour des oies à gaver. Cette chanson de Thierry Pastor faisait partie des menus rapidement indigestes avec sa soul saoûlante. On entendait ce truc partout, jusqu’à la nausée, au point de détester les artistes noirs que la chanson glorifiait bien que ne les ayant personnellement jamais écoutés, sauf les Jacksons.

Meilleur classement du TOP : n°12