Les jeux notables

Annotation :

Monument du jeux vidéo, je l'ai pratiqué en 2019.

Pendant les fusillades, le gameplay est basique et frustrant au possible. En voiture, il est tellement arcade qu'on roule comme un fou sans peur des conséquence, seulement ralentit par les routes alambiquées qu'il faut parcourir pendant des heures et des heures pour aller où que ce soit.

Vanté pour sa narration, au final, on a l'impression d'être immergé dans une série où seul un tiers de l'histoire est réellement intéressant. Et chaque enjeu narratif est finalement complètement désamorcé par les séquences de jeu : comment trouver un intérêt lorsqu'il s'agit de brouiller les piste sur un meurtre commis par un des héros quand ce dernier en commet environ 40 autres dans chaque séquence de jeu.

De plus le propos est parfois maladroit, et certains personnages cassent la logique de l'histoire. Difficile d'adhérer au discours contre la torture et à prendre en grippe l'officier qui l'ordonne, quand on incarne soit même l'instrument de celle-ci.

Un bon point tout de même pour l'histoire de Michael qui donne naissance à des situations loufoques, idiotes et parfois vraiment marrantes.

Sinon, le jeu à pour lui un environnement incroyablement vivant, fourmillant littéralement de vie. Malheureux que les mini-jeux soient tous aussi ennuyeux les uns que les autres (la palme pour le dépannage des voitures, imposé dans la quête principale).

Bref, je ne sais s'il s'agit des années, mais je n'ai pas trouvé là un jeu à la hauteur du troisième opus.

Annotation :

Un bon DLC, avec des personnages marquants et des quêtes vraiment originales, même si elles sont peu nombreuses...

Je déplore le peu de quêtes secondaires, et le passage final un peu trop théâtral, mais c'est histoire de pinailler.

Annotation :

Une direction artistique parfaite et un gameplay ciselé.

On regrette une aventure forcément trop courte, et une fin que j'ai personnellement trouvé abrupte.

Annotation :

Le petit dieu des rogues-lite porte bien sa couronne (de lauriers). Les mécanismes du gameplay sont parfaitement intégrés dans la narration (c'est dingue comme tout trouve une explication au fil du jeu). La direction artistique est très réussie.

De plus, même terminé, le jeu affiche une re-jouabilité exemplaire avec un mécanisme d'augmentation de la difficulté à la carte.

Un jeu généreux et réussi.

Annotation :

Cet opus parviens à faire moins bien que son prédécesseur dans tous les secteurs.

Rien n'encourage l'exploration, rendue frustrante par l'indication des trésors eux-même plutôt que vers le chemin qui permet d'y accéder. Le gameplay est basique et les mécaniques de progression sont inutilement alambiquées, puis simplement inutiles (tant on roule sur à peut près tout).
Scénaristiquement, c'est toujours entre le simplet et l'incompréhensible.

Il reste une direction artistique relativement réussie. Le jeu est plutôt joli et certains paysages sont vraiment sympa. Parfois, on tombe sur un personnage mémorable ou une séquence bien amenée. Mais globalement, cette Angleterre est moins séduisante à visiter que la Grèce.

Annotation :

Moins qu'un jeux de rôles, Cyberpunk est un jeu articulé autours de sa mise en scène, de ses décors, de son ambiance. Une espèce de série interactive, avec des quêtes scriptées vraiment immersives et très bien réalisées et une ville modélisée de manière exceptionnelle.
Le gameplay est satisfaisant, même si les nombreuses options proposées restent facultatives et qu'une fois assimilé les grands principes, on avance sans réelle difficultés. Il faut néanmoins réfléchir à son approche et s'appuyer sur les points fort du personnage.
Joueur tardif (2023) je n'ai rencontré aucun problème technique sur ce jeu qui est vraiment magnifique.
Petit bémol, le manque d'impact des répliques choisies (si ce n'est à la toute fin) mais c'est vraiment histoire de pinailler.

Annotation :

Il y a beaucoup à dire sur ce jeu. Généreux à l'extrême, il a les défauts de ses qualités : à vouloir trop en faire, il se prend (souvent) les pieds dans le tapis.

J'ai beaucoup aimé
- la liberté offerte dans les dialogues, dans le système de combat
- certains choix qui s'insèrent dans un narratif parfois vraiment bien foutu
- certains personnages vraiment attachants
- le doublage de la plupart des personnages
- certaines trames et certaines parties du background
- le traitement de certaines cultures et de certaines races (les Githyankis et les habitants des tréfonds)
- la plupart des méchants
- l'ambiance excellente dans beaucoup de zones
- le souci du détail

J'ai beaucoup moins aimé
- le bordel dans la résolution des dialogue disponibles avec nos compagnons
- le système de jeu qui défonce l'immersion (mention spéciale pour la téléportation instantanée au camps et le déclenchement des interactions associées)
- l'écriture de certains personnages, vraiment pas attachants
- l'absence de doublage pour le personnage joué (obligatoire pour proposer autant de choix)
- la traduction (parfois vraiment honteuse)
- les bugs qui cassent l'immersion (les personnages qui apparaissent et disparaissent pendant les cinématiques, se téléportent à table, etc)
- le système de déplacement (rébarbatif en tour par tour, tantôt ridicule, tantôt dangereux en temps réel)
- le fait que tous les compagnons essaient de nous mettre dans leur lit
- le traitement de certaines cultures et de certaines races. En gros, les humains, les nains, les gnomes, les halfelins, les elfes, les orcs et les tiefelins n'ont aucun particularisme culturel marquant. Minsk est plus exotique que 99% des personnages rencontrés, quelle que soit leur race
- le côté over the top permanent

Bref, un jeu que j'aurai aimé adorer mais pollué par trop de défauts pour qu'il puisse être considéré comme le chef d'œuvre du genre.