Les meilleurs albums chinois

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Chine continentale. C-pop/dream pop/ballade.

L'album le plus vendu de Faye Wong est aussi probablement le plus abouti sur le plan musical. Son découpage selon un rythme ternaire le rend d'autant plus intéressant : les cinq premiers morceaux sont influencés par le bouddhisme et les contes occidentaux ; les trois suivants suivent une logique davantage portée sur la c-pop commerciale ; les deux derniers sont sous certains aspects expérimentaux, et sont chantés en mandarin et en cantonnais. Un album culte en Asie de l'Est !

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Hong Kong. C-pop/folk/dream pop.

On ressent bien l'influence des Cocteau Twins dans cet album, qui ont d'ailleurs composé deux de ses morceaux : 分裂 et 掃興. En ressort un travail très personnel et éloigné des standards commerciaux de la mandopop de l'époque (l'album fut un échec commercial).

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Chine continentale. Dance/electro pop.

Enfin un album globalement réussi pour Lexie Liu, l'enfant terrible de la nouvelle génération pop en RPC. Ce qu'elle a fait précédemment n'est pas un ratage complet, mais en tout cas bien moins équilibré que ce disque rafraîchissant, plein de bonnes idées et au cachet rétro sans être ringard. Pépite !

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Chine continentale. C-pop/pop rock/ballade.

2e plus gros succès commercial de la carrière de Faye Wong. Plus énergique sans omettre quelques expérimentations pour le moins étonnantes par moments. C'est rapidement devenu un album culte en Asie de l'Est.

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Chine continentale. C-pop/ballade/folk.

Succès commercial modéré, l'album a conforté la place de Faye Wong comme chanteuse incontournable du continent asiatique à la fin des années 1990, en particulier au Japon et en Asie du Sud-Est. Beaucoup plus porté sur les ballades, les arrangements se font aussi plus discrets et laissent libre cours à une ambiance très mélancolique.

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Chine continentale. C-pop.

De la pure mandopop ! Oui, mais de la mandopop "digeste" ! 2001, Faye Wong est au summum de sa popularité en Asie, et cet album éponyme est le fruit de nouvelles et multiples collaborations, ce qui donne un résultat pour le moins frappant par sa diversité musicale. Beaucoup de morceaux sont devenus des tubes continentaux.

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Chine continentale. Future house/art pop.

Concept album tout à fait curieux, fruit d'une collaboration avec un rappeur/producteur du nom de Chace (non crédité sur SC). On est à la frontière avec l'expérimental ou ambient par moments, ce qui est excellent. Malheureusement une bonne partie de l'album est parasité par des morceaux de mandopop qui jurent avec le reste. Les albums précédents d'Akini Jing sont mauvais.

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Chine continentale. Alt rock/post-punk.

On ressent une forte influence du post-punk alors en vogue au Royaume-Uni à la même époque. Dou Wei est un expérimentateur qui s'aventure sur des chemins encore inexplorés par la scène rock chinoise. C'est un album qui a durablement marqué le pays. Gros succès commercial à Taïwan.

Le saviez-vous ? Dou Wei fut le mari de Faye Wong.

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"Audemars... Like Mardi Gras..." Quelle classe, Liu Boxin !

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Hong Kong. Cantopop.

Figure emblématique de la cantopop à Hong Kong, Karen Mok n'a concrètement qu'un seul succès (artistique) à son actif : son premier album à la pochette provocatrice, qui profite de chouettes arrangements. Le reste de sa carrière fut une tentative d'innover par le biais de tous les horribles tics musicaux du début des années 2000, notamment le breakbeat/downtempo... Fiasco complet !

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Chine continentale. Post-rock.

Un peu trop pédant à mon goût en termes de format, mais les compositions n'en demeurent pas moins originales grâce à une utilisation intéressante du guqin, instrument traditionnel chinois. Le tout manque peut-être paradoxalement de cohérence, voire de consistance, et ce malgré la durée conséquente des quatre pistes.

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Hong Kong. Mandopop/cantopop.

L'album du tube "Elude", qui fut utilisé dans la bande-originale de "Chungking Express" de WKW. Le morceau est entêtant, c'est un fait, néanmoins le reste du disque peine un peu à ressortir et manque globalement d'une identité propre. Faye Wong était encore jeune en 1994 et n'avait pas encore connu les influences qui seront les siennes dans la seconde moitié de la décennie.

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Hong Kong. Cantopop.

Légende de la cantopop à Hong Kong (étoile sur l'Avenue of Stars) et plus largement en Asie du Sud-Est sinophone, Anita Mui a connu une carrière de 20 ans émaillée d'énormes succès commerciaux, en plus d'être actrice pour Stephen Chow et Tsui Hark, entre autres. Réputée pour ses concerts survoltés et ses talents de danseuse, elle meurt dans la fleur de l'âge et au sommet de sa popularité, emportée par un cancer. Cet album est l'un de ses plus connus et contient de nombreux hits.

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Hong Kong. Cantopop.

Un album plus intimiste, aidé en cela par des arrangements davantage travaillés. L'aura reste inimitable.

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Taïwan. Indie mandopop.

Probablement la chanteuse vivante la plus populaire de l'île. Sur sa carrière de plus de 20 ans, elle a su constamment se renouveler, et proposer une mandopop fraîche, à la mode, et en même temps créative sur le plan artistique. Ce deuxième album est une réussite, tout comme son dernier, Depart, qui a raflé tous les prix majeurs aux Golden Melody Awards 2022 (les "Victoires de la musique" taïwanaises).

Le saviez-vous ? Tanya Chua et Carla Bruni ont enregistré un featuring en 2021, "Photographs".

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Chine continentale. Cantopop/"city cantopop" ?

Petit album sans prétention et très bien arrangé de cette artiste chinoise, qui se donne des airs de city pop presque sans le vouloir...

Le saviez-vous ? Yip a joué dans un film d'Ann Hui, avec Andy Lau en co-star.

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Chine continentale. Post-punk.

Petit groupe shanghaiais plein de promesse, aux sonorités loufoques et aux vocals délirants.

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Chine continentale. Indie/alt rock/post punk.

Petit groupe indé originaire de Chengdu, Hiperson jouit d'une certaine reconnaissance dans les milieux underground en Europe et surtout en Chine, où ils ont fait une tournée de concerts remarquable en termes d'affluence. Les paroles, assez recherchées, font référence à la volonté d'un "retour aux sources" du rock. Un peu surproduit, mais définitivement intéressant sur le plan artistique.

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Taïwan. Indie mandopop/art pop.

Cette chanteuse (aussi appelée Enno Cheng) parvient à créer de mystérieuses atmosphères grâce à des arrangements très recherchés.

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Taïwan. Indie mandopop.

L'un des derniers albums en date de la confidentielle Deserts Chang, qui ne peut que séduire par la variété de ses arrangements. Quel dommage qu'elle ne semble plus active.

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Chine continentale. Indie mandopop.

Premier album autoproduit et publié par la chanteuse elle-même. Il y a des airs de Kate Bush dans la façon dont certains morceaux sont pensés, c'est plutôt inventif, même si ça manque quand même un peu de force dans le chant. L'album a eu un succès impressionnant sur les services de streaming chinois à sa sortie. Ceux qui ont suivis sont toutefois des ratages complets.

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Hong Kong. Art pop.

La longue carrière entamée en 1982 par Sandy Lam se poursuit toujours, et donne lieu à quelques productions dignes d'intérêt, comme son dernier album en date, à écouter par un après-midi pluvieux de novembre !

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Taïwan. Art pop.

Hebe Tian (ou Tien), chanteuse ayant commencé sa carrière en 2010. Un enchaînement d'albums assez fade, hormis celui-ci, assez recherché et même touchant.