Les meilleurs films des 70' en France - 1977

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Le moins connu des films de Bertrand Tavernier, et sans doute le meilleur. A ne pas voir surtout comme un film social de plus (du Ken Loach à la française) ni comme une interrogation du cinéaste sur son art - mais peut-être, surtout, comme un magnifique (et pas forcément euphorique, portrait de femme).
Christine pascal est inoubliable.
Tous les seconds rôles sont d'ailleurs très bons (notamment Jugnot, dans une soirée diapos qui parlera à tous ceux des générations précédentes).

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Le moins connu des films de Claude Miller, et sans doute le meilleur.
Amour fou. Au-delà de la folie. Tragédie. Depardieu énorme.

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Le dernier film de Bunuel : une très bonne adaptation de Pierre Louys et une somme des obsessions de Bunuel, entre frustrations érotiques, rejets politiques et sociaux (toujours sous les traits de Fernando Rey) et trouvailles surréalistes (comme la double interprétation du personnage principal).
Débuts remarqués de Carole Bouquet.

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Très beau film, qui relate une histoire humaine, hors temps, bien plus qu'il ne trace le portrait de l'après colonisation et de ses ruines. La réalisation est plus que soignée, magistrale : extraordinaire photo de Raoul Coutard, son envoûtant, va-et-vient du montage, bande musicale. L'interprétation (Rochefort, Rich, Perrin, Dufilho) est uniformément remarquable.

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Le film le plus célèbre de Chris Marker, celui où apparaît le mieux sa manière, ses intuitions et ses approximations, surtout dans la confusion foisonnante du montage. Avec du recul, les enthousiasmes peuvent désormais tourner au bilan.

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L'idée est très bonne, le sport pratiqué par le personnage principal des plus convaincants de même que le défilé détendu de toutes les femmes (une mention particulière pour Nelly Borgeaud) - mais Truffaut n'a sans doute pas tiré le meilleur parti d'un tel projet.

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Rythmé, plus léger que provocateur, mais aussi assez boulevardier (le scénario et l'interprétation assez chargée des deux principaux comédiens).
Débuts remarqués pour Agnès Soral.

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La photographie rend un bel hommage à l'Irlande, celle des landes et celle des pubs, la partition musicale de Philippe Sarde est excellente. Mais le récit reste à la fois confus, prévisible et oubliable.
L'interprétation est très contrastée, entre Philippe Noiret tout en nuances, Charlotte Rampling, très belle, et Peter Ustinov tout en excès.

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Le travail de mise en scène est toujours remarquable (image et montage notamment) et certaines scènes demeurent très fortes - comme la poursuite culte entre énormes camions dans les lacets des Rocheuses canadiennes. Mais les invraisemblances du récit le rendent moins convaincant que Police python, le précédent opus de Corneau.

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Le ton reste à la provocation énorme et aux dialogues gourmands mais Bertrand Blier comme souvent, après un départ percutant, ne parvient à tenir dans la durée.

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Bien fait, très marqué par l'époque, nostalgique.

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Efficace mais en retrait par rapport à un Eléphant ... (des redites et un déséquilibre lié au fait que le film est cette fois trop centré sur un seul personnage).

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Le premier film de Coline Serreau - bien avant Trois hommes et un couffin. Très ancré dans l'époque, vite oublié.

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Un nanar très bâclé, évidemment, et assumé comme tel - mais la moyenne (voire plus, voire beaucoup plus) est justifiée par le seul cavalier blanc, sa chanson et par le défilé de tous ces comédiens inconnus (Lanvin en tête), dans les rôles et les tenues les plus improbables et qui vont bientôt envahir les écrans.

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