les meilleurs films musicaux

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quand le grand Alan Parker se pose sur un sujet, on est toujours en attente de l'angle original qu'il va choisir. Souvent inattendu, toujours talentueux, jamais décevant...pour moi c'est le meilleur. Avec les Commitments il a réalisé une œuvre à la croisée des chemins: docu/comédie/musical/chronique sociale. La part documentaire en auditionnant à Dublin, 1 an avant le tournage, des centaines de musiciens inconnus pour n'en choisir qu'une poignée. Bingo, ils existent vraiment. Chronique sociale, parce qu'on est au coeur d'un Dublin prolétaire, que mine de rien on plonge dans les préoccupations quotidiennes des familles et de la jeunesse Irlandaise. Comédie parce que les situations sont souvent cocasses, que les personnages, certains à la limite raisonnable de la caricature, nous enthousiasment, que les dialogues sonnent vrais tout en étant totalement délirant...du vécu ? Et bien sûr musical parce que c'est le propos, une déclaration d'amour à la musique noire (Soul et Rythm'n'blues) des 60's...mais Alan Parker pour corser le challenge de cette déclaration à choisi des blancs irlandais inconnus et improbables.
Ce type est un génie !

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Tiré du bouquin autobiographique de Eliot Tibert, Ang Lee nous promène autour du festival. De sa naissance à l'après, sur la route qui y mène et de l'autre côté des grilles sans jamais y pénétrer complètement. La scène accueillant Jimi Hendrix, Ten years after, Joe cocker...on ne l'aperçoit qu'avec des jumelles, la musique est omniprésente mais comme une kermesse lointaine. Ce film tourne autour mais ne rentre jamais dedans, et c'est cela qui fait sa force, parce qu'il tourne avec intelligence et humour, parce que Ang Lee s'amuse avec notre imaginaire, il suggère, il frôle, il nous tend la perche et reprend aussitôt tout ce qui est évident et attendu. En revanche il nous donne de l'inconnu, de la surprise et de la découverte. J'ai aimé l'imprévisibilité de ce film, tant dans le fond que dans la forme.

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Pour apprécier totalement ce film, dont il ne faut absolument pas connaitre le scénario avant de s'y plonger, il faut prendre la voie indiquée par le réalisateur (ce super acteur : William H. Macy) et donc éviter tout les spoilers et en avant la musique ! Au cours du visionnage je dégustais tranquillement, comme un bon vin quand on l'a en bouche, et quand la gorgée est avalée (le film terminé) il y a ce supplément d'âme qui nous saisi. Le genre qui existe autant après que pendant...précieux !

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Le point fort de cette œuvre est la musique, par parce que je suis particulièrement fan des 80's, mais parce que la plupart des chansons ont été composée par le réalisateur pour ce film et qu'elles sont carrément en phase avec le groupe fictif dont il narre les premiers pas.
Le reste est pas mal, le grand frère est plutôt bien campé, l'acolyte, alter égo et co compositeur de Ferdia est franchement bien vu, j'en ai connu un comme ça, la girl friend a sa part de mystère bien entretenue. Bravo pour la cohérence d'ensemble.

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Un belle photographie, un récit sobre et bien documenté, le talent et la personnalité de Ian Curtis sont bien mis en valeur par le jeu de Sam Riley. Les attraits de ce film sont nombreux, le réalisateur a su éviter les d'effets de manche tape à l'oeil et heureusement n'a pas tenté le mode comédie, si facile dans les films rock. Du cinéma vérité prenant et efficace.

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Le double intérêt de ce film réside d'une part dans l'interprétation de Chadwick Boseman, exceptionnelle, et d'autre part dans la mise en lumière des aspects méconnus de la vie de James Brown, qui m'ont paru réaliste et crédible.
J'ai aimé, ne me suis pas ennuyé une seconde et pourtant je n'ai pas adhéré totalement à la réalisation qui manque clairement de virtuosité et de profondeur quand il s'agit d'entrer dans la vie du groupe. On voit un J.Brown dictateur de façon un poil caricatural, alors qu'il était aussi généreux à partager la gloire et a produire les albums solo de ses musiciens et choristes. Dommage aussi de passer trop vite sur l'importance capitale de la section cuivre et des fantastiques Maceo Parker, Fred Wesley, Pee Wee Ellis...et du bassiste Bootsy Collins
James brown oui, mais un peu au détriment des autres, dommage. Un bon moment quand même.

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L'album sorti en 1969 a été un franc succès, sans controverse et sans détour il a marqué les esprits et a permis aux Who d'accéder à la reconnaissance.Son interdiction sur les ondes de la BBC a participé au mythe.
L'adaptation au cinéma, même si elle a été un immense succès en salle, fut modérément accueillie par les critiques et n'a pas forcément très bien vieillie. Pourtant elle revêt par certains aspects des moments de jubilation, des scènes d'anthologie : Pinball Wizzard (Elton John en champion de flipper), Acid Queen (Tina Turner en dangereuse Dealeuse), le bain dans les haricots rouges. Musicalement, quelques perles magnifiquement réorchestrées (We're not gonna take it, Listening to you, I'm free, pinball pizzard) ont donné à la B.O un vrai intérêt artistique.

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Pas vraiment nul, mais quand même décevant. j'ai eu du mal à m'intéresser aux personnages, l'histoire ne décolle pas, la B.O n'apporte que peu de moments de grâce. Dommage il y avait moyen de faire un truc, les acteurs sont investis mais la réalisation se cherche sans vraiment trouver son chemin, soit la caricature est trop forcée, soit les personnages sont superficiels, dans tous les cas on adhère pas...les images filent sans que la mayonnaise ne prenne.