Les meilleurs jeux par année du 21e siècle

Annotation :

2019 ) Adaptation dantesque des oeuvres de Dmitri Gloukhovksy, la série Metro a toujours séduit par son ambiance claustrophobique et morose. Mélange parfait entre l'horreur de l'étrange et la cruauté de l'Homme, elle a toujours porté les enjeux moraux aux premiers plans, grâce à un univers humain et crédible. Ce dernier opus s'aventure à la surface des anciens tunnels, on sort de notre zone de confort et les developpeurs de la leur, pari risqué mais relevé haut la main par 4A games, qui nous fait voyager dans des lieux pensés oublier, où la vie a maladroitement repris son cours. Personnages vivant et narration très adroite nous immerge dans le monde génial de Metro Exodus. Un exemple en terme de la gestion parfois bordélique que peut être celle du scénario et de l'open world. Un récit avant d'être un jeu, Metro Exodus montre que l'alliage entre la plume d'un bon auteur et l'imagination d'un studio talentueux doit être chose plus fréquente !

Concurrent direct : Control; Katana zero; Mortal Kombat 11

Annotation :

2018) La poésie a t'elle sa place dans le jeu vidéo ?
Peut-on lors d'un jeu, prendre du plaisir à se baguenauder dans un monde sans avoir la moindre pensée matérialiste ?

Ce grand classique du jeu vidéo nous répond silencieusement que l'on peut trouver beaucoup de beauté dans le peu. Presque aucun bruit, un paysage de désolation, un seul réel objectif, et un cheval. Voila comment on vous dépose dans Shadow of The Colossus. Pas besoin d'écrire des lignes pour savoir que ce jeu réussi à la perfection le peu qu'il entreprend. Tout simplement car il ne cherche pas à nous étouffer de contenu, mais à nous faire savourer celui qu'il offre. Une fois entrer dans le jeu, chaque interaction, anomalie, accident sera déclencheur d'émotions. Le néant dans lequel vous êtes plongé intrigue constamment, les immenses colosses sont de constantes énigmes, ils nagent entre force et fragilité, et invoque en nous une subtile pitié qu'il est dur de comprendre. Ce jeu est pure, il est beau par sa simplicité et son âme.

Concurrent : God of War, Battlefield V, A Way Out, Return of the Obra Dinn

Annotation :

2017) Les jeux multijoueurs, c'est souvent la même routine. On nous présente un trailer de gameplay où le mot "script" est un euphémisme . Dans ce trailer, chaque joueur parait être obligé de mettre son ego de côté pour offrir ses talents au travail d'équipe. Dans ce trailer, les objectifs sont si important, que tout le monde donne corps et âmes à ces derniers. Derrière ce trailer, les conférenciers présentent des millions de features que personne ne va utiliser et finissent sur un cliffhanger qui nous donnerait envie de le prendre en otage pour récupérer la manette et finir cette partie.
Sauf que voila, c'est vraiment très rarement le cas. Mais avec For Honor, Ubisoft (qui avait déjà montré son talent pour le multi joueur avec Rainbow six) a su utiliser les bons outils et délivrer un jeu principalement multi joueur qui en jette carrément, tout simplement car il a décidé de tout miser sur les objectif, sur l'équilibrage et sur la cohésion de chaque équipe à travers des contextes de guerre spectaculaire. Le mode brèche par exemple rassemble un objectif simple et basique (qui consiste à avancer en prenant des points) mais le camoufle derrière une prise de fort qui parle à tout le monde. La présence de bot rajoute de l'envergure et du dynamisme au combat. On a la sensation de faire partie de quelque chose et c'est ce qui est intéressant avec For Honor. Les affrontements avec d'autre joueurs sont toujours tendu, car le système de combat et la pluralité des héros rendent les parties toute imprévisibles. Un mélange de prudence et de vice présent chez chaque joueur oxygènent l'action, car tout le monde joue l'objectif, mais tout le monde est préparé à la prochaine rencontre. C'est ce que j'aime beaucoup, il est dur de desceller ce qui rend les parties si nerveuses et immersives. Prendre un joueur pour cible dans le mode Duel nous affirme que le système de combat est aussi ingénieux qu'animal. De plus, après chaque partie, sentiment de progression se fait ressentir, et l'envie de se jeter dans le chaos des affrontements médiévaux renaît. For Honor c'est un jeu que les développeurs n'ont pas lâché, et qui même en 2020, tient une communauté par les rennes. For Honor fait partie des jeux pour lesquels j'ai beaucoup de respect, car on lui a donné l'amour d'un jeu indépendant et la taille d'une grosse production.

Concurrent : Hellblade; South Park; Doki-Doki literature club; Nier Automata.

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2016) L'infiltration est sans aucun doute l'un des genres les plus intéressants à déconstruire, et je pense que c'est car il demande aux développeurs une anticipation de la perception d'une situation par le joueur. En tant que joueur, j'attends d'être mis dans un certain niveau, relativement grand et d'approcher une situation en remettant constamment en question mon choix : Est ce que je n'aurai pas du éliminer ce garde ? Est-ce prudent de prendre ce couloir ? Va t'il remarquer si je casse cette vitre ? Les toits c'est bien, mais j