Les Morts les plus tragiques #Racine #Spoilers

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Alex : Amoureux fou de nature décidé à embarquer sa compagne pour un Week-end camping au fond des bois, il surestime ses capacités à s'orienter et les perd tous les deux, au point de les faire tomber en plein sur le territoire d'un ours vénère. Il meurt attaqué par l'animal, charcuté et dévoré à moitié vivant.

Parce que les ours de toute façon ça m'a toujours fait flipper, que celui-ci est bien vénère, et qu'à choisir je sais pas si je préférerais tomber sur lui ou sur la sorcière de Blair Witch.

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Alexei : Le jour de son mariage, c'est le jour où l'Europe de l'Est bascule dans le cauchemar nucléaire Tchernobyl. Le jour de son mariage, Alexei, pompier, n'a d'autre choix que de répondre à la convocation qui l'entraîne vers la centrale en flammes. Anya ne le reverra jamais : il décèdera à l'hôpital, sans qu'elle ne puisse l'approcher, mortellement irradié.

L'injustice pure et dure, étonnamment marquante, compte tenu du fait qu'on n'a même pas eu le temps de s'attacher au personnage. Mais le symbole, fort, compense largement. On pleure avec et pour Olga Kurylenko.

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Kay Amin : Amante secrète du docteur de son dictateur de mari, elle tombe enceinte par mégarde et, par peur de voir son secret révélé, ne peut se faire avorter à l'hôpital public. "Opérée" par le marabout du village, charcutée, la rumeur court, jusqu'à atteindre les oreilles d'Idi. Démembrée, bras et jambes, disposés à l'envers, salie jusqu'au bout.

La terreur imposée au pays par Amin se ressent par cette simple scène. Un sentiment de gâchis, une boucherie.

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Danny Archer : Trafiquant de pierres précieuses sans scrupules, sa rencontre avec Solomon Vandy lui rachètera un semblant de conscience, mais précipitera sa fin. Il meurt, mortellement blessé dans leur fuite, en lui léguant le diamant de toutes les convoitises. Il agonise en pleine brousse africaine, seul.

Parce que c'est encore un film où DiCaprio meurt, parce qu'on aurait voulu voir sa relation avec Maddy aboutir.

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Drew Ballinger : Membre le plus discret de la petite troupe partie faire une descente en rafting, ce joueur de guitare, amoureux de la musique et bonne âme ne survit pas à la rivière. Il est abattu d'une balle à distance par l'un des locaux. Sa dépouille est retrouvée en contrebas des rapides.

Définitivement le personnage le plus humain du film, qui voulait jusqu'au bout croire en la démocratie et en la justice des hommes. Cruelle désillusion.

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Cibyll Bennett : Flic entraînée malgré elle à poursuivre l'héroïne jusqu'à Silent Hill, elle se voit accusée de sorcellerie par les villageois illuminés. Malgré sas force de caractère et ses protestations, elle est brûlée vive sur un bûcher de fortune dans l'église, devant la foule réclamant sa perte.

Personnellement, cela ne me pose aucun problème de voir Laurie Holden mourir à l'écran, au contraire. Mais il faut bien l'avouer : c'est crade.

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Buffalo Bill : Tueur en série obsédé par son envie de devenir une femme, il tue celles qu'il capture pour les écorcher et se confectionner un "corps de femme" en peau humaine. Il meurt abattu par l'élève du FBI Clarice Sterling, au terme d'un jeu de cache-cache dans sa tanière.

Inspiré d'Ed Gein et de Ted Bundy, l'aspect horrifiant du personnage est mis en valeur jusqu'au bout, prédateur fou ne méritant que de se prendre une balle dans la gueule. C'est haletant, c'est flippant, et puis trouver au passage des cadavres en train de pourrir dans la baignoire c'est toujours sympa.

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Anne Boleyn : Le destin qui la fait basculer entre les bras de Henri VIII sera sa perte. Prête à tout tenter pour satisfaire le roi et obtenir un nouvel enfant, mâle, cette fois, elle est prête à tout au point de se faire répudier pour inceste. Cédant à la pression du peuple et de ses conseilleurs, il la condamne à la décapitation.

Le personnage avait beau être antipathique, Natalie Portman s'en sortait bien, et la scène est portée par un pathos efficace, au point qu'on en viendrait presque à la plaindre pour de vrai.

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Dave Boyle : Victime dans sa jeunesse d'un pédophile, il ne s'en est jamais remis. A la mort de la fille de son ami, il finit par être soupçonné du crime. Aveuglé par ses désirs de vengeance, Jimmy décide de faire justice lui-même et de le tuer de ses mains. Il ne s'apercevra que plus tard de son erreur.

Tout l'accusait, en effet. Finalement, l'adage dit vrai : les innocents se défendent le plus mal.

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Le père Brennan : Prêtre venu avertir Robert Thorn du danger que représente son fils, cet homme tourmenté par sa conscience et atteint d'un cancer se voit persécuté par les forces du mal, tourmenté par une tempête étrange, qui le voit sans abri et transpercé de part en part par une pique de fer, détachée sous le coup de la foudre.

Parce que le mec faisait déjà de la peine de son vivant, mais alors finir abandonné par son Dieu et tué par la seule volonté du Diable de cette manière, c'est pas ce qui va aider les églises à se remplir.

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Sandra Brody : Japon. Une fuite dans un réacteur nucléaire menace le pays, la cause à des secousses sismiques anormales. Employée par la centrale et sur place pour tenter de stabiliser la situation, condamnée à rester enfermée au cœur de la structure par son propre époux, pour protéger le reste du pays et contenir la catastrophe.

Parce qu'on pense forcément à Fukushima. Parce que le nucléaire fait toujours aussi peur, plus de 30 ans après Tchernobyl. Parce que paye ton dilemme.

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Seth Brundle : Scientifique persuadé d'avoir inventé le transporteur capable de téléporter choses inanimées mais également êtres vivants, il est victime d'inattention, entraînant une mutation inexorable le transformant en mouche géante. Après une énième mutation faisant de lui une créature plus morte que vive, il est achevé par Veronica, sa compagne, qui lui tire elle-même une balle dans la tête, à sa demande muette.

Parce que paye ta fin de film brutale, paye ton générique dantesque qui déboule juste après. Ça te laisse juste scotché devant ton écran, choqué et écoeuré.

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Marcel Cerdan : Grand amour d'Édith Piaf, boxeur de renom, il cultive son idylle secrète avec la chanteuse française, et cède un soir à son caprice : la retrouver par avion pour le lendemain matin. Il n'arrivera jamais jusqu'à elle : son avion s'écrase avant de parvenir à New York.

Indéniablement, LE passage du film. Le genre de passage où t'as beau te dire que tu SAIS que ça va arriver, tu chiales. Marion Cotillard au sommet de son art.

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Trudy Chacon : Personnage secondaire et pilote de l'armée, elle se range rapidement du côté des Na'vis, et s'engage contre ses propres compatriotes dans la guerre et résistance cherchant à les repousser. Elle meurt en plein vol, un tir venant faire exploser son hélicoptère en pleine bataille.

J'ai beau n'éprouver pour Michelle Rodriguez qu'une affection limitée, elle était attachante, sympathique, et la scène de désespérance totale s'avère parfaitement réussie et maîtrisée.

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Dolores Chanal : Maniaco-dépressive, délaissée par un mari lui préférant le déni, elle commet l'impensable et noie leurs trois enfants en l'absence de leur père. Au bout du rouleau, femme haïe et désespérément aimée, elle meurt d'une balle tirée par son époux venant tout juste de découvrir les corps, à sa demande.

Apothéose d'un film monstrueux et horrifiant, la BO marque, autant que le jeu de Michele Williams, plus que convaincant.

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John Coffey : Ce gentil géant accusé à tort du meurtre de deux fillettes en Louisiane ne cherchera pas à défendre son innocence coûte que coûte. Trop heureux de mettre un terme à ses souffrances et à son empathie qui le pousse à ressentir les souffrances de tous ceux qu'il croise, il consent à sa prorpre exécution par la chaise électrique.

Parce que je ne connais personne que cette scène a laissé insensible. Parce qu'on pleure à chaque fois. Parce que Tom Hanks est en galère pour pas chialer aussi, et que ça se voit.

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Paul Conroy : Chauffeur de camion basé en Irak, il se retrouve, à la suite d'une attaque de son convoi, enfermé dans un cercueil avec un téléphone et une mission : convaincre les agences gouvernementales américaines de payer la rançon qui lui permettrait d'en sortir vivant. En vain. Il meurt enterré et ensablé.

On veut croire à la happy end, et connaissant le peu d'affection du public américain pour les fins tragiques, il y avait de quoi s'y attendre. Une fin tragique donc, mais aussi agréablement surprenante, jusqu'à la dernière minute.

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Apollonia Corleone : Épouse secrète de Michael durant son exil en Sicile, elle est la victime collatérale d'un plan visant son mari. Prenant place la première dans la voiture du couple, la bombe placée sous le véhicule explose, la tuant sur le coup.

Parce que leur idylle était simple, belle, fantasmatique. Parce que le personnage était aussi charismatique que mystérieux. Parce que merde.

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Billy Costigan : Flic infiltré dans la mafia irlandaise à Boston, il frôle la mort de justesse à plusieurs reprises, et démasque le vrai ripou, prêt à le livrer à la police pour honorer le pacte tissé avec ses supérieurs et retrouver son identité. Il meurt brutalement, d'une balle dans la tête tirée par un complice de Colin.

Parce qu'on s'y attend tellement pas, parce que DiCaprio meurt, parce que c'est vraiment pas de cul.

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Gage Creed : Gamin de trois ans habitant près d'une route meurtrière, connue pour ses quinze tonnes roulant à toute berzingue, il meurt écrasé par l'un d'eux en poursuivant un cerf-volant sans que son père ne parvienne à le rattraper à temps.

La scène est abjecte, et filmée avec une technique à la Hitchcock (le camion roule sur la caméra). Une chaussure de gosse ensanglantée qui roule eu ralenti fait parfaitement le travail. Y'avait même pas besoin d'attendre les hurlements du père pour en avoir la boule au ventre.

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Faye Daniels : Membre de l'expédition de reporters dans la jungle amazonienne, elle et ses compagnons payent cher leur attitude désinvolte voire cruelle à l'égard des locaux. Victime de la tribu en furie, elle se fait violer par plusieurs d'entre eux, avant de se voir massacrée.

Là encore, on ne peut pas dire que les mecs l'avaient pas un peu cherché, mais tout de même. La violence de la scène est suffisante pour nous permettre d'éprouver effroi et empathie.

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Jack Dawson : Jeune Irlandais chanceux au jeu, et qui gagne in extrémis son ticket pour le Titanic, voit sa romance contrariée plus gâchée encore par un foutu iceberg crevant la coque du navire. S'il survit au nauvrage en lui-même, il meurt de froid quelques heures plus tard, le corps immergé dans les eaux glaciales de l'Atlantique nord.

Alors les gens qui font encore chier avec le débat de "y'avait encore assez de place sur la planche" en 2018, il va falloir s'arrêter. Parce que la question n'est pas là, elle est dans le fait que même si le gars était monté, leur poids à tous les deux les aurait immergé dans la flotte et les aurait fait crever ensemble, ce qui aurait pas été moins triste, bande de cons.

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Denethor : Intendant des terres du Gondor, rendu à moitié dément été obsédé par l'idée de garder la mainmise sur le pouvoir, il croit son dernier fils mort et souhaite l'immoler en dépit de tous les avertissements. Il s'aperçoit au dernier moment du crime qu'il s'apprêtait à commettre et meurt immolé, se jetant du haut de la falaise.

L'un des multiples épisodes épiques qui jalonnent Le Seigneur des Anneaux. Nothing to say, just Watch.

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Emmett DeWitt : Le genre de péquenaud de Louisiane qui n'est jamais allé plus loin que dans un rayon de 60 km. Au beau milieu de l'apocalypse, arrive encore à regretter la lointaine époque qui le vit céder à sa lâcheté et ne jamais se rendre à la fac où il avait obtenu une bourse. Tué d'une balle dans la tête et dissout dans l'acide.

C'est immonde, c'est triste, c'est dégueulasse et totalement gratuit et tout ça à cause d'un foutu malade mental.

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Cédric Diggory : Le favori de Poudlard pour la course à la Coupe de feu se voit pris entre Voldemort et sa proie. Il n'est qu'un dommage collatéral, et meurt sous le coup d'un Avada Kedavra inéluctable. Harry Potter n'a que le temps de ramener sa dépouille dans le parc de l'école.

Parce qu'il était quand même sympa, Cédric. Et parce que cette mort annonce les heures sombres de la suite de la saga.

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Thomas Dodge : Membre de l'expédition spatiale en route vers une autre planète, il ne survit pas longtemps à l'inconnu. Abattu pendant une session de chasse, son corps est récupéré, empaillé et exposé dans le musée d'Histoire naturelle, section Humains.

Parce que c'est juste totalement dégueulasse, que Taylor tombe dessus par hasard au cours de sa fuite, et que ça ne fait que renforcer le sentiment de panique de la scène.

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Heather Donahue : A l'origine d'un projet de documentaire dans une forêt réputée hantée du Maryland, la fierté et l'égo de cette élève en cinéma ambitieuse provoquera sa perte et celle de ses deux compagnons. Elle meurt dans une bâtisse au fond des bois, après avoir trouvé le corps de Mike dans la cave.

Impressionnant et minimaliste de bout en bout, cette mort survient dans un cadre anxiogène, sur fond de hurlements lointains d'un Josh kidnappé aux 2/3 du film. De quoi faire passer l'envie de se promener en forêt.

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Doyle : La découverte de la première planète est aussi brève que peu concluante. Ce qui ressemblait à une lointaine chaîne de montagnes n'est rien d'autre qu'une vague gigantesque qui déferle et l'emporte, sans aucun moyen de le retrouver.

C'est brutal, c'est cruel, et le tout sur fond de stress, car l'heure tourne sur Terre. Et puis c'est Wes Bentley, quoi.

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Kristy Earl : Tombée entre les griffes de Mick Taylor, et après plusieurs heures de torture physique et mentale, elle parvient à s'échapper, mais se voit rattrapée par son bourreau. Après une course-poursuite en voiture sur une route déserte d'Australie, il l'achèvera suite à sa sortie de route par une balle dans la tête avant de brûler son cadavre.

Parce que comme les autres, on peut dire qu'elle aura morflé, parce qu'elle aura tenté de survivre jusqu'au bout. Parce que c'est moche de finir comme ça.

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Edgar Evans : Membre de l'expédition polaire Terra Nova, il fait partie des quatre hommes sélectionnés pour accompagner Scott jusqu'au Pôle Sud. Victime d'une égratignure non-soignée, sa plaie se transforme vite en gangrène qu'il maintient secrète, jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour y remédier. Il meurt d'épuisement, le cœur empoisonné.

Cet épisode historique m'a bouleversé, et sa mise en scène est terriblement bien retranscrite. Je serai éternellement chagrinée par la mort de ce gentil colosse, qui jusqu'au bout a cherché à ne pas être un poids pour ses compagnons.