Les nanars lesbiens

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Je savais pas par quoi commencer, alors commençons par le premier. Histoire clichée, je crois qu'en plus je l'ai vu en VF, bref la fille martyrisée par les autres, qui en plus est lesbienne (faut croire que c'est une tare) et comme par hasard une meuf trop populaire en tombe amoureuse.

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Le titre + l'affiche (d'ailleurs, si je l'avais vue, je crois que je ne l'aurais pas regardé). Le scénario est digne d'une collégienne éprise d'un-e prof. Ah, mais c'est le cas Bref, cliché de bout en bout, ça aurait pu être une histoire hétéro, sauf que là le "problème" en plus de l'âge, c'est le sapphisme.

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Encore un truc avec une différence d'âge, tous les personnages se ressemblent et n'ont aucune personnalité (l'adulte était censée être menaçante et intrigante, ah bon ?). Je ne l'ai regardé que d'un œil.

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J'ai pas pu supporter l'actrice blonde. Vraiment. Avec son air nunuche. Même l'autre fait complètement cruche, son copain est con comme un manche à balais (même un manche à balais aurait essayé de comprendre), et la fin...la fin mon dieu. Bref, ce film était censé traiter d'une relation d'intimidation, d'amour-haine et de violence psychologique, ben c'est très plat.

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Je ne parlerais pas de l'aspect réalisation, qui me semble bonne, voire très bonne sur certaines scènes.
Alors certes, j'ai lu la BD, MAIS :
- Lorsque j'ai su qu'il y allait y avoir une adaptation, j'étais super contente ;
- Je suis allée lire ce qu'en disait l'auteure sur son blog, je n'avais aucun a priori, je savais juste que c'était une adaptation libre (et je ne suis pas contre, j'aime beaucoup le Thérèse Raquin de Carné) et que les scènes de cul n'étaient pas réalistes ;
- Bref, je suis entrée dans la salle de cinéma toute joyeuse.
Et j'ai appris que pour être lesbienne, il fallait : manger des huitres, c'est le rite initiatique avant de passer au minou ; avoir eu au moins une relation hétérosexuelle pour être sûre qu'on aime pas les kikis (MERDE KECHICHE, stop l'hétérocentrisme, cette scène ajoutée n'était pas DU TOUT nécessaire). Et puis qu'on se bouffait la main dans des bars (mais tout le monde s'en fout), et aussi qu'on ne chope jamais des crampes à la main en faisant l'amour. JAMAIS. Bon ok, on les pardonne parce que les scènes de cul étaient faites par deux hétéros, avec un réalisateur hétéro, alors leur base, ça devait être les pornos """lesbiens""". Et c'est bien connu, le porno, ça reflète trop la réalité (surtout quand les actrices ont des ongles de 2km de longs).
BREF, ce film m'a beaucoup gêné dans le traitement de la relation entre Emma et Clémentine (NON JE NE DIRAI PAS ADELE parce que Clémentine c'est orange et que c'est la complémentaire du BLEU et que ça a un putain de SENS surtout quand on a un titre aussi poétique que "Le bleu est une couleur chaude". Rien que le titre il fait pleurer), ça m'a semblé FAUX, du début à la fin (bon ok, peut-être pas tout le temps), et je n'ai rien ressenti, pourtant je suis pas spécialement un cœur de pierre (en fait j'ai noyé la BD sous mes larmes).

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Booh, il est pas si nul, mais un peu quand même. "Je vais enfin me marier ! Ah mais non, en fait je suis lesbienne hihihihi"....sérieusement ?

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De ce dont je me souviens, les dialogues sont nuls, alors autant mettre plus de cul.
Gros point positif : j'ai découvert l'excellent groupe Russian Red.

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Oui alors c'est une une qui meurt parce qu'elle est lesbienne (ok c'est très grossier mas c'est ça).
LES MEUFS SOYEZ HEUREUSES

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"Elle a signé un autographe pendant une de mes auditions quand j'avais 10 ans, ça a ruiné ma vie, alors je vais faire en sorte d'être embauchée par son mari, puis de devenir baby-sitter de son fils pour qu'elle finisse par tomber amoureuse de moi et pouvoir la faire de tomber de très haut."
Hum, alors non seulement c'est ultra alambiqué en impossible, mais en plus on a du mal à la voir que la fille elle joue la comédie ou non. Et puis bon, ça donne une mauvaise image des goudous ça, c'est nul.