Les philosophes qui ont rendu la vie si nulle

Annotation :

Cette oeuvre est non seulement une aberration historique: elle nous fait croire que Socrate n'a pas mérité d'être condamné pour avoir corrompu la jeunesse, alors que deux de ses élèves ont participé quelques années plus tôt à un coup d'état qui a conduit à la mort de milliers de personnes...
Mais aussi une aberration philosophique: elle nous donne des pensées "rassurantes" sur la mort, dévalorisant la vie au passage, l'air de rien (à la manière habituelle de Platon).
Bref, Aristophane avait raison dans ses Nuées, Socrate (et Platon) est un enfumeur de première.

Annotation :

Dans ce petit livre d'apparence aimable et jolie, trop mignon pour faire du mal, se cachent les bases d'une philosophie dangereuse qui déprécie le corps et le sépare de l'âme. On pose les fondations de la philosophie chrétienne qui imposera pendant des millénaires l'idée que tout ce qui vient du corps est mauvais, tout ce qui vient de l'âme est bon. Et ce qui suit: tout ce qui vient du corps est faux, tout ce qui vient de l'âme est vrai. Il faut préférer la mort à la vie, la vie n'a de sens que pour la mort...
Du grand n'importe quoi.

Annotation :

Voilà les absurdités qui s'en suivront. Une apologie de l'esprit, complètement abstraite.
Seul l'abstrait a encore un peu de valeur chez ces philosophes.
Comment, la vie réelle? Le corps? Bah, c'est dégoûtant, qui prendrait la peine de réfléchir une seconde dessus?
Quoi, le corps aurait un lien avec l'esprit? Quelle blague! Nous savons bien que c'est absurde! Le corps est animal, tandis que l'esprit est divin... Rien à voir!
Bref, une philosophie tout-à-fait inutile, doublée d'un narcissisme outré.

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Pfff. Misogyne!

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Ah, ce cher Kant! Une petite merveille de réflexion, un travailleur hors pair, mais avec une personnalité si fade, si fade. Hormis pour la philo, il ne sait plus réfléchir.
Si peu fait pour la vie. Si courageux dans le travail, prêt sans doute à se torturer des heures pour trouver la suite logique d'une idée, mais si peu courageux pour vivre, pour être son corps. Ce qu'il dit sur les femmes et sur la sexualité montre bien ce qu'il est au fond: même s'il se prend pour un empiriste, c'est un idéaliste doublé d'un rationaliste, qui ne supporte pas l'idée de ne pas valoir plus par nature qu'un rat ou qu'un ver de terre.
Encore un palais bâtit sur du sable.

Annotation :

Je ne comprends pas ce mec.
Chaque fois que je lis un passage de lui, je me dis "la vie, ça vaut vraiment pas le coup".
Comment il a fait pour écrire que de livres comme ça, et ne pas se suicider? Mystère.

Annotation :

Bon alors là, la vie est nulle pour tout le monde, sauf les philosophes.
Car oui, pauvres cloportes, si vous n'avez pas bien compris le machin de la réflexivité de la conscience, Husserl le dit clairement, vous n'existez pas davantage qu'un petit caillou.
Alors au boulot: Méditations Métaphysiques, Seconde méditation, hop hop hop!