Les pires personnages féminins d'animation japonaise

Annotation :

Clannad, toi et ta suite Clannad after story, vous êtes l'exemple-type de ce qui ne va pas dans beaucoup d'anime japonais.

Le harem, en soi, est critiquable, mais il apporte un élément clairement bon : les personnages féminins étant nombreux, ils doivent se distinguer les uns des autres. Exit donc le syndrome de la Schtroumpfette, les personnages féminins ont chacun une personnalité, ouééééé !

Sauf que.
SAUF QUE.

Régulièrement, innocemment, l'auteur nous refourgue une bonne pelletée de conneries sexistes, souvent au détriment la caractérisation des personnages qu'il a lui-même réalisé.

Un match de baseball ? Mais les femmes vont évidemment rester dans les gradins et soutenir à grand renfort de "gambatteeeeeee" les hommes, les vrais !
Pour être juste, cela n'arrive que dans la saison 2, dans la saison 1 les filles jouent aussi, mais la seule qui y est forte (Tomoyo) s'en excuse presque et "souhaiterait frapper comme une fille". Ben oui "paske lé fiiille c fragil et sa c pa fair du vré spor !" (https://youtu.be/Bs3nM5aa7Bs?t=375)

Envie de se marier ? Il faudra d'abord que le prétendant convainque le père et que celui-ci donne son accord ! La fille n'a pas son mot à dire. La mère n'a pas son mot à dire. Même pas un "gambatteeee" des gradins !

Et évidemment, l'homme travaille, la femme reste à la maison ! Ce n'est pas un problème en soi, ce schéma peut exister, mais le fait qu'il soit là "de base", sans être même un sujet, démontre les défauts fondamentaux dans la pensée des scénaristes. Pour illustrer, voici l'un de ces excellents passages de la série :
"-Tu es sûre de vouloir trouver un travail ?
-Oui. Bien sûr je ne négligerai pas les tâches ménagères !"

gnnneuh paske cé une fiiiille, donc cé elle ki fé la véssèle !

Annotation :

Un univers où tu trouves des personnages féminins aussi puissants ... mais où tu les traites comme des créatures faibles dans les dialogues.

Entre les viols dont la dépiction ambigüe questionne fortement sur l'objectif recherché (montrer un monde dur et dangereux, ou faire un fanservice immonde ?), les phrases à la con du style "tu es un garçon, tu dois protéger les filles" (...pourquoi spécifiquement les garçons ? et spécifiquement les filles ? la phrase "tu es fort, tu dois protéger les faibles" ne serait pas bien meilleure ?"), les seins énormes de la moitié des personnages féminins qui me donnent la fâcheuse impression d'être pris pour une bite sur patte..

Vraiment dommage, car l'anime est qualitatif sur certains points. Pas celui-là.

Annotation :

Le syndrome de la spectatrice est valable à 100% pour ce bon vieux Olive & Tom.
+
Les phrases toutes faites à l'égard des garçons aussi.
+
Et si on rajoutait un peu de violence pré-conjugale avec ce magnifique passage où Jun Misugi (un personnage toujours présenté comme classe, sérieux et intelligent) frappe sa future copine pour rien, sans qu'elle ne se révolte et avec une mise en scène qui laisse supposer qu'il n'a pas tort de le faire ? :D

Annotation :

La scène de la brosse à dent omg.
Beaucoup trop de fanservice.
Beaucoup. trop.

Notez qu'il y a des avis contradictoires intéressants dans les commentaires, je suis peut-être passé au travers d'un second-degré ou d'un mindfuck philo.

Annotation :

Qu'on me comprenne bien : Le monde de One Piece est plein de personnages féminins attachants, même si je trouve qu'on fait beaucoup de surplace maintenant pour les personnages féminins principaux.

Mais l'évolution des personnages féminins est assez risible. Leur croissance mammaire est telle qu'on se demande si un kiné leur retape le dos tous les soirs.

Annotation :

Orihime. La gambatte-girl à son paroxysme. Alors oui, elle est sympa, oui elle n'est pas toujours totalement inutile, mais c'est triste de voir ce personnage faire si souvent le poteau qui commente les actions du héros ou quand elle n'est pas une demoiselle en détresse, destinée à devenir la copine du héros alors qu'il l'ignore tout au long de l'histoire.
Rukia est un personnage beaucoup plus construit, et avec une bien meilleure alchimie avec Ichigo, je trouve.

Notez aussi que j'avais initialement placé là Matsumoto, pour son unique rôle de fanservice, sans impact sur l'histoire. Après un commentaire avisé en-dessous de ce top, j'ai préféré échanger avec Orihime.

Annotation :

Quand les romances commencent alors que rien ne préfigure une affection amoureuse du personnage féminin pour le héros principal, c'est en général qu'il y a une couille dans le potage.

Annotation :

J'aime beaucoup Slam Dunk, mais soyons en conscient : le personnage de Haruko n'est rien d'autre qu'un love interest. Alors elle est mignonne, mais c'est tout, rien d'autre à signaler sur elle. Syndrome de la spectatrice.

Annotation :

Rin et Daikichi.
Non, pas la petite Rin et le grand Daikichi de l'anime, qui sont d'excellents personnages.
Je parle de la Rin et du Daikichi du manga. Celui que vous ne devez PAS lire. Celui qui arrive à détruire ses personnages RETROACTIVEMENT.

Annotation :

Les personnages féminins de DBZ ne sont pas foncièrement mauvais.

Mais leur stagnation en puissance et leur mise à l'écart de l'action au fur et à mesure de l'histoire est problématique.

Ainsi, C18 est le personnage féminin le plus puissant de l'univers, alors qu'elle n'atteint même pas le top 10 au final (15e selon les échelles de puissance dans l'arc Buu).

Annotation :

Un excellent personnage (Haruhi), mais aussi un autre absolument affreux (Mikuru).

Annotation :

Énorme point noir de la série, le traitement des personnages féminins est IM-MONDE. C'est d'autant plus dommage que le personnage principal est amusant à suivre.

Quasiment tous les personnages féminins sont oversexualisés.
Certains ont au moins la décence d'avoir un background un poil intéressant qui leur permet de ne pas être qu'une paire d'oppai, mais ce n'est pas le cas de Shera, l'elfe. L'un des pires persos ever.

Annotation :

Alors là, nul problème de sexisme, mais il fallait que je parle du personnage de la mère.
Spoiler alerte : Je crise.

Le traitement de ce personnage est NUL. NUL. NUUUUUUUUUUUUUUL.

Nan mais D’OÙ tu pardonnes à ta MÈRE de t'avoir ABANDONNÉ parce que "ouais mais tu comprends c'était pour que tu sois meilleure au badminton".
NAN MAIS D'OÙ !!!! SCÉNARISTES EN CARTON !

Je rappelle que cet anime se prend vachement au sérieux hein, c'est pas du second degré, et c'est pas du over-the-top volontaire. Il se veut véritablement crédible psychologiquement.