Les VHS qui ont tourné en boucle quand j'étais gosse

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Petite pépite du cinéma d'horreur, j'ai une affection toute particulière pour le film d'Anthony Hickox. Il a surement mal vieilli par bien des aspects, mais on ne pourra pas lui enlever son originalité, sa générosité et son amour inconditionnel pour le cinéma d'horreur. Et le casting compte également un nombre incalculable de trognes bien connues venant essentiellement de la télé.

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Suite directe du premier épisode, Hickox emmène cette fois-ci ses héros à travers le temps pour revisiter à sa sauce comico-gore les classiques du genre. Plus décomplexé dans l'humour et le n'importe quoi, le film compte sur une galerie encore plus impressionnante de têtes connues, avec notamment la présence de Bruce Campbell dans une scène absolument hilarante. À noter également un duel à l'épée génial durant lequel les combattants passent d'un univers à l'autre en pleine joute, troquant costume et perruques à chaque changement !

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À mon époque, on n'avait pas encore la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, mais on avait Willow ! Film d'Heroic Fantasy culte des années 80, le film se révèle extrêmement distrayant et très impressionnant pour l'époque. Si tu ne connais pas encore Willow et surtout ce bon vieux Mad Martigan, vas-y, lance toi !

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Pas revu depuis que je suis gamin mais j'adorais ce petit film d'espionnage flirtant beaucoup plus du côté de la comédie. J'ai surtout en mémoire les apparitions hilarantes de Stanley Tucci dans le rôle d'un petit gangster minable se faisant victimiser par les très cools Dennis Quaid et Kathleen Turner.

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Avec un pitch aussi improbable que parfait, L'aventure intérieure est un concentrée de tout ce qui se faisait de mieux dans les années 80, exploitant au maximum son concept pour enchaîner les idées toutes plus géniales les unes que les autres. Tu rajoutes le duo mythique formé par Dennis Quaid et Martin Short et tu obtiens la machine zéro défaut !

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Adaptation officieuse du Prix du danger d'Yves Boisset plutôt que du roman de Stephen King, Running Man est le film que tu es obligé d'adorer étant gamin ! Punchlines mythiques, violence décomplexée, critique hypocrite de la télé poubelle puisque totalement racoleur... le film coche toutes les cases de la série B bas du front. Et Scwharzy et diablement sexy en spandex jaune !

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Bon je sais qu'il est de bon ton de défoncer ce film mais je l'adorais étant gosse... alors que de sinistre mémoire, le film enchaîne les allusions cul les plus malsaines durant 1h30 ! Mais j'ai surtout en mémoire la transformation finale de Jeffrey Jones qui me terrifiait littéralement !

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Tremors n'est pas juste un film de monstre lambda. Il est fait avec un savoir faire et amour du genre qui le hisse au dessus du tout venant. C'est surtout sa galerie de personnages qui marque les esprits. Les habitants de Perfection sont tous très bien caractérisés et l'alchimie entre les personnages fonctionne à merveille. Le duo formé par Kevin Bacon et Fred Ward en tête.

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Le postulat est classique : celui du poisson hors du bocal ! Trois potes citadins en pleine crise de la quarantaine se lancent dans un séjour pour conduire un troupeau de vaches à travers les plaines du Midwest à dos de cheval. Si les situations comiques s'enchaînent avec un rythme soutenu, le film est bien plus profond qu'il n'y parait avec des personnages très bien écrits qui permettent de mettre le doigt sur certains maux de nos sociétés actuelles dans lesquelles plus grand chose ne fait sens. Oscar du meilleur second rôle pour Jack Palance et apparition de Jake Gillenhaal gamin en bonus !

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Revu assez récemment, j'ai toujours beaucoup d'affection pour ce petit film d'horreur. Mettant en scène des gamins, le film est pourtant assez malaisant et sans compromis. Son intrigue se déroule de manière assez étrange, brassant les genres horrifiques (film de monstre, de zombie, home invasion...)et se permettant des ruptures de ton, tantôt drôle, tantôt glauque. J'ai en mémoire ce zombie sortant du mur qui me terrifiait et le fameux "Tu as été méchaaaaaaant !" Fun fact : le rôle principal est tenu par Stephen Dorff ado.

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Classique indémodable. Vu et revu, encore et encore.

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Le monument, l'incontournable Predator, évidemment. Pourquoi je regardais ce film étant enfant reste un mystère pour moi ? Mais quel chef d'oeuvre. Je ne réalisais pas encore à l'époque toute la maitrise de la mise en scène de McTiernan, son incroyable capacité à créer des espaces dans le chaos, mais ce film avait un véritable effet hypnotique pour moi. En encore aujourd'hui. Predator, c'est le genre de film que je regardes jusqu'au bout si je retombes dessus.

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J'aime beaucoup Predator 2. Clairement je le trouve sous-noté sur sens critique ! Si Stephen Hopkins n'est pas McTiernan, il s'en sort malgré tout avec les honneurs, parvenant vraiment à retranscrire cette ambiance suffocante présente dans le premier épisode. Dans ce film, Los Angeles est moite, dégoulinante, poisseuse... La guerre des gangs qui agite la ville, le style des flics, la team de Gary Busey... j'avais vraiment l'impression que cet épisode était un film futuriste, une sorte de vision pessimiste et hardcore d'un LA fantasmé des années 2000. Et cette scène d'intro...

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On retrouve Stephen Hopkins à la réa de ce polar urbain nerveux et sans concession semblant surgir des années 70. Un groupe de pote fait un détour par un quartier pourri et se retrouve témoin d'un meurtre avant d'être pourchassé toute la nuit. Casting 5 étoiles pour un film dont la tension ne retombe quasiment jamais. Et derrière le divertissement, une réflexion pertinente sur la gentrification et les ghettos. "Depuis le début de la soirée, on n'a jamais été à plus de 10 bornes de chez toi" dira l'un des personnages à son pote.

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Si tu n'as pas voulu faire partie de la bande de Mickey et de ses potes étant gosse, t'as raté ton enfance !

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Trau-ma-ti-sé par ce film que j'ai vu bien trop jeune. Il était enregistré sur la même cassette que Dumbo, pour donner une vague idée de mon âge ! Revu bien plus tard avec effet madeleine de proust garanti. Je ne l'avais vu qu'une fois mais toutes les images étaient encore gravées dans ma mémoire. Il reste à ce jour mon préféré de la saga. Sa BO y est pour beaucoup aussi, ambiance caribéenne aussi décalée que malsaine !