Livres lus ou à lire incessamment sous peu en 2016

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Livre trouvé au hasard chez Boulinier. Je connaissais l'auteur pour son engagement anti-tiers-mondiste, et j'ai été surpris de ce quasi conte fantastique, dans le même genre que Zazie dans le Métro. Mais on a l'impression qu'il prend plus de plaisir à écrire, que le lecteur à lire.

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Lecture en cours suite à de nombreux échos positifs. Rythme de narration sympathique, mais pour l'instant pas grand chose de plus. On se dirige vers un 6.

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Oeuvre débutée, c'est difficile d'y entrer pour l'instant.

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Acheté, pas commencé.

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A première vue sympa et beau, puis mignonnet, puis carrément chiant. C'est toujours la même chose: arrêtons de penser + la nature c'est cool

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Acheté, pas commencé.

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Aussitôt entamé, les pages s'enchaînent. Le football comme je l'aime. Les auteurs intellectualisent l'intellectualise mais réussissent aussi très bien à vulgariser une véritable connaissance du foot.

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Acheté sous l'insistance d'un ami plutôt fiable niveau lectures. Un projet d'écriture extrêmement intéressant, une écriture difficile mais qui garde un style particulier malgré la barrière de la traduction en français. Je reste néanmoins un peu sur ma faim, l'auteur semble prendre la pose plus qu'autre chose.

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Ambiance post-apocalyptique, dispositif théâtral épuré, puissance du langage.

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Intéressant mais ça va prendre de déchiffrer tout ça

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Entamé, pas emballé, faut que je m'y mette

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Il s'inscrit dans une tradition historiographique précise, celle du tiers-mondisme et de l'anti-tiers-mondisme (celui de Pascal Bruckner et Le Sanglot de l'Homme Blanc). Mabanckou ne donne pas de réponse, ni d'élément franchement novateur. Mais les anecdotes qu'il tire de son expérience et son interprétation des écrits sur l'Afrique sont intéressantes et plaisantes à lire.

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J'ai lu la moitié. J'étais franchement emballé en achetant le livre. Il faut dire que j'adore l'auteur et ses pièces de théâtre. Les 30 premières pages étaient encourageantes mais tout le livre repose sur un procédé unique, ce qui lui donne un aspect d'exercice de style. Mouawad semble prendre la pose en montrant sa faculté à décrire chaque scène par le biais d'animaux (écrits en latin pour que le lecteur devine). A petite dose c'est génial, mais à chaque page c'est vite lassant et ça casse le rythme du roman d'aventures souhaité à l'origine. A moi de le terminer pour changer de point de vue.

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Un livre amusant à lire, surtout plusieurs décennies après. Certains chapitres sont complètement dépassés, obsolètes, mais sa faculté d'interprétation et de clarification est impressionnante. Il manque des gens comme lui de nos jours. Seul petit reproche, sa tendance à employer le paradigme marxiste (à savoir "petit bourgeois" et "ouvriers") beaucoup trop clivant, voire manichéen.

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L'auteur n'a pas parole d'évangile mais il éclaire complètement la situation en Afrique et au Moyen-Orient, dans les pays dits "décolonisés". Sa plume est acerbe mais pas moins claire et il identifie l'ensemble des coupables de l'agonie africaine. La première partie du livre s'intéresse au décolonisé qui a vécu les indépendances mais est resté dans son pays. Celle-ci est extrêmement bien menée et n'est pas aussi polémique que la deuxième, qui s'intéresse aux immigrés et à ses enfants. Dans celle-ci, l'auteur fixe un idéal-type, quitte à choquer le lecteur. Il généralise volontairement. Les stéréotypes du père immigré qui bascule dans l'alcool ou de son fils ultra-contestataire ne sauront décrire une réalité entière. Le problème de cette partie est que l'auteur est vieux, un peu aigri, et qu'il écrit il y a 13 ans, beaucoup de choses ont changé. Cette deuxième partie est difficilement acceptable de nos jours, mais il mène des raisonnements plus que cohérents (mis à part son mépris incroyable vis-à-vis des femmes voilées).