Livres (re)lus en 2021

Annotation :

01/01/2021

Livre très intéressant qui traite de nombreux thèmes, mais surtout de la manière dont on peut juger quelqu'un et le condamner simplement parce qu'il ne pense pas comme les autres. Ici Socrate, en procès sur la base de simples soupçons qui n'ont jamais été prouvé par la logique puis finalement condamné par des juges qui préfèrent ne pas se remettre en question. Ils se complaisent ainsi dans leur bêtise intolérante.

Pourtant, l'accusé détruit habilement la morale bancale de ses détracteurs et invite à plus de sagesse. Parfois sans pousser très loin dans la réflexion, tellement ses adversaires basent leurs attaques sur des contradictions flagrantes. Comme le fait de reprocher à Socrate d'être athée et de nier les dieux alors que ses dernières paroles sont : "mais voici déjà l'heure de nous en aller, moi pour mourir, vous pour vivre. Qui de nous prend la meilleure direction, nul n'y voit clair, excepté le dieu". Son dernier mot est "dieu".

Socrate n'a pas la même vision des choses au sujet de l'éducation, des dieux, de la politique ? Il est marginal face à la pensée majoritaire ? Alors il est un ennemi dangereux, trop libre-penseur, qui doit être éliminé. C'est un triste lien avec notre société actuelle où là aussi, même la morale la plus noble et la logique la plus solide, ne suffisent plus.

Une citation : on a souvent rapproché Socrate et Jésus. Tous deux ont été condamnés et exécutés par leur peuple, au nom des institutions politiques et religieuses. Tous deux ont été soupçonnés de s'en prendre à ces institutions, d'offenser les traditions sur lesquelles elles reposaient, de répandre des opinions dangereuses, d’exercer une influence pernicieuse.

Annotation :

20/02/2021

Ce n'est jamais barbant de lire un livre sur un survivant, on y apprend forcément quelque chose.

Je justifie ma faible note en vous disant que c'est un livre qui ne sait pas maintenir son rythme. Des parties plus ou moins longues sont utilisées afin de parler de la vie de Buzyn bien après sa tragédie. Notamment la narration d'un marathon à un age avancé.

Annotation :

12/03/2021

On a tous une image précise de Merlin, que ce soit celui du dessin animé ou la version comique de Kaamelott. Mais on ne connaît pas réellement Merlin. Le livre essaye d'en faire son portrait, parfois en faisant le lien avec de vieilles légendes ou de futiles rumeurs.

Un voyage intéressant et enrichissant dans l'ère Arthurienne. Même si on a l'impression d’ingurgiter un livre d'Histoire plus qu'un roman.

Annotation :

25/04/2021

Avec ce soldat qui s'en va pour prendre son poste dans une forteresse loin de tout, l'auteur ne fait qu'un admirable parallèle avec une phase importante de notre vie : quitter le nid, dire au revoir à maman et à papa, prendre son envol, entrer dans la vie active, devenir adulte.

La forteresse est la représentation de notre lieu de travail. On y passe toute sa vie, plus que dans notre propre demeure. Les collègues sont les personnes que nous voyons le plus, bien plus que les membres de la famille.

Les jours passent et se ressemblent, tandis que le fleuve du temps continue de faire son œuvre. En un instant, notre sablier se vide et nous devenons vieux.

Beau et tragique.

Annotation :

04/05/2021

Le présent ouvrage ne constitue pas une bonne lecture pour en apprendre davantage sur le cinéma. L’évolution de la culture cinématographique y est rarement appréhendée de manière intelligente, notamment parce que le livre aborde une orgie de thèmes trop divers et variés pour tous les traiter correctement. En revanche, il est le meilleur support possible pour traiter ce souci, presque répugnant il faut le dire, qui fait du phénomène cinéphile un repaire peu accueillant. Une partie de ce livre essaye de définir cette notion vague de « la cinéphilie » et apporte son jugement sur différents profils de spectateurs. Un exercice qui a malheureusement entraîné mon esprit dans les endroits les plus sombres de SensCritique, avec ces drôles de monstres orgueilleux et sournois : les cinéphiles.

La cinéphilie telle qu’elle est exprimée peut à la fois être la parole de la noblesse culturelle ou l’expression de l’arrogance. Dans le paysage cinématographique, le statut de « cinéphile » est presque intouchable. C’est un terme qui sert de qualification intellectuelle pour échapper à sa simple condition de consommateur. Depuis toujours on s’accorde à soi-même ce titre, s’octroyant par la même occasion une place favorable et prestigieuse au-dessus d’une masse peuplée de gens ordinaires que nous définissons également nous-même. Une attitude pédante qui engendre une adoration maladive pour une partie du cinéma et une haine pour l’autre. Une adoration maladive pour les membres de son « espèce » et une haine pour tous les autres. C’est un découpage des spectateurs pour les classifier entre les dignes et les indignes. C’est-à-dire adopter un regard accusateur à la fois pour les œuvres et les personnes dans le but de se façonner une identité noble. Une identité souvent hypocrite qui vient forcément avec le comportement qui va avec, notamment un mépris sans limite.

Pour ces « éclairés » les plus orgueilleux le point commun est de ne jamais se retrouver dans la position du « spectateur sans qualité » car cette catégorie de spectateurs subi forcément un regard accusateur et méprisant. Sans doute est-il capable de regarder de tout, de faire la part des choses, d’apprécier les deux faces du cinéma, mais son ouverture d’esprit pour l’ensemble de sa passion est considérée comme une tare à éradiquer.

Annotation :

16/05/2021

Livre assez riche qui ne reste pas constamment focalisé sur Godzilla, mais sur le genre monstre en général.

Il s'agit de démontrer le lien intime qui unit le réel au fictif, et comment ces deux notions s'influencent mutuellement. Godzilla et ses avatars existent pour incarner un conflit ou une croyance populaire. C'est un bestiaire enfanté autant par notre imaginaire que par nos pires erreurs.

Un livre que tout fan du Kaiju Eiga doit posséder.

Annotation :

31/05/2021

Michael Porter, soit le nom que l'on entend le plus dans les études de communication. Ces théories sont approuvées par les entreprises et constituent souvent les fondements de leurs stratégies.

La chaîne de valeur est une analyse qui consiste à déterminer pour chaque DAS les activités qui contribuent le plus à la valeur ajoutée. Il s'agit ni plus ni moins de l'élément qui va permettre ou non l’augmentation de la marge de l’entreprise.

Annotation :

04/06/2021

Annotation :

23/07/2021

Annotation :

02/08/2021

Annotation :

21/08/2021