Mai 2018 / Musique

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Sous des aspects d'EP 'ricain, avec un blaze simili-A$AP, ce STEREOTYPE réussit en 6 tracks à faire résonner une musique bien produite, chiadée aux oignons, réussie dans son genre. De quoi donner envie d'en entendre plus.

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Album posthume d'un des grands patrons du rock, s'en échappe de grands morceaux qui témoignent de tout le legs qu'il a laissé à la musique rock US, qu'elle soit hard metal ou grunge. De ces artistes qui confinent au génie.

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Etrange cette tendance qu'ont les grands groupes, dont Arctic Monkeys, de produire des albums low-fi (Reflektor d'Arcade Fire, A Moon Shaped Pool de Radiohead, Music Complete de New Order). Et pas vraiment stimulant.

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En écoutant le piano marié aux violons de "House of Woodcock" et les cordes pincées aux accents pendereckiens de "Barbara Rose", s'exprime tout ce qui tient cette superbe B.O., entre classicisme et audaces modernes.

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La rencontre d'un des plus éminents compositeurs de musique "savante" et d'un des meilleurs guitaristes rock actuels donne un album habité par les ténèbres, vêtu du génie de ses auteurs et marqué du sceau consubstantiel de la Musique.

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Par-delà l'érotisme de sa pochette, un album qui postule sur une composition ultra bien calibrée (parfois trop, mais le plaisir de son harmonie facilite la traduction en danse) et des tracks au destin de tubes.

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Le kiffe, qui se trouvait déjà dans "17", tient à l'hétérogénéité de ses styles musicaux, faisant bondir l'auditeur d'un univers à l'autre au fil des tracks. Se dessine pourtant l'identité multiple, généreuse et street-a-like de XXXTENTACION.

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Après avoir écouté et adoré 2 albums ce matin ("Her" et "?"), ce 3e souffre de la comparaison et laisse un souvenir assez fade. De la musique chalala (plaisante, parfois, à certaines heures) qui ici prend peu sur moi.

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L'énergie des Ogres de Barback, après tant d'années, est toujours intacte. S'en veut pour prouve le beau morceau "Latchoska / Dos miné / Lo rainal e lo merle", établi à l'énergie dansante. Le reste, dans la même veine, est un feu généreux.

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Joliment interprété avec la voix délicate de son chanteur, à l'issue de l'écoute, ne reste qu'un fumée de belles chansons, ordonnées en chapelet, dont le parfum sculpte l'écume. Écume fuyant et évanescent.

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Assez anecdotique, malgré la jolie voix de son interprète principale, l'album m'a déçu sans détour dès lors qu'est apparu la reprise de "Where Did You Sleep Last Night?" de Nirvana, défait de sa fièvre sombre et enrobé d'une joliesse FM.

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Pétri aux punchlines, à la plume d'acier à fleur d'alliage, avec des guests type VALD, Lorenzo signe un LP qui devrait résonner dans les caisses, sans pour autant -excuse my french- marquer les esprits à long terme.

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Portant bien son titre de "CLUB...", cet LP carbure à l'énergie des dancefloor XXIe siècle, battu en brèche par les beats profonds, les paroles au scalpel et la densité brute des morceaux. Reste que la fièvre espérée ne prend pas totalement.

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Moby est devenu quelque peu la risée des techno-philes. Pourtant, à l'écoute de cet LP, on découvre que son talent de mélodiste est non seulement intact mais en plus enrichi d'une sorte de singularité, jusque là rarement révélée.

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Porté par des textes éminemment sympathiques, débités avec un flow sûr, entre Tryo et le rap game, ce "Terminus", 3e LP, embraye une belle vitesse pour son auteur. Mais ça manque d'accélérations fulgurantes.

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Présenté étonnamment en 3 parties, ce single qui sonne le retour des BEP offre à l'été 2018 un de ses tubes et établit, en même temps, un hymne Black Power contre le racisme croissant aux Etats-Unis.

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Belle musique d'accompagnement pour des journées d'été, chill et swaggy. De quoi insuffler une énergie en feutrine pour des vacances douces. Mais rien de sensationnel ni d'extraordinaire pour la mémoire musicale.

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Madeleine Peyroux est une des plus éminentes chanteuses de jazz classique, contemporaine. Sa voix old school et son goût délicieux des reprises se goûte sans déplaisir ni mauvais goût aucun dans ce "Careless Love".

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La moitié des White Stripes signe son 4e album solo, plaisant pour la qualité de ses compositions et le plaisir très sensible de leur interprétation. Reste que, comme amputé, l'album manque en son sein d'instants forts.

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Enfin ! Après 2 EP qui laissait attendre du très bon, Mathilde Gerner sort son nouvel album. Qui est à la hauteur de la beauté pop de ce qu'on pouvait attendre. A fleur de peau et proche, plus que par sa seule image, de la J-pop.

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Avec ce titre, qui peut faire penser au merveilleux "Morning in Japan" de Fakear, quel désenchantement quand je me suis rendu compte que ce n'était, finalement, qu'un ersatz de tube FM, sans aspérités ni particularités.

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Conseillé par un camarade de cours de théâtre, cet album qui oscille entre les textes de Gaël Faye et le flow de MC Solaar, avec une verve propre à la Canaille, m'est apparu moins singulier et frondeur que ce que j'espérais.

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Ce groupe capverdien, découvert grâce au sublime "Juventude em marcha" de Costa, m'a plongé dans la coladeira et fort de morceaux comme "Labanta Bravo" et "Pépé Lopi" résonne par sa beauté cristalline et sa saudade intestine.