Marillion pour les nuls : une sélection d'albums noirs à emporter

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C'est un album essentiel, original, raffiné encadré par deux titres inépuisables : "Gazpacho" majestueux, titre à tiroirs, et "King", émouvant, triste, épique, au bord de la folie

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Double album riche et complexe, aux titres survoltés et passionnés, avec en tête "Neverland", si épique, hypnotisant, ou "Invisible man", à l'introduction ultra travaillée jusqu'à son développement si déchirant, ou encore la pièce progressive et incontournable : "Ocean cloud"

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Paru en 1994, c'est l'album qui t'embarque loin. Un voyage, une lente descente puis une rédemption.
Voilà

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Album détesté par la plupart, comment passer à côté de ces pépites, de ces titres rageurs, de ces tubes ? Comment passer à côté de "These chains", lumineux, Beatlesien, de "Three minutes boy" ou du surpuissant "Cathedral walls" ??? Marillion ressort les orgues, les mellotron, les guitares sales, et font de la musique. C'est un album génial controversé à cause de son mixage "original" - d'où sa nouvelle version "Radiation 2013" - moi, que veux-tu j'adore la version 1998, même si la version 2013 offre plus de "clarté", clairement, comme dans "Under the sun" ou "Answering machine" mais va perdre au change avec "Three minutes boy" avec une voix plus émouvante dans sa version originale.

Selon moi un des meilleurs albums de Marillion, un nouveau son, un album puissant, un album solide...que voulez-vous de plus ?

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L'album dense, riche, et noir. contre ce monde brutal, individualiste et capitaliste. Une vrai immersion, assez proche de son grand frère "Brave", triste, mélancolique et rageant. Ils ont eux aussi fait leur Greta Thunberg

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"This strange engine" est un album rempli de perles, avec comme particularité un son avec plus de guitares acoustiques, ce qui lui donne cet aspect plus léger.
L'ouverture "Man of a thousand faces" est un titre en plusieurs parties, au final époustouflant, puis suivent de superbes titres, des classiques, "Estonia", "Memory of water", "80 days", "An accidental man", puis 30 minutes progressives et épiques : "This strange engine"

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Suite à "Less is more", Marillion part sur les routes en offrant d'autres versions de leur catalogue, dans des versions retravaillées en mode acoustique, voire repensées comme la magnifique nouvelle version de "Hard as love", c'est la version déchirante de "Out of this world"
Un magnifique double live acoustique, l'album par lequel on peut faire découvrir ou découvrir leur univers

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Pas l'album le plus abordable de Marillion, puisque c'est un double. Deux albums longs qui pourtant regorgent de moments poignants tels "Trap the spark", "This train is my life" ou le titre éponyme "Happiness is the road".
Et c'est ce qui me plait dans cet album, une forme de lumière émerge au milieu de toute cette mélancolie. C'est aussi un album où tout le savoir-faire de Marillion est là, condensé, maîtrisé, au risque après de se répéter...

Donc un très bon album si tu désires creuser l'univers Marillion

Et oui, l'essentiel c'est le chemin.

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Pas l'album le plus représentatif de Marillion, voire même détesté par les fans. Marillion, en 2001, revient chez EMI, pour cet album. Plus pop, plus rock, plus plein de tout, de sons tous azimuts, et pourtant assez jubilatoire. Les chansons sont bien écrites. Il nous offre une autre face, c'est pourquoi il figure dans cette sélection.

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En s'allégeant, Marillion revisite quelques titres et c'est le miracle : écouter la version originale de "Hard as love" paru sur l'album "Brave", et écoutez la transformation opérée sur "Less is more". Ils en ont fait une indispensable et impensable pépite.

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Marillion est mode pilote automatique. Entendez par là qu'ils enchaînent les plans comme ils savent bien faire, un peu en roue libre, avec des motifs qui n'ont rien à voir entre eux parfois, ou sans saveur. Cela sonne bien, c'est maîtrisé, mais personnellement, cela ne me touche pas.

Les titres longs s'égarent et viennent diluer mon attention.
On pourra saluer l'audace d'un "Gaza" avec son thème politique très fort, mais "Montréal", "Pour my love" et "The sky above the rain" n'arrivent pas à me procurer même un début de demi-molle, et c'est embêtant car cela représente tout de même 47 minutes où je résiste, pour 3 titres seulement (19 minutes), soit un lot de titres poignants comme "Lucky man", "Power" ou "Invisible ink", où je vibre enfin.

Et c'est peu, t'avoueras.

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Deuxième écoute aujourd'hui.
On peux déjà regretter le saucissonnage de l'album en 18 plages de 2 mn environ sur Deezer...
L'effet up-tempo se fait ressentir. L'ensemble sonne bien, on est dans du Marillion maitrisé et connu, peut-être un peu trop. Mes premières remarques vont aux textes et au chanteur, qui machouille ses paroles par moments. Cela a tendance à m'énerver, je ne comprends rien à ce qu'il raconte. Je trouve qu'il en fait trop, qu'il surdramatise ce qu'il chante. Aussi, chanter sur le covid, c'est un peu gnan gnan je trouve. J'ai aussi le sentiment que l'album est trop bavardeur...
Ma deuxième remarque va au guitariste. Il a l'air d'être perdu dans ses mélodies. Je trouve l'inspiration moyenne. Et puis par moments, il me rappelle Simple Minds

Voilà, premier ressenti après deux écoutes.
n.b. : je viens de réécouter "Anoraknophobia", et il est bien meilleur et mieux foutu (thèmes, mélodies etc...)

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Ils reprennnent la même idée que "Less is more", c'est à dire revisiter des titres, et leur donner un nouveau souffle. Ici, ils sont accompagnés par un petit ensemble de chambre.
Le premier extrait "Estonia" est arrivé à m'émouvoir, à me faire pleurer.
Je suis moins convaincu par le reste. Disons que l'exercise "rajouter des violons" n'est pas pour moi signe obligatoire d'amélioration.