Martinique

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« Jean-Pierre Fiard, vit et travaille en Martinique depuis 1967. Professeur de philosophie et ébloui par la splendeur de la nature tropicale, il a mené conjointement une carrière littéraire et scientifique. Il est auteur ou co-auteur de plusieurs publications techniques et rédacteur principal pour la botanique du dossier de classement au patrimoine mondial des volcans et forêts de la montagne Pelée et des pitons du nord de la Martinique. Persuadé que la protection de la nature doit passer par le savoir, mais aussi et surtout par le cœur, il s'est décidé à toucher un public plus large par l'image photographique en puisant dans le meilleur de ses nombreux clichés naturalistes. » (Jean-Pierre Fiard, « Éloge de Jouanacaëra », exposition à la Fondation Clément, 14 octobre - 6 décembre 2022)

Nul doute qu'avec le soutien des « héritiers Clément » (sic) et le concours des cultivateurs de banane et des planteurs de canne de la Martinique (voir infra, 'Le Grand livre de la biodiversité'), J.-P. Fiard œuvre au mieux en faveur de « la protection de la nature ». [Mais de qui, de quoi, au juste, cherche-t-il à la protéger ?]

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Mario MATTIONI (1922-2007)
Né le 14 mai 1922 à Udine (Italie). Il arrive aux Antilles en 1964. Diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Venise, professeur d'histoire de l'art et des techniques de construction, il reprend outre-mer le poste qu'il occupait à l'ORTF avant son départ de France. Dès lors, il entreprend une campagne de fouilles archéologiques qui l'amènent à découvrir, en 1971, cinq tombes Arawaks sur la côte nord-est de la Martinique. En 1968, il réalise le Musée départemental de Fort-de-France dont il devient le directeur ; charge à laquelle s'ajoute en 1972 la direction des Antiquités préhistoriques et historiques. Chargé de cours au Centre universitaire Antilles-Guyane, il enseigne l'archéologie régionale. Homme de communication et d'intuition, il connaît à fond le monde des Amérindiens après avoir effectué six séjours en Guyane chez les Indiens Oyampi et chez les Palicours. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire des Amérindiens, dont « Légendes et croyances des Indiens », paru en 1973, aux édtions Désormeaux. (Quatrième de couverture)

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I. Arawaks - Caraïbes - II. Pionniers - Flibustiers - Fort Saint-Louis - Milices martiniquaises -III. Iles sœurs - IV. L'Histoire maîtresse du présent et clé de l'avenir.

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1620
La 'Relation d'un voyage infortuné fait aux Indes occidentales par le capitaine Fleury avec la description des Isles qu’on y rencontre par l’un de ceux qui fit le voyage 1618-1620' est le plus ancien récit détaillé que nous possédions sur la vie et les mœurs des Amérindiens vivant aux Petites Antilles. Il précède d’une vingtaine d’années les premiers récits de missionnaires bien connus : Relations de l'île de la Guadeloupe (1647) du père Raymond Breton, édité en 1978 et l’Histoire générale des îles Saint-Christophe, de la Guadeloupe, de la Martinique et autres de l'Amérique (1654) du père Jean-Baptiste Du Tertre.
Il narre les aventures du capitaine Fleury, qui partit de Dieppe en juin 1618 pour les Indes, comme on appelait encore l’Amérique, et fut obligé de faire relâche d’avril 1619 à février 1620 sur l’île de la Martinique, avant de revenir en France en septembre 1620. Ce récit apporte de nouveaux détails inédits sur la civilisation amérindienne des Petites Antilles au début du XVIIe siècle, avant que ces îles soient colonisées par des Européens.
Découvert en 1991 seulement par Jean-Pierre Moreau dans les collections de la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras, l’auteur n’a, jusqu’à ce jour, jamais été identifié d’où son titre usuel d’Anonyme de Carpentras.
Le texte a été publié sous le titre Un flibustier français dans la mer des Antilles (1618-1620) par Jean-Pierre Moreau aux éditions Payot en 1994. (Manioc)

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ŒXMELIN Alexandre Olivier (1645?-1707?)
Médecin, flibustier.

http://www.manioc.org/patrimon/PAP11047

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LABAT Jean-Baptiste (1663-1738)
Dominicain.

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GÜET Isidore
Séjour en Martinique : circa 1890.

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1717
Jacques PETITJEAN ROGET (1914-1999)
Historien français, né à Saint-Mihiel (Meuse).
École Polytechnique. Officier d'artillerie, combattant de la France Libre. Officier de la Légion d'honneur.
Thèse sur 'La Société d'Habitation à la Martinique' (1980). Président puis président d'honneur (1989) de la Société d'Histoire de la Martinique.
'Histoire de l'Isle de Grenade en Amérique (1649-1659)' (1973)
En collaboration avec Eugène BRUNEAU-LATOUCHE : '[Dictionnaire des] Personnes et familles à la Martinique au XVIIe siècle', Société d'Histoire de la Martinique, 2 vol., Fort-de-France, 1983.
Nombreuses publications dans les revues scientifiques et les Annales des Antilles
(Source : Madras)

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RAYNAL Guillaume-Thomas (1713-1796)
Jésuite.

« Ce n'est pas au fond des forêts, c'est au centre des sociétés policées qu'on apprend à mépriser l'homme et à s'en méfier. Si un de nos marchands, dans une de nos foires, distribuait indistinctement ses effets sans garantie, sans sûreté à tous ceux qui tendraient leurs mains pour les recevoir, croyez-vous qu'il en reparût un seul avec le prix de la chose qu'il aurait achetée? Ce que des hommes, sous l'empire de l'honneur et des lois religieuses et civiles ne rougiraient pas de faire, un sauvage, affranchi de toute espèce de contrainte, ne le fera pas. »

« (...) il n'est pas dans la nature que ceux qui ne recueillent aucun fruit de leurs sueurs, qui n'agissent que par des impulsions étrangères, puissent avoir la même intelligence, la même économie, la même activité, la même force que l'homme qui jouit du produit entier de ses peines, qui ne suit d'autre direction que celle de sa volonté. »

« La terre, disent-ils*, est faite pour tous les hommes, aucun ne doit posséder la portion de deux. »
*Il s'agit, bien entendu, des sauvages.

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CHANVALON (de) Jean-Baptiste Thibault (1723-1785)
Administrateur martiniquais, né à Rivière-Salée.
Il séjourne en Martinique entre 1751 et 1756.
Selon Corzani (Dictionnaire encyclopédique Désormeaux), Thibault de Chanvallon meurt le 21 janvier 1788 (vérifier).

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[1774]

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Gabriel DEBIEN (1906-1990)

https://data.bnf.fr/fr/11898951/gabriel_debien/
https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1990_num_77_287_2787

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DANEY [DE MARCILLAC] Sidney (1810-1893)

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JANIN Joseph (1881-1948)
Ecclésiastique français, né à Chambéry. Il s'embarque pour Haïti en 1805 et y demeure jusqu'en 1918.
Le P. Janin prend possession de la paroisse de la Cathédrale de Fort-de-France le 1er juin 1918 ; il y passera seize années.
Élu Conseiller général le 28 mars 1934, il doit quitter Fort-de-France pour Paris. À peine a-t-il pris possession de sa charge, le P. Janin se met à l'étude des Archives de la Congrégation. Il en résultera principalement deux volumes : 'Le Clergé Colonial de 1815 à 1850, 1936, et 'Les diocèses coloniaux jusqu'à la loi de séparation', 1938. Il publiera encore, notamment, trois ouvrages : une 'Vie du R. P. Grizard', 1941 ; 'La religion aux Colonies françaises sous l'Ancien Régime', 1942 ; 'Ouvriers-Missionnaires', 1943. (Source : A. Cabon)

Annotation :

« Le dur travail dans un pays nouveau, l'éloignement de la Patrie, le voilier qui mouillait dans l'Anse [sic], la responsabilité d'un personnel nombreux, la lutte pour la défense d'un sol qui déjà recélait des tombes familiales, les exercices de milice : tout cela donnait au Blanc une fière noblesse à laquelle, le plus souvent, il restait digne.
La loi de l'hospitalité était sacrée. Il y avait les jours d'apparat et d'invitations : porcelaine et cristal scintillaient sur la table. La fête terminée, le menu ordinaire n'eut pas toujours déplut à un Spartiate. Les beaux meubles étaient pour la montre ; l'intimité était d'un réalisme quelquefois décevant.
À une humeur irascible, à fleur de peau, le maître mêlait une bonté qui faisait pardonner des écarts terribles.*
La femme devait se respecter : tous les trois mois, aux prônes des messes, on faisait lecture d'un édit du roi Henri II, de 1556, appliqué aux Colonies en 1708 : '« Les femmes qui cachent leur grossesse et laissent périr leurs enfants peuvent être punies de mort ».
La toilette était comme le graphique de la richesse ; la danse et même le théâtre soutenaient le diapason du rire ; les jeux allaient bon train, et l'on vit, à cadence régulière, des scandales et des ruines qui alimentèrent les conversations de salons et les réunions de carrefour. Quant tout semblait perdu, on prétendait sauver l'honneur par le duel, et l'on recommençait son existence. On avait toujours un ami à sa disposition pour apporter à la maison ébranlée son aide et son crédit.
L'instruction n'était pas pareillement départie : quelques aînés de famille partaient faire leurs études en France. Ceux qui restaient vivaient de l'acquis des ancêtres.
En 1790, les cinq plus riches négociants de la Guadeloupe ne savaient pas lire.
À Paris, leurs enfants ne tardaient pas à prendre goût aux usages de la Mère Patrie et à faire des conquêtes avec leurs charmes exotiques.
Ils s'infiltrent à la Cour elle-même où ils ne tardent pas à briller au point que le Chevalier de Saint-Georges pourra dire au Roi Louis XVI : « Sire, toute votre Cour est créole ». »

* La lecture concomitante du 'Code noir' est susceptible de fournir des éléments d'information complémentaires.
https://www.senscritique.com/livre/Le_code_noir_ou_le_calvaire_du_Canaan/228248

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DESSALLES Pierre-François-Régis (1755-1808)
Histoire des troubles survenus à la Martinique pendant la Révolution (1794-1800)

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LÉMERY Henry (1874-1972)
Avocat et homme politique français, né le 9 décembre 1874 à Saint-Pierre et mort le 26 avril 1972 à Paris.
Issu par son père d'une famille française fixée à la Martinique depuis le milieu du XVIIe siècle, il fait ses études secondaires au lycée de Saint-Pierre puis à Paris, au Lycée Louis Le Grand. Il devient avocat en 1898 et se lance dans la politique (PS) en 1906.
Parlementaire entre 1914 et 1940, il est au début du XXe siècle le premier Martiniquais à devenir membre d'un gouvernement en France. Éphémère garde des Sceaux en 1934, il est ministre-secrétaire d’État aux Colonies de juillet à septembre 1940, au début du régime de Vichy. Traduit devant la Haute-Cour de Justice, il est acquitté. Retiré de la vie politique, il reprend sa place au barreau, dirige le journal « Les Ambassades » et se consacre à la rédaction de plusieurs ouvrages d'histoire politique.
(Sources : Portail des bibliothèques de la CTM d'après Wikipedia ! - Historial antillais)

Annotation :

THÉSÉE Françoise, née BENOIT (1919-2017)
Historien française.

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SCHŒLCHER Victor (1804-1893)
Textes choisis et annotés par Emile Tersen, avec un avant-propos de Ch.-A. Julien et une introduction d'Aimé Césaire, Paris, Presses universitaires de France, 1948.

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Alphonse GARNIER (1794-1867)

« Quant à l'indemnité, le mot nuira à la chose ; on ne peut pas indemniser les colons qui avaient confisqué la liberté des nègres, ce serait au contraire les nègres, qui ont plus souffert, qui devraient être indemnisés ; mais on pourrait substituer au mot indemnité ceux-ci : secours accordés pour l'organisation du travail libre après l'abolition de l'esclavage. »