Matériaux cinématographiques de Guy Debord

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1902 - Cité dans l'aide-mémoire pour une histoire du cinéma, dans Hurlements en faveur de Sade

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1915

« Ex. Griffith, un des plus grands créateurs du cinéma, est raciste. Le type est à
abattre concrètement, mais Naissance d’une Nation, bien que faisant l’éloge du Klu Klux Klan, est un des dix plus grands films qu’on ait fait. » Lettre à Ivan Chtcheglov, le 22 novembre 1953 (à 22 ans)

Quels sont les neuf autres ? Hélas, il ne le dit pas.

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1920 - Cité dans l'aide-mémoire

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1924 - Cité dans l'aide-mémoire

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1924 (sorti en 1925) - La chouette de Minerve (etc.)

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1925 - Cité dans l'aide-mémoire

« L'autre soir à Antibes chez Don j’ai vu deux films d’Eisenstein Le cuirassé Potemkine et surtout Que Viva Mexico, absolument suprêmes . »

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1927

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1929 - Envisagé d'être détourné, mais ne sera finalement pas retenu.

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1929 - Cité dans l'aide-mémoire

On se rappellera du surnom bien trouvé donné par André Breton pour désigner cet arriviste autoproclamé «anarcho-monarchique» : Avida Dollars. Pas mal Breton.

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Tourné en 1931

« L'autre soir à Antibes chez Don j’ai vu deux films d’Eisenstein Le cuirassé Potemkine et surtout Que Viva Mexico, absolument suprêmes . »

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1931 - Cité dans l'aide-mémoire

« Finis les pieds plats » : tract international-lettriste lancé en 1952 à l'occasion du scandale Chaplin ; et qui marquera définitement la fin de leur liaison avec Isidore Isou, qui désapprouvera le scandale publiquement.

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1934

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1936

« Who shall excell them ? (puis un fondu laisse apparaître une inscription latine)
Quis separabit ? »

« Into the valley of Death
Rode the six hundred. » Alfred Tennyson

« 7e Michigan. En avant ! (les clairons sonnent) Au trop ! En avant ! (clairons) Au galop ! En avant ! Chargez ! »

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1936

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1937

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1938

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1939

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1941

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1941

« — You said Doctor Omar. Doctor of what?
— Doctor of Nothing, Miss Smith. It sounds important, hurts no one, unlike most doctors. »

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1942 - Sur le thème du feu, du voyageur et sur l'éclat de l'instant

« Oh ! quel beau feu ! Oh, j'aime bien le feu. Lui aussi il m'aime bien. Tenez-voyez comme les flammes sont prévenantes pour moi. *rire* Elles me lèchent les doigts comme le ferait un jolie chien. *rire* C'est agréable. Pardonnez-moi je ne me suis pas présenté. Déjà que mon nom - mes titres, ne vous diraient pas grand chose. Je viens de si loin : oublié dans son pays, inconnu ailleurs : tel est le destin du voyageur. »

« Tristes enfants perdus,
Nous errons dans la nuit. (etc.) »

https://youtu.be/vtunRHlE_vw?si=yyOs_7mPHf1qzsHY

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1943

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1945

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1945 - Sur Pierre-François Lacenaire, bandit-lettré

« Lacenaire : - Je ne suis pas cruel, je suis logique. Depuis longtemps j’ai déclaré la guerre à la société.
Garance : - Et vous avez tué beaucoup de monde ces temps-ci Pierre-François ?
Lacenaire : - Non mon ange, voyez : aucune trace de sang, seulement quelques tâches d’encre. Mais rassurez vous je prépare quelque chose d’extraordinaire. Vous avez tort de sourire Garance, je vous assure. Je ne suis pas un homme comme les autres, mon cœur ne bat pas comme le leur. Vous entendez ? Absolument pas. Avez-vous déjà été humiliée Garance ?
Garance : - Non, jamais.
Lacenaire : - Moi non plus. Mais ils ont essayé, c’est déjà trop pour un homme comme moi. Quand j’étais enfant, j’étais déjà plus lucide, plus intelligent que les autres… « Ils » ne me l’ont pas pardonné, ils voulaient que je sois comme eux, que je dise comme eux. Levez la tête Pierre-François… regardez-moi… baissez les yeux… Et ils m’ont meublé l’esprit de force, avec des livres… de vieux livres… Tant de poussière dans une tête d’enfant ? Belle jeunesse, vraiment ! Ma mère, ma digne mère, qui préférait mon imbécile de frère et mon directeur de conscience qui me répétait sans cesse : « Vous êtes trop fier, Pierre-François, il faut rentrer en vous-même ! Alors je suis rentré en moi-même… je n’ai jamais pu en sortir ! Les imprudents ! Me laisser tout seul avec moi-même… et ils me défendaient les mauvaises fréquentations… Quelle inconséquence ! Mais quelle prodigieuse destinée ! N’aimer personne, n’être aimé de personne, être libre. C’est vrai que je n’aime personne, pas même vous Garance. Et pourtant, mon ange, vous êtes la seule femme que je n’ai jamais approchée sans haine ni mépris. »

https://youtu.be/GEAvriLChiM?si=_Vj44o0GmkDvIOE7

(C'était long, et cette scène (il y en a d'autres) n'est même pas terminée.)

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1949

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1950

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1950

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1950

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1951 - Le curé parle étrangement de la même manière que Guy Debord dans ses films. Et donc, à titre personnel, je le considère comme une influence assez importante : il est d'ailleurs ironique que le curé soit, lui aussi, « en guerre », et alcoolique ; mais les comparaisons s'arrêtent là.

« Bresson (le seul metteur en scène qui ait osé faiblement pressentir une suprématie de la parole sur l'image) (...) Nous défendions Bresson assez violemment (des surréalistes), bien que, personnellement, je trouve son film ennuyeux comme la pluie, et qu'effectivement je déteste qu'on fasse un film sur le clergé. » Lettre à Ivan Chtcheglov, le 22 novembre 1953 (à 22 ans)

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1951

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1951 - Cité dans l'aide-mémoire