Meilleurs albums 2017 d'après Pitchfork

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Un bel album doit être habité par le feu. Un grand album doit en sculpter l'incandescence singulière. Ce "Nothing Feels Natural", cri de joie et de chagrin sur l'artificialité de la vie, nourrit un feu de braise frondeur.

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Composé de quelques morceaux grisants, porté par une voix assez particulière, ce "Process" ne tient pas la promesse de son titre qui laisse augurer un work in progress musical. Qu'importe, le flow est assez réussi.

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Un album salutairement étrange. Bordé dans un entre-monde musical, expérimentalement doux, aux consonances japonaises (ce qui ne peut que me séduire à quelques jours de mon départ à Tokyo). Un havre de mélodies.

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Swing et swag, funk et jazz, rap et pop, cet album à l'ambition enivrée vogue à vue et malheureusement navigue dans des eaux peu surprenantes. Si les morceaux sont savamment composés, rien d'épicé ne vient rehausser le goût.

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Commençant comme un album de rock alternatif, avec un élan d'une fièvre douce comme "The Embers", le LP, morceaux faisant, glisse vers plus de spleen, façon Moriarty, avec la voix douce de son interprète.

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Cet album d'une jeune artiste (22 ans) fait couler dans les oreilles et l'atmosphère une sorte de ouate heureuse. Un peu artificielle et qui manque de finitude (pas de finition), mais qui s'écoute sans déplaisir.

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Sillonné par un spleen post-grunge, né de la cuisse d'un Elliott Smith, se dégage néanmoins une chaleur heureuse de cet album. Grâce à l'alchimie mystérieuse qui fait que le bonheur peut naître de l'exhalation d'un chagrin secret.

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Remarquable à bien des égards dans sa composition et ses audaces formelles, cet album manque aussi d'un trouble, d'un punctum qui ébranlerait à l'écoute une émotion secrète. Autrement dit, on n'est pas chez Brian Eno.

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Lamar est l'enfant terrible et chéri du rap game US. De sorte qu'à la sortie de chacun de ses nouveaux albums, c'est un nouveau buzz. Parfois surfait , comme avec ce DAMN., qui n'atteint pas toutes les promesses attendues.

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Il y a quelque chose de Rufus Wainwright dans la délicatesse de Perfume Genius. Contrebalancée par la ferveur rock qui émaille le tout. A la différence des piètres Coldplay qu'ici, l'impression de douceur ne semble pas usurpée.

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Classé d'ores et déjà parmi les meilleurs albums de 2017 par Pitchfork, cet album, comme beaucoup des Pitchfork lookalike, s'écoute avec un plaisir modeste, sans jamais griser l'âme ni soulever les sens. Sans prises de risque.

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Cet album, sorte de Coldplay low-fi, est tout calibré pour les fans Pitchfork. A la fin des 11 tracks, Deezer a lancé le morceau "Blue Spotted Tail" de leur 1er LP. C'est, peut-être, la simplicité folk de ce morceau qui manque à "Crack-Up".

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J'ai écouté cet album parce que 1/ il était cité dans tous les tops en cours de 2017 et 2/ y avait une vague confusion avec le groupe de metal Lord. Mal m'en a pris : de la soupe FM de laquelle rien de spécifique ne se dégage.

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Tyler, the Creator, loin des pointures hypes, compte quand même comme l'un des grands artistes du genre, iconoclaste. Ce "Flower Boy" notamment comporte deux morceaux superbes : "Who Dat Boy" et "I Ain't Got Time".