Mémorial des jeux oubliés de la 8e gen

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Agents of Mayhem était le nouveau GTA-like par les développeurs de la série Saints Row. Contrairement à SR, ici on ne crée pas son propre personnage. A la place, le joueur doit choisir entre 3 personnages parmi les 12 agents disponibles et changer à la volée durant les missions.

Ce n'est pas facile de s'imposer sur le marché qui est dominé par les jeux de Rockstar, mais Saints Row avait réussi le pari en trouvant sa propre identité au fil des années. Par contre, Agents of Mayhem est tombé totalement dans l'oubli.
Les retours étaient globalement moyens, certains se plaignent de missions trop répétitives et grindy, alors que d'autres reprochent au jeu un manque de charisme général.

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Depuis plusieurs années, Ubisoft essaye de conquérir le marché de la réalité virtuelle. Star Trek: Bridge Crew est sûrement celui qui a le mieux marché grâce à la popularité de la licence. Il y a eu également d'autres jeux comme Eagle Flight, ou le jeu d'horreur Transference produit par Elijah Wood.

AGOS est sûrement celui qui est passé le plus inaperçu. D'ailleurs, je suis sûr que vous n'en avez jamais entendu parler ! Sorti pourtant en 2020, Ubisoft n'avait visiblement aucun espoir pour ce projet et n'a donc fait aucune communication. Le pic de joueurs maximum sur Steam est de... 19 personnes ! Cette absence de marketing est d'autant plus cruelle car le jeu en lui-même a l'air sympathique.

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Argo était la tentative de Bohemia Interactive de plonger dans l'univers des F2P. Basé sur le moteur et les assets de la série ArmA, il s'agissait d'un F2P militaire où vous faites du 5v5 sur une grande map, avec des objectifs à accomplir générés aléatoirement.
Le jeu a été critiqué pour son manque de contenu et n'a pas attiré la foule. Même en étant gratuit, peu de joueurs ont décidé de rester. Un an seulement après la sortie du jeu, Bohemia annonce qu'ils allaient couper les serveurs. Aujourd'hui, quelques dizaines de personnes continuent tout de même à jouer sur les serveurs privés.

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Blizzard avait sorti le jeu de cartes "Hearthstone" qui se base sur l'univers de Warcraft et c'était un véritable carton. Plusieurs entreprises ont essayé d'imiter ce succès, et Valve n'a pas hésité à utiliser sa licence Dota pour créer également sa propre version de jeu de cartes. Il s'agissait d'Artifact, annoncé en 2017 devant une foule qui attendait le reveal de Half-Life 3. La réaction est légendaire : https://www.youtube.com/watch?v=R0qZTS38cjw

Valve a effectué de nombreuses bétas (fermées et publiques), et ont demandé à plusieurs joueurs de cartes professionnels de donner leurs feedbacks. Des compétitions ont également été organisées. Malgré cela, le jeu n'a pas réussi à trouver son public. Une des raisons est probablement son format écomique : le jeu coûtait 20€, tandis que Hearthstone est un F2P.
Gabe Newell considère les ventes du jeu comme une grosse déception, et les designers derrière le projet ont même été licenciés. En ce moment, Valve serait en train de préparer un "Artifact 2" qui est en réalité un gros reboot du jeu original.

MAJ : mars 2021, Valve confirme que Artifact 2 est annulé et il n'y aura plus aucun suivi du jeu.

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En 2018, Yuji Naka (le créateur de Sonic et Nights Into Dreams) rejoint Square Enix et fonde son entreprise Balan Company en tant que filiale. Le premier jeu du studio est Balan Wonderworld, une nouvelle licence de jeu de plateforme 3D qui semblait rendre hommage aux classiques du genre des années 90 tels que Sonic Adventure et la série des Nights.

Le jeu a eu des retours extrêmement mitigés voire négatifs. Déjà graphiquement on dirait un jeu Wii malgré l'utilisation de l'Unreal engine 4, avec des décors très simplifiés et au level design mal pensé.
Le jeu opte pour un système de costumes à collectionner : chaque costume offre un pouvoir spécifique et ainsi le joueur peut jongler entre les costumes pour progresser. Mais le game design du jeu semble miser plus sur la quantité que la qualité. Il y a 80 costumes et beaucoup d'entre eux semblent soit inutiles ou soit redondants, proposant les mêmes pouvoirs avec juste un habillage différent.
Certains costumes ne permettent même pas de sauter, ce qui semble être une aberration pour un jeu de plateforme... Il y a aussi le fameux costume de "Box Fox", un costume de renard qui vous transforme de manière aléatoire en cube de base d'Unreal engine. Pendant que vous êtes transformé en cube, vous ne pouvez rien faire. Pire, vous pouvez même tomber dans le vide et mourir.
Cerise sur le gâteau, un des boss du jeu avait un effet qui pouvait causer des crises d'épilepsies. Heureusement, cela a été corrigé avec un patch.

En quelque sorte, le jeu pourrait être comparé à Mighty N°9 sauf qu'au moins ce jeu avait la décence de ne pas être vendu à 60€...
Sans surprise, le jeu est un flop monumental qui ne figurait même pas dans les top 40 des jeux les plus vendus au moment de sa sortie (et ça malgré les fanboys de Sonic qui bombardaient metacritic avec des 10/10). 1 mois après, le jeu est déjà soldé.

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Depuis quelques années, les FPS multijoueurs basés sur la 2ème GM recommencent à devenir populaires. De ce fait, plusieurs projets différents voient le jour et la concurrence est rude. Il y a bien sûr les géants Call of Duty WW2 et Battlefield V, mais du côté des projets plus petits on trouve aussi Day of Infamy, Hell Let Loose, Post Scriptum, Days of War etc...

Battalion 1944 est un de ces jeux, et sûrement un des plus gros échecs. Le jeu en lui-même est un croisement entre un Counter-Strike et un Call of Duty old-school, et la réputation semble bonne. Le problème, c'est que le jeu n'a jamais connu un succès suffisamment important pour pouvoir maintenir une playerbase constante. Très vite, les serveurs se sont vidés et le jeu est devenu limite injouable. Actuellement, moins de 10 personnes sont connectés en moyenne.

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Battleborn était le nouveau projet de Gearbox, les développeurs derrière Borderlands. Souvent comparé avec Overwatch, il s'agit pourtant de 2 jeux un peu différents. Overwatch est un hero-shooter inspiré de Team Fortress 2, alors que Battleborn est un MOBA en vue FPS. Cela n'a pas empêché aux 2 entreprises de s'envoyer des petites piques sur les réseaux sociaux, notamment parce que leur date de sortie était très proche.

L'histoire a prouvé qu'Overwatch était un véritable carton pour Blizzard, alors que Battleborn est vite tombé dans l'oubli. Les premiers retours de la presse étaient plutôt bons, mais le jeu n'a visiblement pas attiré l'attention des joueurs. Au bout de quelques mois, on pouvait le trouver à 5€ en occasion tellement personne en voulait.
Le jeu est passé en F2P mais cela n'a pas vraiment boosté la popularité, et de nos jours le jeu a entre 10 à 20 joueurs simultanés sur Steam. Le 31 janvier 2021, les serveurs du jeu vont s'arrêter et le jeu sera officiellement injouable.

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Battlefield V n'est pas un énorme bide en soi. Même si c'est sûrement un des épisodes les moins appréciés de la franchise, il s'est au final bien vendu sur la longueur (mais les ventes semblent décevantes comparées à Battlefield 4 ou Battlefield 1).
En revanche, j'inclus le jeu dans la liste pour le mode Firestorm, le mode battle royale. Non seulement c'est une énième tentative de surfer sur la mode des BR, mais le mode arrive trop tard, quasiment 5 mois après la sortie du jeu alors que beaucoup de joueurs avaient déjà commencé à déserter les serveurs.
Même si les fans continuent à jouer à BFV, le mode Firestorm a été vite oublié et même DICE ne semble plus le mettre à jour. Il est presque impossible d'y jouer aujourd'hui tellement les serveurs sont vides.

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Développé par Ninja Theory en parallèle de Hellblade : Senua's Sacrifice, Bleeding Edge est un jeu multijoueur compétitif. C'est un MOBA en vue à la troisième personne qui mise sur les combats au corps à corps.

Le jeu a reçu des avis assez mitigés mais c'est surtout que le jeu n'a pas du tout réussi à créer du hype autour. Peu de monde y jouait au début et même les développeurs semblent avoir complètement lâché l'affaire vu qu'il n'y a plus aucune mise à jour. Actuellement il y a moins de 10 joueurs simultanés en ligne sur Steam, ce qui rend le jeu juste injouable.

MAJ : Ninja Theory a confirmé que le jeu n'aura plus de mise à jour le 28 janvier 2021, moins d'un an après la sortie.

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Je ne sais pas si c'est vraiment cohérent d'inclure ce jeu dans la liste vu qu'il n'est même pas sorti et c'était un jeu smartphone, mais en tout cas il souffre des mêmes problèmes récurrents que pas mal des jeux de la liste, à savoir l'opportunisme et le manque de vision.

Commander Keen est une très vieille licence d'id Software, avant même Wolfenstein ou Doom. Bethesda a décidé de déterrer cette licence et en faire un jeu pour enfants dans un style cartoon. Tout le monde semblait un peu gêné lorsque ça a été annoncé à l'E3. Qui est le public ? Pourquoi ils ont décidé de faire ce jeu ? Les fans de Commander Keen originaux doivent probablement se dire que c'est un massacre, tandis que les enfants d'aujourd'hui n'ont rien à faire de Commander Keen. On sent vraiment le projet à côté de la plaque qui a été pensé par des marketeux dans une salle de réunion. Ce jeu me rappelle Poochie le chien, pour ceux qui connaissent les Simpsons.

Bethesda a ensuite mis le projet dans le placard, considérant que ça ne valait même pas la peine de le sortir.

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Après près de 10 ans de silence, la série Contra revient avec un épisode bien décevant. Pourtant, le projet était chapeauté par le producteur historique de la franchise Nobuya Nakazato. Mais rien à faire, le jeu était critiqué pour ses graphismes, son gameplay, son level design, son histoire, bref à peu près tous les aspects. La direction artistique a particulièrement été critiquée par les fans pour son côté décalé qui s'éloigne vraiment trop des premiers épisodes (un des persos jouables est un panda par exemple).
Et en plus, un jeu pareil osait avoir un season pass ! Pourquoi ? Parce que c'est Konami.

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Parmi toutes les exclusivités Xbox de cette génération, Crackdown 3 est probablement le plus gros naufrage. Annoncé en 2014 et prévu à l'origine pour 2016, le jeu a été repoussé de nombreuses fois et n'est sorti finalement qu'en 2019.

Le jeu final était très archaïque que ce soit au niveau du gameplay ou des graphismes. Le résultat visuel est très daté et ça pourrait facilement tourner sur une Xbox 360 de début de gen. Et ce n'est pas la direction artistique ou le scénario qui allaient remonter le niveau.
Durant la campagne promotionnelle, Microsoft a beaucoup vanté sur les capacités de la Xbox One, en vendant notamment des destructions très détaillées de Crackdown 3 qui utiliseraient "la puissance du Cloud-computing". Dans le jeu final, il n'y a quasiment rien de destructibles dans la map open-world. Le mode multijoueur offre un peu plus de particules de destructions, mais c'est très laid et c'est bien moins impressionnant qu'un Red Faction Guerrilla sorti 10 ans avant.

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Amazon décide de se lancer dans le développement de jeux vidéo, et fonde la branche Amazon Game Studios. Un des projets était un hero shooter inspiré visiblement du succès d'Overwatch.

Le jeu est sorti dans l'indiscrétion totale en mai 2020 en pleine pandémie. A cause des retours très mitigés et un manque d'intérêt de la part des joueurs, le jeu repart en béta fermée fin juin.
Finalement, Amazon confirme que le jeu a été annulé seulement 5 mois après, jugeant visiblement qu'il n'y avait aucun moyen de sauver le projet.

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Sans être un succès monumental, The Culling était un battle royale avec une certaine communauté de fans. Il s'agissait d'un des premiers jeux qui se lançaient dans cette vague de jeux BR, et il misait davantage sur des combats au corps à corps viscéraux.

The Culling 2 abandonne totalement le charme du 1er épisode et repompe entièrement PUBG, que ce soit le look, le gameplay plus shooter etc... Les fans du 1er se sont sentis trahis, alors que les fans de PUBG sont restés sur leurs jeux préférés. Résultat : The Culling 2 à sa sortie n'a même pas réussi à avoir suffisamment de joueurs pour qu'une partie puisse se lancer. Et 40 heures après le lancement, seulement 1 joueur était connecté.

Une semaine après, le jeu est retiré de Steam et les développeurs ont sorti une vidéo d'excuse.

PS : C'est probablement plus un jeu AA que AAA au niveau budget, mais l'échec est tellement incroyable que j'ai décidé de faire une exception. C'est un bel exemple d'un projet qui se rate car on a préféré copier ce qui marche plutôt qu'essayer de trouver sa propre identité.

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Dead Rising était à la base un jeu japonais développé par Capcom, mais depuis le 2ème épisode la licence est partie dans les mains des Canadiens de chez Capcom Vancouver.
La licence était en perte de vitesse depuis des années, mais ce 4ème épisode est sûrement l'épisode qui va définitivement la mettre en pause. On nous promettait pourtant un retour aux sources pour faire plaisir aux fans de l'original : on doit à nouveau tuer des hordes de zombies dans un Mall avec en plus le retour de Frank West, le protagoniste de DR1.

Pas mal de fans ont pourtant été déçus. Frank semble différent et dénaturé par rapport à l'original, à cause de l'écriture lourdingue et le changement du doubleur. Le jeu en lui-même perd beaucoup des charmes uniques du premier épisode (les missions chronométrés, les psychopathes...).
En un an, le jeu s'est vendu à 1 million d'exemplaires, ce qui est la moitié de ce que Capcom espérait.

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Premier jeu développé par le studio V1 Interactive, Disintegration est un FPS solo et multijoueur qui mélange des éléments de stratégie temps réel. Le jeu est dirigé par Marcus Lehto, le co-créateur de la série Halo, donc on pouvait espérer un résultat prometteur.
Hélas, le jeu est passé totalement inaperçu, et les retours à la sortie étaient très mitigés. Le multijoueur est tellement désert que les développeurs ont annoncés qu'ils allaient couper les serveurs le 17 novembre, seulement 5 mois après la sortie.

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Après le succès de Dead Island, Techland décide de se débarrasser des contraintes imposées par Deep Silver. Ces derniers possédant les droits sur Dead Island, Techland a fini par développer une nouvelle licence de zombies/open-world appelée Dying Light qui fut également un joli succès.

Ils ont ensuite eu l'idée de prendre les bases de Dying Light et en faire un battle royale : cela a donné le spin-off Bad Blood.
Hélas, le jeu fut un méchant bide et n'a jamais réussi à attirer l'attention des joueurs. Sorti en accès anticipé en 2018, le jeu a connu qu'un pic de 450 joueurs et la courbe n'a fait que dégringoler.
Techland a fini par offrir le jeu gratuitement à tous les possesseurs de Dying Light en 2020. Cela a fait monter la courbe jusqu'à 1300 joueurs, mais ça n'a pas duré et en ce moment on tourne autour d'une vingtaine de joueurs max en moyenne.

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Earthfall est un clone de Left 4 Dead, mais dans lequel on y affronte des hordes de créatures extra-terrestres plutôt que des zombies. Le jeu en lui-même a eu des retours mitigés : beaucoup reprochent au jeu d'être vite lassant, et les 10 niveaux du jeu n'ont pas d'aspect aléatoire donc ça devenait très vite répétitifs à jouer.

Mais je crois surtout que le principal problème du jeu est le marketing totalement raté. Personnellement j'en avais quasiment jamais entendu parler, alors que je pense suivre l'actualité du jeu vidéo quotidiennement.

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Même les fans hardcore de Far Cry ne vont probablement pas garder beaucoup de souvenirs de Far Cry : New Dawn. Ubisoft a recyclé ici la map de Far Cry 5, et l'a transformé en version "post-apo". Sur papier ça devait probablement se rapprocher d'un Mad Max, mais au final la map du jeu ressemble quand même beaucoup à Far Cry 5 avec juste plus de ruines et des fleurs roses.

New Dawn aurait été sans doute plus acceptable si c'était une extension pour Far Cry 5 vendue pour 15-20 euros, mais Ubisoft a décidé d'en faire un jeu stand-alone vendu quasiment au prix d'un AAA, et personne est tombé dans le panneau.
On peut faire le rapprochement avec Far Cry Primal qui recyclait également les mécaniques et la map de Far Cry 4, mais au moins Primal avait le contexte de la préhistoire qui était suffisamment unique pour que ça soit un minimum intéressant à jouer.

De plus, à cette époque Ubisoft avait cette obsession bizarre avec le mécanique de lite-RPG qu'on retrouvait incorporé dans tous ses jeux comme Assassin's Creed ou Ghost Recon. New Dawn ne fait pas exception et il y a un système de leveling avec les armes et les ennemis qui semble très artificiel et dispensable.

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Fear the Wolves est développé par des anciens de GSC Game World, à savoir les créateurs de la série S.T.A.L.K.E.R, et vous êtes à nouveau invité à survivre dans une zone irradiée de Tchernobyl ! Comment un jeu avec un pitch aussi prometteur pouvait tomber dans l'oubli ?

C'est simple : suivez ce qui marche en ce moment, faites juste un battle royale lambda et sortez le jeu trop tard par rapport à la concurrence.

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Generation Zero est un jeu bizarre : vous et vos amis doivent explorer un village suédois abandonné dans les années 80 tout en combattant des robots. Sur le chemin, vous allez trouver des items cosmétiques comme des bonnets ou des T-shirts pour customiser votre personnage. C'est extrêmement répétitif et vous allez probablement vite vous ennuyer.

Sans être le pire jeu du monde, j'avais constamment des questions en tête quand j'y ai joué : "c'est quoi le but ? pourquoi ce jeu existe ?"
On dirait presque une tentative de la part d'Avalanche de créer un Game As A Service sans rien comprendre au concept. "Faisons juste un jeu de survie avec du loot aléatoire, les gens vont aimer !" ...il faut croire que non.

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Durant la 7ème génération de consoles quand les Call of Duty explosaient tous les records de ventes chaque année, beaucoup d'éditeurs ont voulu se lancer dans cette catégorie de "shooters militaires scriptés et linéaires avec des explosions partout". Battlefield, Operation Flashpoint, Ghost Recon, Medal of Honor... Toutes les licences y passaient et on a vu également apparaître de nouveaux jeux, comme le premier Homefront qui était overhypé pour au final être très décevant.
Durant la 8ème génération, la mode est passée aux jeux open-world inutilement grands avec des collectibles et des bases à nettoyer partout (merci Ubisoft). De ce fait, ce n'est pas très surprenant de voir cette suite de Homefront devenir également un jeu open-world très convenu qui ressemble à un Far Cry en zone urbaine.

Le premier était développé par Kaos Studios et édité par THQ, les 2 entreprises ont ensuite fait faillite. Cette suite a été récupérée par Crytek et développé par Crytek UK. Mais à cause de la situation financière, Crytek a dû restructurer la taille de l'entreprise et ils ont commencé par fermer Crytek UK. Au final, Crytek vend les droits sur Homefront : The Revolution à Koch Media (Deep Silver) et le développement est confié dans les mains du fraîchement créé Dambuster Studios. Le jeu finit enfin par sortir malgré de nombreux reports. Avec une histoire aussi compliquée, c'est peut-être un miracle que le jeu ait même réussi à sortir.

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Hyper Scape est la tentative d'Ubisoft de surfer sur la mode des battle royales. Hélas, c'était un peu trop tard : il sort en juillet 2020 alors que le public commençait déjà à sérieusement tourner la page avec les battle royales. Il n'y a que les mastodons qui arrivent encore à survivre, à savoir Fortnite, PUBG et Apex Legends.

Hyper Scape est tellement un bide qu'en décembre, Ubisoft offrait un coupon Uplay de 10€ si vous lancez une partie de Hyper Scape. L'expression "même si on me paye, j'y jouerai pas", là c'était pour de vrai.

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Just Cause 4 est une suite sans inspiration d'une licence visiblement fatiguée. Pire, il semble être une régression par rapport au troisième épisode dans à peu près tous les domaines, que ce soit l'open world, le gameplay ou même les graphismes.
Sorti dans un état déplorable au niveau technique, avec des tonnes de plantages et de bugs dans tous les sens, la plupart des gens ont vite oublié l'existance de ce jeu qui s'avère être un énième open world de plus sur cette génération.

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Cliff Bleszinski, designer derrière les jeux tels qu'Unreal ou Gears of War, fonde en 2014 son studio : "Boss Key Productions".
Le premier jeu du studio était un FPS multijoueur qui mélange des aspects du hero shooter ainsi qu'un gameplay nerveux misant beaucoup sur la verticalité.

Les retours de la presse étaient globalement positifs, mais le jeu n'a pas réussi à captiver l'attention du public : sur PC, le jeu n'avait que quelques milliers de joueurs connectés simultanément lors de sa sortie, et n'a même pas réussi à figurer dans le top 100 des jeux les plus joués.
En espérant sauver le projet, Boss Key passe le jeu en F2P mais c'était trop tard : le jeu a été retiré de Steam seulement 1 an après sa sortie.

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Left Alive est un spin-off de la série Front Mission. Il s'agit d'un jeu qui combine action, infiltration et survie en vue TPS, ainsi que des passages où on contrôle des mechas. La réalisation a été confiée à Toshifumi Nabeshima (Armored Core) tandis que Yoji Shinkawa (Metal Gear Solid, Death Stranding) s'occupait d'une partie de la direction artistique.

Avec de telles promesses, on aurait pu s'attendre à un jeu très sympathique... Mais il s'avère qu'au final Square Enix délivre ici un mauvais jeu dans à peu près tous les aspects. Les graphismes semblent vieillot, l'IA imprévisible (tantôt idiote, tantôt omnisciente), le gameplay mal équilibré... sans parler des nombreux bugs.

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Après son départ de chez Capcom, le producteur Keiji Inafune fait un come back sur Kickstarter en proposant la suite spirituelle de Mega Man : Mighty No. 9. Que ce soit le gameplay ou le chara-design, le projet ne cachait pas les inspirations.

Les premiers artworks publiés sur la page Kickstarter donnaient envie et la campagne de financement participatif fut un grand succès. Mais plus tard, les backers découvrent avec horreur les premiers screenshots du jeu qui ne ressemblent pas du tout aux charmants concept arts et ressemblaient plus à un jeu mobile visuellement très daté.
Malgré de nombreux reports, le jeu ne semblait pas s'améliorer. Pire, Inafune annonce une nouvelle campagne Kickstarter pour le jeu Red Ash alors qu'il n'a même pas encore fini Mighty No. 9, ce qui n'a fait qu'augmenter la frustration des fans.
Le jeu finit par sortir et il s'avère que c'est très médiocre. Il avait surtout fait parler de lui pendant son développement, mais une fois sorti tout le monde a préféré l'oublier. Quant à Keiji Inafune, il aurait résumé la sortie du jeu par cette citation culte : "ce n'est pas parfait, mais c'est mieux que rien".

Kickstarter était très populaire il y a quelques années, mais de nos jours de moins en moins de gens font confiance au système de financement participatif, et on peut considérer des jeux comme Mighty No. 9 d'en être une des causes.

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Annoncé en 2014, "OVERKILL's The Walking Dead" était un nouveau jeu multijoueur basé sur le célèbre comic. Développé par le studio derrière Payday, on pouvait espérer un jeu de survie coopératif proche d'un croisement entre Payday et Left 4 Dead.

Le jeu a été repoussé de très nombreuses fois : prévu à l'origine pour 2016, il est sorti au final qu'en décembre 2018 sur PC. Les retours ont été très mitigés : la plupart des joueurs ont été déçus en découvrant un jeu techniquement vieillot et qui souffre de nombreux soucis techniques.
Les versions consoles devaient sortir en février 2019 mais à cause des retours catastrophiques de la version PC, elles ont été tout simplement annulées. Plus tard, la version PC a été également retirée de Steam. Starbreeze a eu de grosses pertes à cause de l'échec de ce jeu, et a dû restructurer la taille de l'entreprise.

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Surfant sur la mode des MOBA commencée par les jeux tels que LoL ou Dota 2, Paragon était la tentative d'Epic Games d'avoir son MOBA maison, tout en mettant en avant la puissance de son moteur Unreal Engine 4.

Alors que Fortnite développé également par Epic cartonne au point de changer le paysage vidéoludique, Paragon n'a jamais connu le succès espéré. Sorti en accès anticipé en mars 2016, Epic abandonne le développement en 2018 et le jeu ne verra même pas le jour malgré 2 ans de béta.

Annotation :

IllFonic est le studio de développement derrière le "Friday the 13th : the Game", jeu asymétrique dans lequel une personne joue Jason et les autres joueurs doivent trouver un moyen de survivre et s'échapper de Crystal Lake.
En 2020, ils sortent un nouveau jeu très similaire basé cette fois sur la licence Predator. Révélé lors du State of Play de mai, le jeu est édité cette fois par Sony et a donc eu quand même sa petite dose de marketing.

Attendu par les fans des films, le jeu final a été reçu de manière mitigée. Certains journalistes allaient même jusqu'à le qualifier du "pire jeu édité par Sony sur cette génération". Mal équilibré, visuellement daté et répétitif, le jeu a vite perdu ses joueurs. Actuellement, il y a 9 spectateurs sur Twitch.