Mes albums incontournables

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Après ses débuts où il expérimentait encore avec son matériel (ou carrément fournissant des arrangements pour des chanteurs), c'est avec Oxygène que Jean-Michel Jarre obtiens une vraie maturité dans son son. Toujours aussi beau qu'à l'époque, Oxygène est une odyssée musicale, à la fois belle et mystérieuse mais contenant aussi son lot de pistes accrocheuses et iconiques. Un son à la fois novateur tout en restant accessible.

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Pour moi à jamais le meilleur album jamais enregistré et un véritable chef-d’œuvre, Équinoxe est un mélange parfait entre l'atmosphérique et le rythmique, passant fluidement d'une piste à une autre sans qu'on sente le temps passer. Le mixage est impeccable et limpide, le son se renouvelle constamment, les pistes sont iconiques, évoquant toutes sortes d'images, avec, oserais-je dire, un côté cinématographique: on se prend à imaginer toutes sortes de scènes et d'histoires en entendant ces mélodies qui semblent venir d'un autre monde. Ne relâchant jamais notre attention tout en sachant se poser quand il le faut, Équinoxe est pour moi un véritable modèle, une masterclass en création musicale et sonore.

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Souvent plus oublié, Les Chants magnétiques est néanmoins un point tournant dans la carrière de Jarre, amenant un son plus électrique, plus froid, étant sa première expérimentation avec les synthétiseur numériques et à échantillons. Cependant, plutôt que de les utiliser comme simples simulacres d'instruments acoustiques, Jarre les détournent afin de créer des sonorités toujours plus imaginatives et atmosphériques, arrivant encore une fois à transporter le public dans un autre monde.

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Album pas toujours apprécié immédiatement, Zoolook est néanmoins révolutionnaire. L'utilisation de samples ici, enregistrés par Jarre et un ethnologues aux quatre coins du monde est remarquable, déformant les voix humaines de manières à créer des sons étranges, mystérieux, à mi-chemin entre l'organique et le synthétique. Si certaines pistes me paraissent plus faible genre Blah Blah Cafe (qui n'est finalement qu'un leftover de musiques pour supermarchés), il n'en reste que Zoolook est un album unique et original qui mérite d'être écouté et étudié.

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Un peu oublié également pour son bien plus populaire prédécesseur, j'ai personnellement un immense amour pour Oxygène 7-13 que je préfère, à vrai dire, à l'original. Reprenant le style et les instruments du premier, cette "suite" les mélangent à des instruments plus moderne et un mixage plus élaboré. Les pistes sont beaucoup plus rythmées mais l'album garde toujours ce côté très "spacial", à la fois dans la continuité tout en proposant du neuf. Une union impeccable entre l'ancien et le nouveau.

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Malgré certaines proximité, le travail de Tangerine Dream se distingue de Jean-Michel Jarre par une utilisation plus importante des séquenceurs mais aussi un son allant parfois puiser dans le rock psychédélique et expérimental (clairement influencé par le Krautrock bien que le groupe n'en a jamais fait vraiment partie).

On a un son souvent beaucoup plus "sec" mais tout aussi intéressant niveau ambiance, souvent beaucoup plus sombre.

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Probablement l'album le plus constant de Vangelis. Si j'aime beaucoup son travail pour des B-O comme blade runner, j'avoue avoir du mal à entrer dans les différentes versions albums. Je pense que spiral offre ici un meilleur compromis, offrant un peu un best-off de son style.

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Floex (aka Tomáš Dvořák) est de très loin, selon moi, LE compositeur électronique le plus inventif encore actif. Le gros de sa carrière se retrouve dans des bandes-sons de jeu vidéo, et la première chose qu'on constate est son style atypique, mélangeant son acoustiques, sons d'objets, sons synthétiques et toutes sortes d'effets de mixages et de déformation du son, créant cet entre deux entre l'organique et l'artificiel que j'aime tant, ici atteignant un résultat réellement.... magique.

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La carrière solo de Brian Eno est dans son intégralité un incontournable de la musique ambiante.

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Le groupe écossais Boards of Canada livre ici son ultime et selon moi meilleur travail avec cet album aux tonalités plus sombres que les précédents. Toujours allant chercher dans cet univers nostalgique et leur son très "glitchy", on a ici des citations rappelant parfois John Carpenter tout en restant distinctement leur son. À savoir que l'influence du groupe est importante, c'est en écoutant leur travail que Radiohead aurait eu l’inspiration pour le mythique Kid A.

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Dans la même continuité que les deux artistes précédents, Disasterpeace livre ici un travail très éthéré, utilisant avec brio les sons chiptunes ou dégradés pour créer une ambiance à la fois poétique, mystérieuse, étrange et parfois oppressante. S'écoute parfaitement bien sans le contexte du jeu original tant le travail est fait avec passion.

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J'ai une grande passion pour le new/age ambient japonais. Ce mélange de sons lumineux, aux sonorités à la fois puisant dans la musique traditionnelle mais aussi des classiques tels que debussy ou éric satie. Souvent très minimaliste, le son entre les années 80 et 90 était particulièrement riche et vient aujourd'hui plus que jamais chercher une ambiance rêveuse et nostalgique.

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Toujours dans ce mélange acoustique et synthétique que j'aime tant, le travail de bernilist vient chercher toutes sortes d'influences et de style précédemment mentionnés dans la liste.

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À écouter de préférence dans son mix original, le nouveau mix étant, selon moi, plus faible.

Mis à part ce point, tubular bells reste aujourd'hui un véritable classique du rock progressif absolument magistral. La face un dans son intégralité est un voyage impeccable entre de nombreux styles tout en gardant une cohérence, et l'ensemble est bourré d'inventivité inouïe (sachant que Mike Oldfeild a parfois dû faire avec les moyens du bord)

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L'album le plus iconique du groupe.

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Mon album préféré de Jethro Tull. J'adore le mélange de sonorités, tantôts folk, tantôt prog, tantôt hard, le tout avec un touche de synthés rajoutant une couche de magie. Le trvail de mixage est impeccable.

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classique absolu du prog et du hard rock

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Je ne suis pas autant portée par le vieux Pink Floyd, cependant meddle reste encore aujourd'hui un album magnifique et planant, avec un travail sonore qui n'a pas pris une ride.

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On ne le présente plus à force...

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À mex yeux un des albums les plus "parfaits" qui soit. Pas une note n'est en trop, chaque son a sa place, chaque chanson dure exactement ce qu'il faut, l'album jouant aussi avec brio sur l'anticipation, le ton mélancolique est au poil, le mixage est un cas d'école... Un vrai chef-d'oeuvre