mes déceptions...

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Déception sur un manque d'émotion flagrant pour un sujet fort, nous rendant témoins d'une époque qui semble révolue et qui fait pourtant écho encore aujourd'hui. Si Teheran Tabou filmé par le même procédé accrochait l'œil, son actrice était plus puissante dans son jeu et ses expressions, que l'on pourra trouver absents ici. Les dessins semblent également moins accrocheurs, trop près de la réalité que son contraire et étouffent le récit au profit d'une esthétique travaillée. Reste le constat dramatique. et un procédé créatif.

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Un cinéma en manque de créativité pour et encore s'attacher au biopic, mais F.Tellier arrive à nous intéresser sur un sujet à la fois facile par ce qu'il convoque d'humanité et de don de soi, que de nous renvoyer en face le fantasme de notre solidarité, dont nous sommes friands. Dommage que la première partie s'attache à sa jeunesse sans grand intérêt et que la seconde manquera de fond pour traiter l'ensemble de son combat même si Lavernhe prend son rôle à bras le corps. Et de cette misère toujours actuelle, en ressort le constat que cet homme aurait bien du mal à trouver sa place aujourd'hui.

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Un Dupontel bien sage, malgré son message, il manque encore toute son acidité.

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S'il nous ait montré les injonctions sociétales au bonheur des femmes par une relation de couple et l'enfantement, seule légitimité à exister pour marquer le mensonge à venir, si les accusations de ses proches rendent compte du peu de cas donné à une dépression ignorée, on peut y vérifier également que l'homme trompé par cette jeune femme, est lui aussi soumis au regard sociétal en assurant son rôle de père pour une femme qu'il n'aime pas. On ne peut que craindre d'en être toujours au même point et ce constat assure au film son intérêt par son alerte évidente de vies séquestrées par la société. Mais si tout ceci est dérangeant et pourtant réaliste, le ravissement use d'une mise en scène sans sursaut usant de teintes ternes pour marquer la dérive sans autre personnalisation de son personnage féminin opaque mais absent, qui semble glisser au grès de la narration, traitée avec trop de facilité sur son déroulé. Et en terminant son film par une touche positive et d'amour, sans légitimité que de rassurer son monde ou ses producteurs, la cinéaste sape son final.

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Pareil que pour Hostiles, on attend ces films de genre français qui se sapent eux-mêmes par une écriture parfois grotesque, des jeux bien approximatifs voire poussifs et à l'humour qui semble faire partie prenante de ces intrigues pour rater le coche sur l'horrifique. Un final qui vient enfoncer le clou pour répondre à ces nouvelles résolutions où tous les héros finissent par mourir. On notera que lire une langue étrangère est d'une facilité déconcertante et on notera aussi qu'un universitaire censé avoir un cerveau l'aura oublié avant de descendre dans la mine.

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Je l'attendais ce film de genre "français". Malheureusement tant les personnages affligeants et pas très bons ni inspirés dans les multiples flahsback, tant sur le survival en lui-même qui accumule les situations faciles et ratées. Flashback inintéressants si l'on se base sur une narration visant à caractériser l'héroïne et qui coupent complètement le rythme, ne nous permettant pas d'être "saisis" par l'ambiance.alors qu'il y a de l'idée à chambouler le genre. Dommage car l'introduction sait se faire prenante avec une belle mise en scène mais pour finalement....une histoire d'amour....et son final bien moyen.

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Un détournement du personnage pour un film de procès qui ne dure que quelques minutes, sans aucun intérêt. Les deux acteurs principaux jouent de leur caractère contraire aux jeux parfaits, mais déception sur l'herboristerie, les plantes et leurs utilisations pour recentrer le récit sur une dictature dont on ne sait qui est qui, où les actions de cet homme ne sont expliquées que par le texte, avec des flashbacks expédiés sans grand intérêt non plus et un jeune herboriste pugnace pour un cheminement qui n'explique pas l'adulte au caractère toxique.

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On peut se demander ce que veut dénoncer le cinéaste si dénonciation il y a. Le cheminement de cette jeune femme et ses choix se comprennent parfaitement pour son aînée, et cette garde alternée concerne grand nombre de parents. C'est à la fois une certaine inutilité à parler de ces bourgeois au racisme ordinaire dans leur désinvolture mais c'est aussi l'absence à pointer les dégâts que ceux-ci auront sur son deuxième enfant et d'une mère qui veille sur sa fille en oubliant les enjeux pour le fils. L'actrice, égale à elle-même d'une grande sobriété marquera la difficulté à s'insérer dans la société, mais l'arrivée d'un drame à mi-chemin pour marquer sa profonde solitude à venir est presque poussive.

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Ca manque de punch, de verve et d'humour même si on salue Y.Moreau dans un rôle de femme et amoureuse et désirée, que l'on aura certainement pas l'occasion de voir jouer ailleurs. Les envolées poétiques et les chansonnettes tombent un peu comme des cheveux sur la soupe et si les acteurs et quelques situations jouent du décalage, G.Gadebois et Esteban, n'ont guère de matière pour appuyer leurs personnages, certes bien sympathiques mais guère originaux. On retrouve avec plaisir S.Lopez dans une même tonalité qu'habituellement sans grande matière non plus.

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La rébellion de la jeunesse qui m'a fait plutôt penser à ces personnes qui partent saccager les milieux naturels et leur faune pour vivre soi-disant en liberté et à l'état sauvage, alors qu'ils finiront par rentrer chez eux où il y a tout ce qu'il faut évidemment., sans que l'on puisse y vérifier une quelconque dénonciation de la maltraitance ou de la bêtise. Cette partie m'a gâché tout le film car en dehors de cela il n'y a pas grand chose non plus si ce n'est une jeune femme asociale, qui sera heureusement canalisée par un jeune homme, comme il se doit. Seul Kevin Azaïs tire son épingle du jeu même si Haenel colle parfaitement à son personnage.

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Quelle horreur, les dialogues récités, redondants et sans humour, le phrasé bourgeois et les intonations théâtrales qui sonnent faux, les jeux des acteurs tous mauvais, ou presque, l'intrigue sans sursaut ni surprise à la narration qui avance péniblement pour cet espèce de thriller qui n'en a que le nom. Un portrait d'une classe sociale imbuvable et bien sûr, cet hommage aux femmes trophées répété à l'envi où le personnage n'est décrit que par sa beauté. On peut aussi en avoir marre des portraits féminins totalement crétins pour asseoir une main mise masculine qui l'est tout autant Une romance niaise et sans attrait, l'infidélité vite corrigée dès lors que l'on se retrouve toute seule et puis Niels Schneider qui pense à une femme pendant 20 ans mais qui se le rappellera quand il l'a rencontrera par hasard, franchement. Melvil Poupaud aux abonnés homme toxique particulièrement mauvais dans ce registre (je pense à l'amour et les forêts).
+1 pour Valérie Lemercier qui relance en seconde partie., et encore, le final achève le tout sans que l'ironie du sort ne fasse son effet. Affligeant à tous les niveaux.

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Que c'est lourd et vain sans que Pierre Niney ne relève le niveau (trop à l'aise peut-être avec son statut aujourd'hui bien assis). On préfère Kidding avec un Jim Carrey plus à l'aise dans les tourments de l'âme.

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Guillaume Nicloux, vraiment ?

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Avec N.Cage dans un rôle dont on n'a plus l'habitude, déception pourtant. Un panel de personnages soumis à un seul homme lui-même soumis au commerce, comme seule raison de sa folie et surtout "meurtrière", manque de puissance à nous faire ressentir le décalage de l'homme face à la nature, mais peut tout au moins nous rappeler les comportements dévastateurs et inutiles de ces chasseurs. Si ce n'est quelques beaux paysages et l'absence d'indiens qui évite la surcharge, le film traîne pourtant en longueur et réduit le portrait de l'époque aux seules interactions du groupe.

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Ca dérape rapidement dans l'inintérêt de situations, si peu originales, noyant le thème principal dans une représentation auto-centrée. Une espèce de menace sourde et sournoise et de jolies petites maisons dans les prairies comme représentation de nos lieux de vie et de vacances habituels. Quel dommage pour Mahershala Ali, mais Ethan Hawke ou Kevin Bacon ne sont pas mieux servis, dans les clichés poussifs de leurs personnages, sans oublier de nous rappeler que le genre féminin n'est pas si terrible que ça finalement. Un racisme double face et une caractérisation de fille à son père, constamment insultante (M. Herrold), F.Mackenzie qui ressemble à une adulte lobotomisée par son addiction sérielle et J.Roberts qui n'aime plus personne du genre humain, et c'est bien normal, avant quand même de se reprendre dès lors qu'elle boit un coup. On ne peut même pas se rattraper sur la faune dont on sait qu'elle voudrait nous dire quelque chose si seulement on leur gueuler pas dessus.

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Trop peu documenté au profit de scènes accessoires et des dialogues qui sonnent faux.

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La 1ère moitié du film a été trop pénible par le temps à la mise en place et trop lourde pour introduire la suite, pour en seconde un petit regain d'intérêt si ce n'est des dialogues en manque de verve de la part de Dupieux. Une drôle d'impression également sur le rôle donné à R.Quenard. Rien à dire sur sa prestation mais le sentiment qu'il serait en ce moment, comme "à la mode".

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Vaudra pour la connaissance du personnage mais les thèmes abordés en filigrane permettent au film de se situer dans le cahier des charges au détriment de l'exploit lui-même.

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Une déception si je peux dire ne m'attendant pas à grand chose. Une voix off qui use dès l'introduction pour avoir affaire à un tueur qui rate sa cible et tue des innocents en répétant constamment l'idée du travail bien fait. On a vu bien mieux dans le genre du personnage soumis à vents contraires notamment par l'empathie qu'il peut procurer, ici on rêvera plutôt de sa chute rapide. Si le parti pris d'une mise en scène sans grande action pour le genre peut séduire, le semblant de dénonciation du monde qui nous entoure est bien flemmarde.

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Pénible et lourd aux dialogues vains et aux caractérisations clichées et bas du front. Inintéressant dans son propos "existentiel" ou "créatif" et une histoire d'amour évoquée comme toile de fond aussi peu convaincante que mal traitée.

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Les Ombres persanes déçoit d'autant que Mani Haghighi avait su marquer la rétine avec Valley of Stars en s'exonérant de l'attendu. On retrouve cette notion de vérité et de semi fantastique pourtant raté sur leur représentation. Qui ne sait pas qu'il existe des sosies ? On est alors bien surpris des réactions des uns et des autres face à ce qui ne semble pas relever de l'extraordinaire pour introduire une sorte de thriller finalement bien plat. Ce n'est pas une pluie incessante pour nous parler d'un potentiel dérèglement qui va sauver un ensemble aux situations bien faciles. Un mari violent face à l'empathie de l'autre et la dépression d'une femme qui n'est plus ce qu'elle a été, qui justifiera l'attirance du mari pour son sosie, moins négligé. Comment ne pas faire la grimace devant la responsabilité donnée et prise par l'épouse elle-même. Si les acteurs sont irréprochables et la mise en scène au départ intrigante, on finit par se lasser d'une histoire banale et d'un final poussif.

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Malgré la photographie sobre et pertinente sur la société marocaine, la place des femmes, la pauvreté et la main mise policière, et malgré la mention spéciale à Saleh Bakri, il est bien difficile de ressentir la passion de ces deux hommes ou l'émotion voulue par la cinéaste, comme cette femme qui passera du rejet à l'acceptation pour une certaine facilité sur la tolérance. Reste le sujet de la transmission et des valeurs du travail bien fait, délicat et de précision des Maîtres-artisans, voué à disparaître.

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curieux entre comédie et drame qui rate totalement le coche. Becky a vraiment de la chance de tomber sur des mous du genoux, mais l'idée du retour de violence dérive lentement sur du sadisme qui ne colle pas avec la situation. Rien de bien réaliste mais surtout rien de bien jouissif. Des scènes poussives et un manque d'éducation sur la bienveillance animale. Pourtant le cinéma est une bonne occasion de revoir la copie. Bien dommage.

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Pareil que l'opus 1 et beaucoup plus lassant encore. Diego s'en sort on se demande bien comment avec Becky et ses prises de décision. L'actrice encore plus mauvaise que dans le premier jet, on aura moins de grognements. c'est déjà ça.

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Seconde déception marquante de Wes Anderson, après French Dispatch. Le visuel en guise d'enfumage d'un vide scénaristique se reposant sur des acteurs absents. Le décalage, l'humour et l'amour pour ses personnages sont réduits à néant.

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Ratage total (scénario, enjeux, rythme apathique et un Edgerton que l'on a vu plus inspiré). Les décors extérieurs où l'on ne verra que des cyprès mal en point pour un jardin sans beauté et si peu de roses anciennes, si ce n'est Sigourney Weaver mais là encore à croire que Schrader par son personnage renvoie aux femmes la prédation masculine pour excuser sa jeune actrice en étendard. Malaisant.

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Si Ritchie soigne sa mise en scène, joue de ralentis, le scénario suit les chemins balisés avec un inintérêt grandissant pour cette course à la survie. Un personnage proche des super héros pour Dar salim, que l'on connaît par ailleurs au cinéma suédois, ne fait pas défaut. Une prise de conscience chaussée de gros sabots pour Gyllenhaal qui reste couché dans un confort flemmard. Déception pour un Ritchie qui délaisse un montage énergique, son humour et ses dialogues aux effets rebonds et s'inscrit dans un cinéma de genre habituel sans surprise. Un bel hommage aux soldats Us pour balayer son sujet de ces hommes du cru, laissés pour compte.

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Quel dommage que les dialogues modernisés viennent en porte à faux du récit, un peu comme Eugénie Grandet, de clichés, de jeux d'acteurs sans passion et d'une redondance sur la toxicité masculine à 10 ans d'intervalles pour un père et un fils qui alourdissent la dénonciation sans subtilité. On pense à Stéphane Brizé pour l'adaptation d'une vie de Maupassant avec ce film, notamment dans son format et ses teintes changeantes entre le réalisme de l'époque et le conte avec nettement moins de force romantique ou de violence sourde.

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Quel dommage, on est loin de la portée (au moins de la saison 1) de Girls et du délire assumé de Dunham.