mes déceptions...

Annotation :

On se souvient du prix du danger adapté également d'un livre datant de 1958 de R. Sheckley pour une critique sociale qui de mémoire avait été plus marquant. On aurait pu s'attendre ici, à un pamphlet politique puissant de S.King (the long walk de 1979), retranscrit en image pour au moins se dire que si on pas pas lu le livre on pourrait avoir eu en image cette longue marche dont on ne ressent pourtant rien, aucune fatigue, aucune tension, aucun personnage caractérisé et un M.Hamill malheureusement risible. Même les exécutions passent les unes après les autres sans nous surprendre pour un final également raté même s'il cherche à nous montrer la solidarité nécessaire des jeunes pour changer le monde. Le seul tirant son épingle du jeu dans tout ce fatras est peut-être D. Jonsson mais plutôt par son charisme qu'autre chose.

Annotation :

j'avais bien aimé le péril jeune et chacun cherche son chat moins apprécié l'auberge espagnole mais de mémoire suivie avec plaisir, mais la venue de l'avenir survole constamment, et même si quelques moments sont sympathiques et que l'on suit l'ensemble sans ennui, reste une déception sur le cinéma d'aujourd'hui qui ne sait plus créer, use d'un humour bas de gamme, de personnages cul-cul et d'une mise en scène visant à enrober le tout dans la guimauve et des situations totalement improbables, répétitives et sans grand intérêt qui ne vont jamais bien loin que la seule représentation. Si les acteurs font le job c'est bien tout.

Annotation :

Mais quelle représentation de l'homosexualité, balayant ce discours pseudo féministe, comme si l'égalité devrait permettre aux femmes d'avoir une approche au sexe si vulgaire. L'intrigue en filigrane et les quelques saillies d'humour en sont totalement sapées.

Annotation :

idem en pire peut-être avec un scénario encore plus bancal.

Annotation :

Tout est si rapide dans l'exécution avec une certaine platitude que cela gâche le plaisir. Même les combats - part éventuellement le dernier- sont expédiés sans chorégraphie marquante. Pourtant Landry Jones et son visage particulier, colle à un Dracula ici amoureux et empathique pour une résolution finalement décevante même si elle implique cet amour inconditionnel.

Annotation :

Hormis le fait que le héros qui n'en est pas un et va devoir faire preuve de créativité pour arriver à tuer ses cibles, seule originalité mais faisant office de poudre aux yeux, on reste perplexe d'un scénario d'une facilité agaçante dans le déroulé des actions, rapidité d'exécution et voyages d'un pays à l'autre, à la vitesse d'un avion supersonique, rien ne nous ait expliqué, sur la méthode de recherche, et sur tout le reste d'ailleurs. On est censé vivre dans ce monde et avoir tout compris nous aussi pour y arriver. On ne suivra que R.Malek crédible, dans une histoire qui ne l'est pas pour un final en forme de molle confrontation et d'un happy end où tout est oublié qui vient enfoncer le clou.

Annotation :

Mais quel ratage de Ritchie. Aucun humour, des dialogues vides, des acteurs mauvais et même pas de scènes d'action qui se respectent pour le réalisateur. On notera curieusement comme faisant tâche, les coordonnées vestimentaires de N. Portman censée être à l'aise pour aller crapahuter dans la poussière.

Annotation :

Une introduction qui laissait présager d'un regard social soutenue par une image et une ambiance dépressive, pour une histoire d'amour qui se réduit à certaines caractérisations poussives et à un manque de subtilité, qui sapent l'ensemble.

Annotation :

C'est très bien de changer de registre pour F. Dubosc avec des personnages un peu décalés et une narration à la manière d'un petit Tarantino, l'ensemble manque de verve, de rythme et surtout d'humour. Poelvoorde s'en tire le mieux mais un gros bémol sur les sorties verbales pour marquer un féminisme plutôt grossier qu'autre chose, pour ces femmes que l'on souhaite toujours soumises aux diktats, du pouvoir de l'argent qui rend les rapports tout de suite harmonieux et un final où encore une fois, on ne garde pas l'argent car on s'en fout. Mouais.

Annotation :

Si le thème du choix de mourir, la maladie et la solitude sont le point fort, rien ne nous rappelle Almodovar, à part peut-être l'affiche. Plus de pointe d'humour, plus de puissance du drame, plus de décor choisi ou culturel et en choisissant un monde de nantis pour nous parler de la mort, en ressort une distance et un manque d'émotion où la légitimité de mourir ne s'adresserait qu'à ceux qui auraient de l'argent.
Noyé dans des flashbacks sans intérêt, même le désir, un de ses thèmes central, n'est qu'une suite de dialogues sans en habiter ses personnages avec John Turturro comme porte étendard bien faiblard.
Les actrices sont dans leur confort, leurs échanges sonnent faux, sans joutes verbales comme on a pu l'apprécier chez le cinéaste et les redondances régulières de Moore sur le rejet de la mort, nous laisse définitivement sur le bas côté tant ce refus de l'évidence et de simplement en parler, vient contrarier l'histoire elle-même.

Annotation :

Pénible en fait, le côté Guiraudie toujours à l'œuvre mais la relation amoureuse est posée là, aucun échanges dignes de ce nom, entre les deux protagonistes, leurs rapports n'étant que physiques, redondants. L'acteur ne donnerait pourtant pas vraiment envie dans sa façon de l'exprimer., harceler par une collègue de travail, pour des thèmes trop grossiers et excessifs. En ressort que des actes sexuels sans intérêt parsemés d'interludes qui ne viennent que colmater les brèches et l'humour par le décalage pas vraiment au RV.

Annotation :

On pouvait s'attendre à quelque chose de plus tendu, plus nerveux et délétère. La narration reste linéaire et sans surprise, les acteurs dans leur confort. On se rattrape sur la retranscription de l'époque et les beaux paysages sauvages particulièrement mis en valeur.

Annotation :

Quel dommage de n'avoir pas réalisé un film sur la maltraitance animale de manière bien plus radicale que de l'associer à la violence faite aux femmes, sujet trop facile s'il est opportuniste, même si on est tout à fait d'accord avec l'idée. Le chien est vite oublié et c'est là encore tout le drame.

Annotation :

la maternité comme activité chronophage portrait d'un grand nombre de femmes consentantes ou non et ici avec une prise de conscience libertaire sous forme canine. Malheureusement cela n'ira pas plus loin, et les transformations ne sont guère impressionnantes. Ni film d'horreur, ni satire cinglante, on très peu intéressé par cette femme et ses acolytes qui rient joyeusement de leur maltraitance animal en lieu et place de se bouger et de matraquer qui de droit. Mais on salue ce mari sympa, prêt à ne plus être ignorant de même qu'une actrice que l'on choisit hors critères sexualisés.

Annotation :

Je n'ai pas vu le même film que la plupart de ceux qui l'on encensé. Une ode à l'amour, un hommage aux classes ouvrières, un portrait de femme magnifique. Si j'y ai bien vu l'inconséquence de la jeunesse et bien sûr un anti Pretty woman pour l'effondrement du mythe, il en ressort un ensemble réducteur pour tous les personnages peu sympathiques. Baker semble avoir cédé sa modernité des débuts, aux sirènes des grosses productions, même s'il reprend ses thèmes habituels, tant le sujet du film n'apporte aucune plus-value à une réflexion. Le cinéaste surfe sur la facilité, s'inscrit dans un cahier des charges paternaliste et moralisateur, joue d'une mise en scène tape à l'œil, se contentant de scènes sans intérêt à nous parler d'une Amérique capitaliste, ramenant l'actualité russe en passant, sans oser d'ailleurs aller au bout de ses images ni révéler le sordide du récit, mélange les genres pour trois parties qui contribuent à un épuisement par le vide. L'amour n'existe évidemment pas et personne ne sortira de sa condition non plus. Anora bien vivante lorsqu'elle navigue à vue, finit de disparaître sans jamais vraiment se matérialiser dès lors que les difficultés pointent, où sa joie de vivre dans l'ignorance est remplacé par une hystérie fracassante et nombre de scènes bruyantes et peu compréhensibles faites de cris et d'insultes pour seule communication.
Baker finit donc par invalider dénonciation et réalité. Anora reprendra son schéma, pleurant sur une épaule masculine bien réconfortante, où l'enfermement pailleté est remplacé par une sorte de faux happy end, qui ne nous aidera pas plus à comprendre la Palme d'Or. Quoique.

Annotation :

Avec tout ce qui en a été dit, quelle déception. Si Hoult sans sort finalement assez bien au moins au début, que Colette est parfaite même si elle prend beaucoup de place pour pas grand chose, c'est l'ensemble qui pêche et surtout, par le manque de conviction. On ajoute les coupes constantes, une mise en scène sans panache, des seconds rôles inutiles, des flashback répétitifs, sans compter cette image de la famille qui dès l'introduction fatigue dans sa représentation fantasmée. La narration s'essaie à quelques fausses pistes sans arriver à capter l'attention, tant elles sont finalement attendues et d'autres posent franchement question (les fleurs au cimetière, par exemple). Et ce fameux procès, aux joutes verbales totalement absentes, qui ne permet même pas de pointer les dénonciations du système judiciaire, un verdict qui tombe sans en avoir les échanges et ce groupe, même s'il démontre cette désinvolture égoïste, leurs dialogues censés faire sens, s'avortent d'eux-mêmes. Reste ce final moralisateur qui se veut twist retentissant, mais qui sabote tout ce qui a été tenté. On est bien loin de la maîtrise d'Eastwood dans ses grands jours, même si ses derniers exercices étaient déjà loin d'être convaincants.

Annotation :

Mal mené, pas franchement bien joué non plus, on a du mal à croire à cette solidarité ambiante, ponctuée de clichés d'une grande facilité et lassante.

Annotation :

Quel dommage que l'évolution d'Edmond passe pratiquement à la trappe (malgré que P. Niney est crédible dans le personnage) et que ce soupçon de fantastique soit absent. Difficile en trois heure de reprendre la trame en totalité de Dumas au profit ici, de trop de romances et de celle avortée qui réduisent fortement l'impact.

Annotation :

Le thème de la prise de conscience d'une jeune fille face à une société masculine, revêt plus souvent qu'à son tour des clichés lourdauds dans une narration déjà bien neurasthénique.

Annotation :

ici pour me souvenir de la maltraitance passive animale du film.

Annotation :

Si Léa Drucker est toujours si agréable à voir jouer, le scénario est vraiment léger malgré le thème évoqué avec des scènes pas toujours bien au point au niveau espace temps et certaines inutiles pour le remplissage pour un final d'une gendarme qui laisse donc les choses en l'état.

Annotation :

je ne m'attendais à rien de particulier mais dans les déceptions sur un final affligeant pour cet ouvrier et la morale insultante.

Annotation :

Toujours le fantastique en fond, cette fois-ci très mal amené et trop tard pour une intrigue vide sur fond de romance ratée.

Annotation :

User d'une histoire vraie pour mettre en avant un féminisme d'actualité sans que l'histoire raconte vraiment grand chose. B. Magimel a bien du mal à nous montrer son talent d'acteur tandis que N. Tereszkiewicz reste dans une représentation poussive de son choix à garder la barbe pour marquer sa rébellion et son émancipation sans grand intérêt. Sans compter les à-côtés clichés de personnages vides (Biolay, Gouix notamment) pour tenter de nous montrer la malveillance et le refus de l'autre ou plutôt de celle qui pourrait être si séduisante si elle le voulait. Double déception de la part d'une réalisatrice sur un schéma a si peu d'enjeu.

Annotation :

un chat dont on a de la chance qu'il soit encore vivant vu qu'il se balade tranquille au milieu des aliens. Aucun miaulement c'est bien. D.Hounsou 30secondes chrono. Une pizza et les aliens qui ne sont donc rien en regard d'une mort annoncée. Petit + les effets spéciaux mais c'est pas grand chose tant le scénario est vide. +1 pour le chat et + 1 pour les effets spéciaux et -1 pour DHounsou absent.

Annotation :

grosse déception par une histoire posée là finalement bien floue et de seuls quelques exemples de personnages confrontés au retour de leur parent, sans sursaut ni grande émotion, hormis peut-être les deux sœurs, qui convoque surtout la fin de vie et la solitude. Très lent, musical cela ne suffit pas à offrir un point de vue original tant le scénario use de ses attendus. Même dans la violence animale craint depuis le début et d'une telle facilité qu'il permet en tout cas de vérifier encore et toujours la place des animaux dans la société et le cinéma les utilisant à des fins qui questionnent.

Annotation :

quel dommage ne pas avoir fait plutôt une suite avec Theron qu'un préquel pour répondre à ces cahiers des charges et aux jeunes actrices. S'ajoute un rythme mollasson sans enjeu pour justifier un banal film d'action et de vengeance qui sape l'univers.

Annotation :

tout comme Mia et le lion blanc, je déplore un message important sapé par la caractérisation de ses animaux que l'on dit "sauvages".

Annotation :

Déception sur un manque d'émotion flagrant pour un sujet fort, nous rendant témoins d'une époque qui semble révolue et qui fait pourtant écho encore aujourd'hui. Si Teheran Tabou filmé par le même procédé accrochait l'œil, son actrice était plus puissante dans son jeu et ses expressions, que l'on pourra trouver absents ici. Les dessins semblent également moins accrocheurs, trop près de la réalité que son contraire et étouffent le récit au profit d'une esthétique travaillée. Reste le constat dramatique. et un procédé créatif.