Metallica : discographie commentée

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Cet album, c'est quelque chose. C'est celui qui a tout permis, celui à partir duquel tout a été possible : le technique incroyable de Ride the Lightning ou de Rust in Peace, mais aussi le mur de brutalité que sera Reign in Blood, qui autorisera lui-même tout ce qui est Death et Black metal. En écoutant cet album, on sent tout ça, c'est un album fondateur, un pilier, une grosse claque encore aujourd'hui. Bon.
Mais c'est pas toujours agréable à écouter, c'est souvent des adolescents gorgés de testostérone qui tapent sur leurs instruments, la maîtrise n'y est pas encore.

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Le meilleur album pour moi, presque aucune faiblesse, une unité dans le thème et dans la musique, et des chefs d'œuvres qui transcendent pour certains (je pense à Fade to Black et the Call of Ktulu) les limites de genre. Une technicité hors-pair, et une recette que Metallica suivront pour les deux albums suivants.

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Ou Ride the Lightning 2. Lui aussi, c'est un monument, quelques chansons assez hermétiques toutefois, le chef d'œuvre absolu qu'est la chanson-titre, et Orion dont le riff de basse sonne comme un adieu de la part de Cliff Burton.

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--- Mort du bassiste Cliff Burton, qui est remplacé par Jason Newsted ---
Avec Cliff Burton, une partie de l'âme de Metallica est partie. On retrouve ici la structure de Ride the Lightning et Master of Puppets, avec de très bons morceaux comme One ou Blackened, mais l'album peine à marquer l'esprit.

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Bon, c'est plus du thrash, il y a quelques trucs à jeter dans cet album, mais il reste excellent, avec des morceaux comme Enter Sandman et The Unforgiven qui marquent durablement les esprits. La production est elle aussi excellente.

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Sérieusement, c'est dur de trouver des morceaux ne serait-ce qu'agréables dans cet album. Metallica est mort.

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Un léger mieux, avec l'accrocheur Fuel notamment, et quelques morceaux sympas, mais ça reste très chiant.

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Une énorme réussite ce live, je trouve, Metallica toujours aussi bon en live est accompagné par l'orchestre symphonique de San Francisco pour reprendre ses classiques, mais aussi des chansons de Load et Reload, qui sont d'ailleurs un peu plus agréables ici. The Call of Ktulu notamment voit sa puissance décuplée, on plonge dans une folie des plus lovecraftienne. For Whom the Bell Tolls ou One sont elles aussi très réussies.

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--- Départ de Jason Newsted, remplacé par Robert Trujillo ---
J'arrive juste pas à supporter cette monotonie métallique (sans solos !). Je veux bien qu'il y ait du neuf, mais là c'est juste insupportable. C'est dommage, il y avait des bonnes idées.

Annotation :

Je demande à ceux qui l'ont apprécié de m'excuser, mais moi j'ai pas trouvé ça agréable, et, même si un peu moins plat que le précédent, cet album est fade, à l'exception de The day that never comes et de All nightmare long. Mais bon... Ça suffit pas.