Mon activité cinéma en 140 caractères ou moins

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Bobine autophage pour une danse serpentine macabre à cœur ouvert. Si l'Enfer est pavé de bonnes intentions c'est à Sono Sion qu'il les doit.

(Revu le 03/07/2017)

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Belladonna ou l'empire des sens animés. L'impertinence rétinienne d'un édifice de magnifiques audaces. La liberté aux seins nus de Yamamoto.

Ma critique en un peu plus de 140 caractères : https://goo.gl/MEYiaB

(Revu le 03/07/2017)

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Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants. Laissés pour contes cruels de la jeunesse sans fard, mais pas sans lumière.

(Revu le 03/07/2017)

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Faux Blond Infiltré pour un jeu de dupes dupés sans pitié ni piété. Infernal araire et son sillon de références surexploitées.

(Vu le 04/07/2017)

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Lame d'Efron et haut-liqueur on the Rock.

(Vu le 04/07/2017)

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Méli-Marlowe, sac et têtes de nœuds entortillés le long de Gould et sa gouaille. La caméra s'emballe meurtrière. Le privé dessert et régale.

(Vu le 04/07/2017)

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Charbon et diamants sur macchabée pour un film noir pas bien brillant. Gemme, tout de même : Mari Shiraki, la manne mannequin et son écrin.

(Vu le 05/07/2017)

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Film noir cousu sur démesure où le fil rouge vaut avant tout pour sa couleur. Seijun Suzuki filme un mauvais coton et en tisse le meilleur.

(Vu le 06/07/2017)

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Titre à rallonge pourtant inoubliable, porté par l'ambiance et la tripotée d'histrions du lupanar le plus achalandé de Shinagawa.

Ma critique en un peu plus de 140 caractères : https://goo.gl/e6Pk12

(Revu le 07/07/2017)

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Le pavillon d'or est ardent, incendié par un moine bègue pour son béguin du quartier rouge. Âtre parfois pompier, toujours brûlant.

(Vu le 07/07/2017)

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Yoji Yamada sous intraveineuse de film noir pour irriguer de la plus belle des manières sa veine humaniste. La vengeance dans la poche.

Ma critique en un peu plus de 140 caractères :
https://goo.gl/hyC5Ld

(Vu le 08/07/2017)

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Juste un toit : une heure pour s'envoyer et se foutre en l'air. Vague à lame tranchante d'une jeunesse désemparée, écrasée sur l'amer béton.

(Revu le 09/07/2017)

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La guerre mise en scène par Mr. Propre : certains y ont entraperçu le spectre du féminisme, j'y ai vu Arès avec la moustache de Tom Selleck.

(Vu le 10/07/2017)

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The Bingbing Ring: tourner la rondeur des jours d'un bout de femme pour empierrer de ses rigidouces formes un film frondeur. Rondement mené.

(Vu le 10/07/2017)

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Shinoda coupe, bat et redistribue les cartes du polar. Nouvelle donne et Kaga en atout madone devant une caméra camée. Form-idable pioche.

(Revu le 13/07/2017)

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Soleil couchant, morts au tournant. Un samouraï vengeur s'amourache et décolle têtes comme rétines dans un bazar politique. Chambaravageur.

(Vu le 15/072017)

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Fenêtre sur lèvres aimées : quand le désastre entremet deux astres pour mieux les séparer. Requiem des espoirs et ses lancinantes mélopaix.

(Vu le 17/07/2017)

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Tadashi Imai raille le code du samouraï et fait dérailler la société nippone à travers une grandiose, absurde et cruelle chorale historique.

(Vu le 17/07/2017)

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Apparts et apartheid. Elle et lui, mais il s'agit surtout d'elle. Elle, c'est Sachiko Hidari, devant la caméra d'Hani. Brillant, forcément.

(Vu le 15/09/2017)

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Contes d'hiver et variés, succession de miniatures sur mesure. Kim Min-hee seule sur la plage le soir, il n'en fallait pas plus.

(Vu le 25/09/2017)

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Les Visiteurs revisités par l'humour nippon. Drôle, mais prolixe et comme le dit le film : un bain n'est pas conçu pour faire des longueurs.

Vu le 27/09/2017

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Garder la tête en l'air, malgré la chute du ciel, rêver dans les marges d'un cahier, et donner à voir le monde depuis l'un de ses recoins.

Vu le 27/09/2017

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Le profond désir des lieux : Herland hanté par le folklore coréen. Erratique et éprouvant, tout ça, étrangement, dans le bon sens des termes.

Vu le 08/01/2018

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L'impression de regarder un film de vacances en famille, tourné avec la grosse caméra des parents, monté par les souvenirs en personne.

Vu le 07/01/2018

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Chanter la Corée à cri, Corée âme et sourdre, le temps d'un très grand film, sa culture engloutie.

Vu le 09/01/2018