Mon avis sur ces albums a bien changé.

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La première fois que j'ai démarré Radio City, mon avis était très simple : "Mais sérieux c'est quoi cette merde ? C'est ça l'album dont tout le monde parle en bien ?"
Oui, je trouvais O My Soul particulièrement foutraque, sans aucune mélodie et chiante comme la pluie. Et Life is White me semblait très agressive pour les oreilles, pour ne citer que le début.

Heureusement que j'ai persévéré, maintenant j'écoute l'album toutes les semaines.

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Il y a vraiment un cap à passer sur ce genre d'albums (shoegaze, noise).
Le cap où tu commences à aimer les nappes de guitare, le bruit en général, plus que les mélodies pop qui vont avec.

Une fois le cap passé, la plupart des albums de shoegaze te paraîtront accessibles dès la première écoute !

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Très important celui-là ! Car j'ai l'impression qu'on en parle pas si souvent que ça, et que la plupart des gens l'écoutent simplement à cause du classement du magazine Rolling Stone.

Je l'ai découvert de la même manière, et au début c'était pour moi simplement un album engagé de soul. C'est sympa mais rien de transcendant.
Il m'a fallu de bien nombreuses écoutes pour saisir le côté céleste, aérien, et paradoxalement sombre de l'album.

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Il est facile au début de ne s'intéresser qu'à My Girls, Summertime Clothes ou même Brother Sport, en délaissant le reste, moins accessible mais pourtant tout aussi bon. Voir meilleur.

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J'ai du mettre un an pour l'apprécier vraiment celui-là. Les mélodies y sont encore moins faciles d'accès que celui du dessus.

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Un album sans grand intérêt au départ. "Reach" et son refrain fantastique m'avait attiré, mais le reste ne suivait pas.

Puis changement au bout de plusieurs mois, quand j'ai découvert que l'album cachait pas mal de perles. Mention spéciale à "Crazier".

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Parfois on ne se rend même pas compte qu'on revient sans arrêt sur le même album. Cela le fait généralement avec le jazz et ses dérivés pour moi. Ici les morceaux sont tellement taillés avec précision qu'on met du temps à les saisir véritablement.

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Je n'y accrochais vraiment pas au début. Ayant découvert le groupe avec Remain in Light, je m'attendais à un album aussi enjoué. Même si la pochette de l'album me semblait assez révélatrice sur son contenu. Tout comme le titre.
Une fois qu'on adhère au délire par contre, c'est le pied.

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Là c'est tout le contraire. j'ai adoré There She Goes dès la première seconde, ce qui m'a conduit à écouter le reste. Au début j'aimais, puis j'ai oublié l'album. En le réécoutant je me suis rendu compte qu'il n'avait que très peu d'intérêt. Et le concert à Rock en Seine ne fera que confirmer mes impressions.

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C'est toujours difficile d'adhérer au style si particulier qu'est le Krautrock.
Mais certains groupes sont bien plus simples à appréhender que d'autres. Les albums de Can par exemple gardent des caractéristiques rythmiques entraînantes.
Pour Faust, c'est une autre paire de manches. Et encore, Faust IV est loin d'être le plus difficile.Pourtant j'ai eu beaucoup de mal au départ. Il faut bien digérer le côté surréaliste et avant-gardiste d'un album oscillant autant dans des passages purement psyché (Jennifer), que dans des délires sautillants. (Giggy Smile)

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Le problème des groupes qui changent de style sur un album, avant de revenir à leur essence : on écoute beaucoup moins celui qui s'éloigne du reste.

Ce qui est une erreur, car bien souvent, l'essence du groupe reste bel et bien présente.

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On a d'abord le souci d'avoir à faire à un ex-Beatle, donc on a des attentes très hautes. Si bien qu'au départ je n'appréciais que les trois premiers titres de l'album. De nombreuses réécoutes me feront découvrir des perles cachées comme "No Words".

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Le chemin pris par Kanye West est radical : plus grandiloquent, pompeux et racé que ses précédents albums. Néanmoins il garde toujours son côté commercial. Ce qui donne un mélange particulier, à mi-chemin entre le "trop facile" et le "bien trouvé".

Au début je n'aimais pas parce ce que je trouvais ça bien trop pompeux alors que cela ne le méritait pas. Mais les écoutes suivantes permettent d'apprécier le soin accordé à l'homogénéité de l'album et sur la création des titres.

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Il m'a fallu un peu moins d'un an pour capter toutes les nuances de cette fresque musicale atypique et mystérieuse.

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1ère écoute : Aucun intérêt. Aucune envie de réécouter. "Juste" de la musique bizarre et impressionniste.

Quelques mois plus tard : WOW. Mais c'est très bon en fait ! 6 morceaux, 6 univers différents avec leurs ambiances propres.

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Vraiment pas apprécié aux premières écoutes. Trop prétentieux, boursouflé. Pas vraiment de mélodies auxquelles on pourrait s'accrocher.

Et puis, plusieurs années plus tard, mon avis change totalement. Je découvre le talent de Jeff Buckley, au-delà d'Hallelujah et de tout ce qu'on a pu nous rabâcher. Quasiment tous les morceaux ont leur propre personnalité, et c'est un vrai plaisir de les réécouter [...]

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Mon premier avis sur l'album était loin d'être positif, très loin... je n'aimais surtout pas le début (You still believe in me/That's not me/I'm Waiting for the day). Je le trouvais trop... bizarre, suranné, sucré et dépassé. Heureusement, les réécoutes furent bénéfiques.

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Aux premières écoutes, "Endless Summer" semblait dramatiquement manquer de personnalité. De la fausse nostalgie eighties juvénile, des claviers...

Et puis cette déception s'est subitement métamorphosée en affection. L'univers du groupe n'est pas si évident ou prévisible que ça, et le tout devient étrangement addictif quand il pouvait être agaçant.

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"FOR YOU" peut paraître bien anodin aux premiers abords. Mais Yamashita est un musicien unique dans sa façon d'insuffler sa personnalité à ses compositions.
Et tout comme nous ne pouvons comprendre quelqu'un qu'après un certain temps passé avec lui, je n'ai capté la sensibilité de Yamashita que longtemps après la découverte de cet album.

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"The Low End Theory" peut paraître carrément austère pour qui n'est pas habitué au jazz rap : les boucles sont minimalistes au possible, et n'offrent pas le côté fun, coloré et détendu du premier album.

Il m'a fallu plusieurs années pour arriver au 10 avec cet album. Aujourd'hui je suis déçu de ne pas pouvoir lui mettre plus, car faut bien l'avouer : cet album est passionnant du début jusqu'à la fin, et il se paie même le luxe d'avoir une pochette magnifique.

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Jamais réécouté en six ans, cette redécouverte des Last Poets fut salutaire.
L'album est chargé en émotions, pour qui saura le replacer dans son temps. Dès lors, il devient un fiévreux instantané de la fureur de ces années, et les morceaux prendront aux tripes pour leur sincérité.

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Les premières écoutes du chef d’œuvre de Kate Bush furent décevantes. L'album me paraissait avoir du potentiel, mais je n’adhérais pas à l'ambiance, trop baroque et kitsch à mon goût. J'ai quand même voulu lui redonner sa chance quelques mois plus tard. Coup de cœur instantané.

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Peu enclin à rentrer dans le monde lugubre de Bauhaus lors de mes premières écoutes, il m'a fallu une période d'attente de plusieurs mois avant de replonger dedans. Cette fois-ci le voyage fut bien plus fructueux : les morceaux me parurent plus astucieusement construits et originaux que je ne le pensais. Je ne m’arrêtais désormais plus à la simple violence de l'univers. J'y voyais au contraire une grande richesse, une variété dans les tons sombres.

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"Ocean Rain" et moi c'est une histoire sordide.
A la première écoute j'ai trouvé l'album fascinant. Une telle mélange des textures, cette variété dans l'utilisation d'un instrument, et pourtant un feeling si pop !
Laissant de côté l'album pendant un temps, je l'oublie puis me rappelle un jour de la joie de ma première écoute.
Et là stupeur : l'album m'ennuie. C'est sympathique, mais je ne différencie pas vraiment les morceaux entre eux.
Alors je le remets de côté.

Quelques années plus tard, vu que j'aime bien revérifier de temps en temps où en sont mes goûts, je le retente. Pas mal. Sans plus.

Ce sera une vision de "Donnie Darko" qui me fera revenir vers "The Killing Moon", morceau qui me saisira enfin personnellement.
Enfin j'y trouvais l'entrain pour apprécier le travail d'Echo & the Bunnymen à sa juste valeur.

Mais bon, si ça se trouve je vais encore changer d'avis d'ici quelques temps, donc mes paroles ne sont pas à prendre au sérieux.

Annotation :

Mes écoutes de "Ram" étaient particulières: je sentais qu'il y avait quelque chose, mais ce n'est pas pour cette raison que j'arrivais à rentrer dans l'album. Il m'a donc fallu dix ans et des hasards pour véritablement le rencontrer.