Mon nouveau Top 50 films

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Une osmose totale et poétique entre la composition grandiose de Poledouris, le scénario millimétré de Stone et la réal épique de Milius.

Un film qui sent le souffre, la mort, la vengeance mais pas que; un film également sur la découverte de soi même,la filiation, les croyances, l'apprentissage, la confrontation avec l'Autre...

Derrière ses faux airs de simple film d'heroic fantasy bourrin comme certains aiment le dire sur ce site ( c'est plus facile de jouer les cyniques ou de réciter les discours dominants pré machés) se trouve un véritable film somme sur le genre heroic fantasy aux multiples sujets et couches de lectures.

Puis ce bon vieux Basil qui signe une des plus belles OST de l'historie du cinéma.

Une immense oeuvre épique. Mon film préféré.

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Un des plus beaux films romantiques au monde. Une perle trop méconnue et malheureusement oubliée.

Une flamme passionnelle aussi ardente que rapidement consumée anime nos deux personnages principaux dans un récit tiré d'une très célèbre légende chinoise.

La grâce de cette histoire se trouve dans une mise en scène belle à en pleurer et dans les musiques de l'excellent James Wong.

Pour les gens qui ont un gros coeur de guimauve comme moi :)

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Je me fous de la morale écolo du film comme je me fous de celle de Wall e ou d'Happy Feet, ce n'est pas ce qui en fait un bon film pour moi. J'ai tendance parfois à penser qu'il fait partie de ces films que tout le monde aime mais dont on a du mal à parler, moi le premier.

Ce que j'aime dans ce film et qui en fait une pépite me semble être ce lien assez primitif que cette communauté a avec la nature ou entre membres ou encore cette pureté qui fait que l'on trouve magnifique et poétique une transformation là ou dans le cinéma,rien ne nous émerveille plus.

Un film pour les petits cons cyniques des villes qui veulent encore rêver un peu.

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Retour à l'enfance, le thème est magnifique, c'estr beau à en pleurer, c'est trop chou, c'est trop trop bien, c'est TOTORO.

Pour ceux qui ont encore une âme d'enfant.

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Une grande fresque qui me fait voyager dans les quartiers pauvres du New York des années 30' aux 60'. On traverse une partie du 20ème siècle en compagnie d'un groupe d'amis dont le destin les invitera à emprunter tous un chemin différent. L'ambiance est dingue, j'ai vraiment l'impression d'un voyage dans le temps quand je regarde ce film.

Morricone signe un de ses plus beaux thèmes et tout spectateur/ spectatrice qui se respecte tombera amoureux de la jeune et adorable Jennifer Connely.

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Les trucages et sfx ont vieilli, voilà vous êtes prévenu. On s'en tape en même temps de la qualité des sfx non?
En dehors de ca, c'est un film sublime. Une alchimie parfaite entre un récit fantastique, kung fu, amourette, humour, tragédie... Il y a un tel soin accordé à l'atmosphère, aux décors, aux lumières que ca en est presque miraculeux.

Dès la scène d'intro, la musique + notre héros qui court sous la pluie... claque esthétique, emporté totalement dans l'univers du film.

Comme presque tous les films de mon top 50, il m'est assez difficile de mettre des mots sur les immenses ressentis que j'ai eu. Ce film a été peut être celui qui m'a le plus marqué, qui m'a rendu cinéphile avec le syndicat du crime du John Woo. Des claques esthétiques que j'ai poncés durant mon adolescence.
Puis une façon de faire les films ,de penser les histoires très différemment de chez nous, dans le cinéma HK plus que dans n'importe quel autre cinéma, j'ai vraiment l'impression de découvrir d'autres mondes, d'ouvrir mes shakras à une culture inconnue... Voyage, voyage comme disait la chanteuse.

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La trilogie SDA

Une immense fresque d'une grosse dizaine d'heures qui n'a aucun équivalent dans toute l'histoire du cinéma.
Une œuvre unique comme jamais il y a eu avant et comme il n'y a jamais eu depuis.

Certainement parmi les derniers grands films créateurs d'un imaginaire riche et nouveau pour le spectateur. En terme d'imaginaire les blockbusters ne nous servent quasiment plus rien depuis 10 ans à part quelques exceptions comme Fury Road par ex. On a presque toujours des univers très convenus avec toujours la même esthétique.

Là, c'est aussi c'est du voyage, voyage...

PS: Braindead et The Feebles auraient pu être également dans mon top 50

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En arriver à te faire ressentir le souffle du vent s'affaisser sur tes joues et chaque grain de blé se frotter à tes jambes lorsqu'un personnage traverse un champ de blé, pour moi c'est du grand art.

Malick crée une ambiance si belle, si poétique, si douce, un brin nostalgique avec une simplicité et une évidence presque sans équivalence chez la concurrence.

Ce film vu récemment intègre mon top à une grande place bien mérité.

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Diptyque Âme d'enfant partie 1

Un des plus beaux films pour enfants.
Un indispensable de Noel trop méconnu du grand public.
Le film est beau, drôle, touchant et chaque chanson est parfaite.

Nous voilà plongés dans les quartiers populaires de l'Angleterre du 19ème où l'on suit les moments de vie de ces grandes villes (les marchés, les fêtes, l'école...). Le film est très soigné de ce coté là et ne jalouse pas les films ""plus sérieux pour adultes" sur cette époque. L'univers n'est pas réaliste et a un coté rêverie qui réveillera votre âme d'enfant s'il vous en reste un peu. Puis c'est sur la magie de Noel et quand on est gosse on sacralise la période de Noel (c'est l'hiver, les vacances, les retrouvailles en famille, les cadeaux...) et ce film est d'autant plus merveilleux pour les enfants qui sommeillent en nous.

Film que j'ai poncés en k7 pendant mon enfance pré adolescence puis plus tard quand je l'ai trouvé en dvd pendant mes années lycées.

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Diptyque Âme d'enfant partie 2

Le film est beau, drôle et chaque chanson est parfaite.
Mary Poppins est aussi belle que trop cool.
On plonge dans des peintures et on danse avec des pingouins, des gars essayent de pécho Mary en vain car elle est amoureuse de moi et n'est tenté par personne d'autre, les grands parents des yamakasi ont crée leur boîte de ramonage de cheminée, les voisins sont de véritables boulet (de canon merci merci),les vieux grabataires lévitent et rigolent... bref quand elle passe quelque part le monde devient plus beau et fou. Vive Mary <3

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C'est un véritable poème macabre que nous livre Lucio Fulci.

Véritable route sinueuse où le spectateur avance sans vraiment savoir où aller, l'Au Dela nous transporte dans un brouillard ou seul la fin du film révèle le lieu du voyage parcouru.

Avançant de tableaux en tableaux tantôt soutenus au niveau du rythme ou contemplatifs; le film égare, perd, envoûte le spectateur.

Peinture sans concession du gore dans toute sa frontalité, l'Au Dela fascine par la beauté de ces images, le soin de ces plans même quand ceux ci nous montrent des gros plans de chairs dépecés.

Sa musique inquiète autant qu'elle envoûte, certaines des scènes restent gravés de manière indélébile dans nos mémoires alors que l'on souhaiterai les effacer, la scène de fin nous délivre de ce cauchemar mais nous y enferme encore plus, autant de paradoxes qui structurent le film et en fait un des meilleurs films d'épouvante jamais fait.

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C'est un grand film malade complétement fou et déchainé.
Un film à l’énergie débordante, véritable ode au grand guignolesque et à la partouze esthétique.

Encore un film où les musiques sont toutes géniales, puis mince, la petite Jessica Harper de Suspiria est si mimi <3.

Peut être le film rock par excellence tant sa mise en scène digére et transpire l'énergie rock par tous les pores.

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Kurosawa est un de mes cinéastes favoris et également l'un des premiers qui m'a intéressé durant l'adolescence.

Si je devais choisir un film de ce cinéaste, je choisirais Rêves. Pas son meilleur, c'est sur mais l'un de ceux qui m'a le plus marqué.

Je trouve le film magnifique et certainement que le travail d'Honda doit être salué. Les décors et trucages sont sublimes et il a certainement contribué à ça au vu de sa filmo.

C'est un film qui te dit de prendre le temps de regarder autour de toi, de prendre le temps de t’émerveiller et de rêver.
C'est magnifique. Je pense qu'il y a une lecture du film qui s'adresse également au spectateur de cinéma à une époque où le cinéma a changé, où le leur est devenu ringard (personne veut produire les Kurosawa à part ses vieux fans du nouvel hollywwod) et que ce sont deux vieux mourant (c'est un de leurs derniers films).

Il y a vraiment quelque chose qui relève de la transmission dans ce film que je trouve très beau.

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J'ai beaucoup hésité entre celui et Predator, deux immenses chefs d'oeuvres du généralissime McT.

Le Predator est l'une des grandes et dernières grandes figures mythologiques crée au cinéma et ce pitch et ce scénario est tellement traité à la perfection qu'il m'est dur de ne pas le mettre dans mon top 50. Il faut se limiter à un film par réal.

J'ai choisi son film le plus théorique et le plus drôle à savoir Last Action Hero.
C'est un questionnement sur le cinéma d'action de son époque mais également sur le sien (film entre Die Hard et Die Hard 3 qui annonce Die Hard 3). On a un McT qui critique l'hydre qu'il a crée avec Die Hard dans le paysage des actionners US et décide non pas de s'arrêter à la critique mais de proposer une nouvelle manière plus moderne de penser le cinéma d'action qu'il mettra en place formellement avec Die Hard 3 qui engendra les Greengrass et tout ce qu'on connait par la suite.

C'est un film de l'entre deux, mais outre cette deuxième lecture du film, c'est une superbe comédie d'action au scénario déjanté et aux punchlines folles. Le film t'enchaine de ces punchlines de dingues porté par un Schwarzie drôle comme jamais il l'a été...

Bref c'est un film parfait.

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Ce film c'est la vie.
Parcequ'il commence sur un enterrement et fini par un mariage.
Parcequ'il suit trois personnages aux âges différents dans les grandes étapes de leurs existences.
Parceque le metteur en scène ne semble pas nous assener de discours ou nous enseigner un discours de manière professoral mais seulement nous faire suivre avec distance et discrétion la vie ordinaire d'une famille ordinaire.
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Tout dans ce film sonne vraie et rappelle ces moments par lesquelles ont est passé ou par lesquelles on passera et qui font que malgré tout la vie vaut la peine d'être vécue.

Annotation :

Film vu très récemment d'où sa place peut être trop haute.

Quel chef d’œuvre, quel film incroyablement juste, discret et touchant.

Cette histoire d'une femme qui à la 50aine voit sa vie remise en question est si wouaaaah, oui j'ai pas trop les mots.

Il y a une scène à la fin du film qui est peut être une des plus belles scènes du cinéma américain des 80'.
J'ai beaucoup aimé cette pudeur, cette discrétion, cette intériorisation...

D'Allen, j'aurais pu cité Crimes et châtiments ou encore Manatthan qui sont également deux perles de sa filmo. Je crois que je préfère sa période 80' à toutes ses autres périodes souvent très intéressantes.

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Ce film est incroyablement touchant.
C'est un bilan sur le parcours de toute cette jeune élite intellectuelle de gauche des 50' qui voulait changer le monde et que la vie, les succès, le pouvoir, les rancoeurs ont amené sur des chemins bien différents quitte à briser des amitiés et revoir ses valeurs.

Le film ne tombe jamais dans la moralisation et dans les facilités scénaristiques, il est toujours juste, jamais manichéen, doux avec ses personnages.... Une espèce de film doux amer sur une époque révolue (nous sommes en 80' et l'âge d'or du cinéma italien touche à sa fin) où Scola tire un bilan de cette époque et de ses contemporains.

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Un grand film d'action mené tambour battant, au rythme trépidant, excité, nerveux et précis comme la lame de notre héros.

2h10 d'action non stop, parfois épuisante mais toujours servie dans une ambiance étrange, parfois sombre, parfois poétique qui ne laissera pas indifférent. Un grand film d'animation des années 80 bien trop injustement méconnu.

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Scénarisé par Milius et tourné par Pollack.
C'est tellement dur de mettre des mots précis sur ce que l'on ressent, d’intellectualiser le sensible.

Ce film m'a plongé dans un univers comme rarement j'ai été transporté. Dans Jeremiah Johnson, il y a un travail de scénar, de rythme, de mise en scène, d'ambiance... si parfaitement maitrisé que cela crée un tout presque invisible qui m'a fait voyager au 19ème siècle aux USA. J'ai ressenti le bois se craqueler sous mes pieds, le vent me souffler à la tronche pendant tout le film.

Pollack sait filmer la nature, il la laisse vivre, respirer, la contemple... Il ne cherche pas à faire de l’esbroufe. Ainsi, on e retrouve vraiment à la place du personnage principal, au milieu d'un monde immense, vivant, inconnu, potentiellement dangereux.
Ce film pour ça me fait penser à Conan, je suis également transporté dans Conan.

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Un road movie solaire, touchant ,drôle et loufoque de notre cher ami que tout le monde commence déjà à oublier, Takeshi Kitano.

C'est assez difficile de choisir un seul film dans sa filmo, j'aurai pu mettre un polar comme Hana Bi ou une oeuvre faussement plus classique comme Zatoichi mais le choix porte sur ce film qui est certainement le plus doux et tendre de son auteur.

Le thème d'Hisaishi est une pure merveille à écouter en été sur une plage.