Mon p'tit cahier de citations : la musique

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« Ce qu'il y a de bien avec les Beatles, c'est qu'ils sont partout. S'ils sont plus connus que le Christ, ils incarnent évidemment l'équivalent de Dieu dans la pop. Un classement sans les mentionner, ça s'appelle de l'ingratitude ou de la mauvaise foi.»
(Source : Magic n°202, janvier-février 2017, Selectorama : les disques de chevet de... the Flaming Lips/Wayne Coyne)

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« On aimerait savoir si les anglophones y entendent de véritables pépites ou si l'ensemble relève bel et bien de l'exotisme. Car près de quarante ans après les faits, au-delà de quelques stridences encore et toujours nécessaires (Métal Urbain, Les Olivensteins), on y reconnait malheureusement trop souvent ce mal endémique : le rock français, synonyme en tout temps de flirt poussé avec la médiocrité.»
(Source : Magic n°202, janvier-février 2017, Critique de l'album par Etienne Greib)

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"Des chercheurs du Colorado ont constaté que des souris ayant jusqu'alors un comportement sexuel normal, se mettaient à pratiquer l'homosexualité lorsqu'on leur diffusait à haute dose de la musique de discothèque. "
(Paru dans Le livre des questions bizarres, 1994)
(Découvert grâce à Une plaisanterie musicale de Mario Bois, atlantica, 2009)

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Découvert grâce à Une plaisanterie musicale de Mario Bois, atlantica, 2009, ces extraits racistes de Danseront-elles, Enquête sur les danses modernes, 1923 :
Introduction de José Germain : "Il est évident que dans les dancings, les êtres bien équilibrés se détraquent et qu'après quelques expériences de ce genre, les plus officielles virginités sont officieusement compromises. Ici on a abandonné les vieux pas de naguère qui étaient une sorte d'allégresse bondissante, et l'on a accueilli avec une hâte malsaine les pas importés de bouges où s'excitent au rut les matelots en bordée, ces pas alanguis avec un raffinement pervers, où l'on se frôle, où l'on se fripe, où l'on se prête, ce qui est peut-être pire que de se donner.""Consultez le monde médical et vous apprendrez que l'épuisement provoqué par ces danses malsaines conduit les femmes à la stérilité, et que, parmi celles qui ne sont point stériles, le sens de la maternité est tellement altéré que l'on constate à l'heure actuelle une augmentation de 4,5 pour cent des enfants abandonnés."
Mme Allegret, directrice du lycée de jeunes filles Victor Duruy : "Il ne reste qu'à lutter contre cette importation (de danses) malsaine comme on lutte contre quelque chose qui délabre, qui détraque et qui tue."
Henry Champly : "La danse que nous défendrions contre les ridicules beugleries, serait la vraie danse française, gaie, saine, amoureuse [...] sans délire de gorille exaspéré, sans lubricités louches de collégiens vicieux.""Quoi que jouent les nègres qui martèlent leurs chaudrons avec un sérieux de singes savants, c'est le même thème pauvre et sinistre [...]"
J. Jacquin : "Depuis l'extension de ces danses, il y a bien chez des jeunes filles des névroses spéciales et des habitudes fâcheuses [...] Chez certains (nous en connaissons et d'excellente famille) c'est la ruine morale peut-être définitive." "Non seulement l'intérêt national est en jeu, mais nous compromettons aussi notre prestige à l'étranger [...]. Tout couple qui danse à la manière moderne commet un acte coupable à l'égard de son pays."
Maurice Level : "Autrefois on avait corset, ceinture, dessous. Aujourd"hui la femme est à peu près nue sous sa robe et ma foi, quand sonne le quart d'heure du muletier, la défense devient malaisée."
Antoine Bédier : "Il est une chose qu'il m'est impossible de considérer avec calme, c'est que les nègres en riant, criant, gesticulant, font danser des blancs et que ces blancs dansent au commandement parfois sifflé du nègre

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Traductions de coplas de flamenco :
"Tu m'as laissé seul comme le chiffre un"
"Une tour sur épingle est plus stable qu'une femme"
"Si mes baisers devenaient des étoiles, ton corps serait le ciel d'une nuit d'été"
(Source : Une plaisanterie musicale de Mario Bois, atlantica, 2009)

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De Cioran :
"La musique est l'illusion qui rachète les autres"
(Cité dans Une plaisanterie musicale de Mario Bois, atlantica, 2009)

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"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.'
(Cité dans Une plaisanterie musicale de Mario Bois, atlantica, 2009)

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Citations d'Oscar Wilde :
"La musique, ce n'est pas un nouveau monde, c'est un nouveau chaos qu'elle crée en nous."
"Le monde est une scène de théâtre mais les rôles ont été mal distribués."
(Source : Une plaisanterie musicale de Mario Bois, atlantica, 2009)

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"Des musicologues reprochèrent à Milos Forman, dans son film Amadeus, de n'être pas toujours historiquement exact. Il répondit :
- La musicologie est à la musique ce que la gynécologie est à l'amour."
(Source : Une plaisanterie musicale de Mario Bois, atlantica, 2009)

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"Une entreprise japonaise pense que, si on met les nouilles à sécher au son des Quatre saisons de Vivaldi, elles ont meilleur goût. (Cosmopolitan, décembre 1993)"
(Source : Une plaisanterie musicale de Mario Bois, atlantica, 2009)

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Citation de J.-C. Casadesus :
"La musique est le plus court chemin d'une âme à une autre."
(Source : Une plaisanterie musicale de Mario Bois, atlantica, 2009)

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Entretien avec Laurent Garnier :
" - En trente ans, avez-vous la France changer ?
- Hélas oui. Le 12 février 2017, au Rex Club à paris - un de mes clubs fétiches avec l'Haçienda à Manchester, puisque j'y ai fait mes débuts - j'ai joué un morceau des Bérurier noir avec ces paroles : "Le Pen porcherie". J'ai ensuite été pris à partie sur les réseaux sociaux. "Un DJ ne doit pas parler de politique" ou "il faut respecter tous les Français" pouvait-on lire. Jusque-là, j'avais toujours joué ce titre sans problème. J'ai pris une sacrée gifle."
Source : Télérama n°3721, 05-05-2021

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Concernant la première remise d'un prix de la musique électronique aux Victoires de la musique, remis à Laurent Garnier :
" Lors des Victoires, un technicien de l'Olympia a accueilli mon ingénieur du son en lui demandant ce qu'on venait faire avec notre "musique de merde". Il était donc important d'y aller pour changer les mentalités. "
Source : Télérama n°3721, 05-05-2021

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" [...] Si Sardou a bien des traits de comportement physique comparables à ceux de Mussolini, par exemple, il n'en a pas l'implantation sociale ou historique."
" Sardou est un petit. Être petit pour un homme dans notre société, c'est presque aussi grave que pour une femme d'être laide. Alors il y a compensation quelque part. Il faut qu'il prouve sa force, sa virilité. Sa puissance. Autrement on le négligerait. Et il rejette sur la femme le mépris que l'on risquerait d'avoir pour lui."
Source : Faut-il brûler Sardou ?, Louis-Jean Calvet & Jean-Claude Klein, 1978, cité dans La Bibliothèque impossible, Alister, 2020

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Entrevue avec Claude Lemesle, parolier :
" Les jeunes chanteurs veulent tous écrire leurs chansons eux-mêmes. Quelles conséquences cela a-t-il sur la nouvelle chanson française ?
- C'est un gros problème dont on mesure déjà les conséquences. Moi, j'estime que, tout seul, on n'est pas assez. L'écriture de texte, la composition musicale et l'interprétation sont trois dons différents. Il faut être sacrément chanceux pour posséder les trois. [...] C'est mon conseil d'ainé aux jeunes créateurs : quand on vit en autarcie créative, on finit par tourner en rond. les producteurs ont poussé les jeunes à tout faire. C'est une erreur. On entend beaucoup de chansons pas assez abouties. "
Source : Muze n°71, avril-mai-juin 2013

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" C'aurait été intéressant de continuer dans la lignée de Boire, on avait tous les barons et les baronnes de la chanson française qui nous haïssaient, on était forcément dans le juste. On était acceptés par ceux qui faisaient du rock, même extrême, mais la chanson française nous méprisait. Les articles étaient incendiaires, ils nous reprochaient de ne pas articuler, d'être trop bruyants. Un rien leur faisait peur, il suffisait d'une pédale de distorsion pour qu'ils partent en hurlant. C'était une petite clique bien établie, qui suçait les subventions, les honneurs... "
Source : Entretien avec Miossec, propos rapportés par JD Beauvallet, Les Inrockuptibles n°1190, 19 septembre 2018