Cover Mon rapport à la musique de Devin Townsend - Albums Importants

Mon rapport à la musique de Devin Townsend - Albums Importants

Liste mise à jour, et plein d'autre contenu sur le site : https://www.soundbather.fr/

Bienvenue à vous, cher lecteur, pour cette liste à propos de l'œuvre de Devin Townsend. Elle ne comprends aucun album de Strapping Young Lad, mais on va quand même en parler, je vous suggère de vous ...

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Liste de

16 albums

créee il y a presque 8 ans · modifiée il y a plus d’un an

Ocean Machine
7.9
1.

Ocean Machine (1997)

Sortie : 16 juillet 1997 (France). Heavy Metal, Prog Rock, Rock

Album de Devin Townsend

Megastronomer a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

S'il ne fallait en garder qu'un... Un seul de tous , je garderais celui-ci.

Sorti en 1997 , Ocean Machine est certainement la principale raison pour laquelle je suis si attaché à Devin , parvenant à me toucher profondément.

Il est issu d'une gestation longue , certains morceaux ayant été composé longtemps avant son enregistrement.
L'album est écho d'une vie, comme si vous plongiez dans l'esprit de Devin pour le temps d'une écoute , et même si vous ne pouvez peut-être pas faire écho des mots de Townsend à votre expérience , votre capacité d'empathie vous obligera à être touché par sa puissance évocatrice.
Pensé après l'échec commercial du premier album de S.Y.L. , devin est parti à Los Angeles ,fait des petits boulots ,se retrouvant seul petit bonhomme canadien au milieu des égos surdimensionnés de cette ville foisonnante.

D'ou des sentiments de désillusion, de perte de repères ,et d'introspection profonde naquirent. Cette atmosphère de conflit interne, de vide existentiel, ces sentiments palpables font surface dans la musique et en font une oeuvre intouchable sur le plan personnel pour moi.

Cet album aborde toutes les thématiques auxquelles je suis attaché (regard sur soi , etc...), la première d'entres elles étant , l'objectif ultime de Devin qui le poursuivra tout au long de sa discographie : La recherche d'une certaine Paix , intérieure . Qu'il associe ici à la beauté de l'Océan ,au rythme régulier et paisible de l'onde qui s'échoue
sur le rivage: Comme le riff du morceau d'entrée ,Seventh Wave, ravageur et pourtant qui dégage ce calme lancinant.

Ce morceau d'ailleurs établit directement le sujet, le titre , le son et son ultime phrase "watch the ocean"

Métaphore pour d'autres thématiques aussi comme la solitude (Hide Nowhere), le rapport aux autres, l'eau devient très liée à la paix intérieure.

La musique semble partagée (entre autres) entre un déchirement face à l'incapacité à accomplir cet objectif (le morceaux Night par exemple)
ou exprime le sentiment intense que cette paix procure une fois atteinte, Voices in the Fan ou les morceaux tels que Death of Music ou Thing beyond things , qui clôturent l'album d'ailleurs.

Devin délivre ici un album extrêmement intense , beau et riche d'une qualité musicale impressionnante (que ce soit le Chant ou la composition) sans pour autant être exaspérant de complexité . Le mixage pourra en repousser certains , même si pour moi il ne fait qu'ajouter au sentiment vicéral de sincérité de ce chef d'oeuvre.

Casualties of Cool
7.3
2.

Casualties of Cool (2014)

Sortie : 14 mai 2014 (France). Electronic, Ambient, Folk

Album de Casualties of Cool

Megastronomer a mis 8/10.

Annotation :

Bon ;

Comme vous vous en serez douté , Devin est très prolifique et "touche à tout" musicalement et Casualties Of Cool en est un exemple probant. Une fois Epicloud terminé, Devin Townsend veut s'attaquer au projet colossal du double Album Z² (composé de Sky Blue et Dark Matters -suite attendue de Ziltoid the Omniscient-).

Mais , avant ça , Townsend décide de bosser un projet trainant dans les cartons depuis un bout de temps. Une oeuvre dont le concept s'articule autour de l'histoire d'un homme ,perdu sur une terre désolée , interagissant avec une sirène/fantôme qui l'attire, et du jeu mortel déclenché entre ces deux personnages.

Selon ses dires, ce jeu est une métaphore des interactions
entre hommes et femmes , devoir d'honnêteté et égoïsme , et entre un artiste et lui-même...

Vous l'aurez compris , un album très intérressant en ce qui concerne notre bonhomme comme à chaque fois.
Plus formellement , le son est un savant mélange de country et de passages très jazzy tout en restant très nébuleux ,le projet étant réalisé en collaboration avec Ché Aimee Dorval, dont le chant incarne cet aspect nébuleux , flottant et très apaisant ,sa voix glissant avec clarté et douceur comme sur le morceau Flight par exemple. Des morceaux comme Moon , par exemple, appuient également cette thématique.


Devin est très attaché à cette oeuvre ci car elle est très singulière au niveau de son processus créatif , puisque la collaboration entre lui et Ché s'est faite à distance (numériquement ) et fut pourtant réellement le cadre d'un échange très satisfaisant pour les deux artistes.
(y'a qu'a voir le morceau Flight , dont je vais reparler , qui fut le tout premier morceau que Devin a confié à Ché pour voir ce que ça donnerais)
Mais également surtout , il est très attaché à cet album puisque sa gestation s'est étalée sur une période longue et le processus était dépourvu de pression (comme celle qu'il ressent avec ses projets plus "heavy").

En clair une Oeuvre à part dans la discographie de Devin , et pourtant très significative et plaisante qui ne déroge pas aux cotés de ses autres compositions qu'elles soient extrêmes ou non (en témoigne le morceau énigmatique "Thing",ne figurant pas sur l'album ,qui selon moi le résume bien ,a la fois génial et très riche en idées et confrontations de styles différents)

Et si vous l'avez apprécié , je vous conseille d'aller fouiller les nombreux morceaux et disques bonus que devin a sorti (dont notamment Ghost 2)

Deconstruction
7.4
3.

Deconstruction (2011)

Sortie : 17 juin 2011 (France).

Album de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Deconstruction : Welcome to Hell

-Alors , c'est clair , ici j'aurais pas la place pour parler d'une oeuvre aussi riche ,mais Plongez vous y-

Sorti en 2011,l'album le plus dense que Devin ait produit depuis Strapping Young Lad , le son y est redevenu massif et part dans tout les sens , mais bizarrement conserve une certaine "cohérence".
Massif: à l'image de son ambition, la production pour cette oeuvre est d'une ampleur inédite pour le canadien. En effet devin s'est donné du mal : Orchestre Philarmonique de Prague , Nombreuses collaborations avec Mickael Ackerfeld (sur Stand), Joe Duplantier de Gojira (sur Sumeria) ,Ihsahn (sur Juular) entre autres. Devin ici ,se replonge face aux démons qui se sont façonnés au cours de sa carrière, métaphoriquement toujours, au travers d'une descente vers les tréfonds.

Et donc , pour ce faire les riffs tonitruants , les polyrythmies et toutes l'ingéniosité musicale imaginable seront employés. On pourrais penser qu'on a affaire là à un album 100% premier degré, mais l'humour et l'humilité de devin refont surface un peu partout, rien qu'avec les titres de certains morceaux par exemple. Au niveau des thématiques, c'est un vrai festival de tourments, de sur-analyse, mise en abîme par le compositeur au travers de la technique et de la complexité presque insurmontable de l'oeuvre. C'est à l'image évidemment d'un être surmené , voulant tout analyser et vaincre chaque problème se posant devant lui. Cela nous rappellerais presque quelqu'un ...

Tandis que l'addiction (l'alcool , nottament ) est abordée dans Praise the Lowered.
La montée en puissance de l'album se confirme avec le morceau suivant , Stand qui donne déja un indice du cinysme et de l'arrogance dont peut faire preuve le protagoniste de l'album, convaincu de l'importance de son entreprise.
Morceau suivant , plus direct et impactant que le reste, Juular. le démon symbolique est révélé et il s'avère être Devin lui-même. Une prise de position non dissimulée de devin ici , nous sommes à l'origine de nos propres chimères, elles vivent en nous. Nous incombe-t-il de les éliminer ? C'est là tout l'enjeu de l'album. La question ne restera pas ouverte jusqu'au bout, le morceau éponyme, pinacle de la spirale chaotique que la musique vous fera suivre pendant près d'une heure quinze, signalera une épiphanie que je vous laisserais savourer , tant dans sa merveilleuse harmonie musicale que ses implications sur le questionnement mentionné plus tôt.

Ziltoid the Omniscient
7.5
4.

Ziltoid the Omniscient (2007)

Sortie : 18 mai 2007 (France). Speed Metal, Prog Rock

Album de Devin Townsend

Megastronomer a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'histoire de la création de cet album débute par la fin de Strapping Young Lad en mai 2007. Cette décision fut prise notamment à cause des difficultées émotionnelles, dues au procédé créatif, que devin rencontre, la musique déjà -exutoire des émotions les plus violentes de devin- doublé de la prise de drogues qui accentuaient crises d'angoisses et son instabilité émotionnelle.

-voir sa performance au Download en 2006 avec Strapping Young Lad-

Il a donc décidé de s'éloigner de tout cela , devenu père par dessus le marché, ne pouvant plus se permettre donc d'être dans cet état.

Devin se retrouve donc seul dans son studio , les moyens financiers qu'il avais à sa disposition en partie envolés avec cette dissolution. Cela contribuera à l'aura de l'album, étant véritablement brut de décoffrage, mais nous y reviendront après.

Il décide d'abord de se re-pencher sur un de ses nombreux hobbies. La création de marionnettes, notamment inspiré par le film "The Dark Cristal" qui l'avais marqué durant son enfance , il se met à l'oeuvre et débute la création d'une marionnette assez singulière.

Une sorte de lézard bipède au regard furieux , et au fur et à mesure que les traits de ce visage abominable se précisent , lui vient en tête -musicien qu'il est- une mélodie , une sorte de thème pour ce personnage fantasque.

Il s'y atèle également , et , inspiré par les récents événements de sa vie, décide de poursuivre sur cette lancée.

En résulte, après de longues heures de travail dans son home studio, l'album Ziltoid the Omniscient !

Composé , produit et enregistré par Devin Townsend tout seul
(mis à part : la batterie sur un logiciel, la voix du légendaire "Planet Smasher" et quelques autres voix-off)

Le plus souvent travaillé tard dans la nuit (ce qui explique peut-être la place importante du café dans l'intrigue ), cet album possède une aura très intimiste , car au travers de sa composition et des aventures spatiales de son personnage principal, Ziltoid , c'est bien Devin qui s'exprime (les paroles des morceaux , nottaments de Color Your World sont très évocatrices) .

Dès que l'on se rends compte de cela , les mots et les mélodies prennent un double sens qui vous fera vous rendre compte de tout l'intérêt de cet album. Charnière dans la carrière de devin, bien qu'il ne s'en soit peut être pas rendu compte au moment de sa sortie.

Terria
7.9
5.

Terria (2001)

Sortie : 22 août 2001 (France). Heavy Metal, Experimental

Album de Devin Townsend

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Terria poursuit en 2001 la carrière solo de devin déjà bien fournie, en apportant un nouvelle clarté a certaines thématiques déja abordées précédemment dans Infinity , Physicist et City de Strapping. Le son reste puissant et rude et l'eau de Ocean Machine fait place à la paix de la nature, des paysages continentaux ,de leur démesure pour incarner une certaine idée de la paix. Il a principalement été composé l'été lors d'une petite tournée au canada en van , avec un groupe local appelé "The smalls"

L'ouverture avec le morceau Olives rappelle ,d'un point de vue sonore, Ocean Machine avec son intensité progressive pour arriver vers le second morceau : Mountain . La musique est comme "abrupte", et s'est complexifiée, devenue plus massive et pourtant très évocatrice. Evocatrice de nouveaux tourments , sentiments et de nouvelles beautés intérieures.

Viennent donc ensuite les morceaux Earth Day et Deep Peace qui le confirment.
Tout d'abord la voix incroyable de Devin pousse ses rugissements déchirants dans Earth Day , clamant son amour de la nature et à la fois traitant de problêmes intérieurs de Dev. (vieillir notamment) et nous balance des riffs phénoménaux de puissance.
Si Earth Day est la tempête qui se déchaine , Deep Peace laisse partir les nuages et fait place à une douce brise berçant les sapins.La guitare sèche en intro vous enveloppe
et l'arrière plan très riche , mais atténué (mêlant violons, flutes , cris d'animaux , conversations) supporte la voix de Devin , calmée , comme s'il était en paix.Le refrain est à peine plus énergique ,
mais juste assez pour insister sur le message des paroles .

Car c'est là la force de cet album à mes yeux. Devin , dans son rapport à la nature, arrive à y transposer ses ressentis, son expérience.

Et il tape très juste selon moi. La nature est comme un refuge , on s'y retrouve , le plus souvent seul (Nobody's here) et le calme apaisant est sans égal, on est éloigné de toute forme de déterminismes sociaux
,des jugements , des relations houleuses ce qui permet de souffler . Se retrouver en paix, encore.

Un album exceptionnel qui ,avec Ocean Machine, est profondément beau et sincère. Et des morceaux comme Nobody's Here arrivent à vous mettre dans un état difficile à décrire , comme mentionné plus tôt , ou tout
semble disparaitre autour de vous et ou la musique embrasse vos émotions profondes. En bref ,c'est une oeuvre essentielle de ce cher Devin que je souhaite à tout le monde d'apprécier au même point que moi ^^

Ghost
6.6
6.

Ghost (2011)

Sortie : 17 juin 2011 (France).

Album de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 7/10.

Annotation :

La Paix

L'album Ghost est une expression plus littérale de la paix que recherche Devin , que chacun trouve dans des endroits ou activités différentes , que ce soit la musiques pour les uns , la science et l'observation de la nature pour d'autres et ainsi de suite.

La paix telle qu'on pourrais se la représenter musicalement , un simple flot calme de pause interrompues au plus par quelques airs de flûte et de voix frêles.

Cet opus fut enregistré à Vancouver aux Studios The Factory ainsi que dans un lieu nommé le "Shit shack" (quand à savoir l'origine de ce nom : ?)

A noter que cet enregistrement s'est bien déroulé AVANT celui de Deconstruction , selon devin, afin d'éviter que le Chaos tonitruant n'ai une influence néfaste sur ce bijou de sérénité et d'harmonie paisible entre les instruments à vent , le banjo et les guitares acoustiques. Le Chant de Townsend , accompagné de Katrina Natale d'ailleurs, est véritablement délivré, il respire , très aérien et langoureux.

Ceci pour exprimer, en premier lieu, l'atmosphère que l'album décrit , mais surtout la résultante de l'album précédent.

Indissociable de son congénère Deconstruction , Ghost et lui sont sortis en même temps , ils forment un binôme présentant la confrontation de Devin avec lui même d'un coté et ce qui en a résulté de l'autre.

Cet album est la véritable bouffée d'air frais dont on a besoin après Deconstruction, il est une véritable antithèse de ce dernier. Car si Pandemic, Poltergeist , Sumeria ou Juular vous auront peut-être donné le mal de crâne de votre vie , Ghost est garanti de vous faire passer un moment plus doux que les caresses d'un bébé panda.

Ki
7.2
7.

Ki (2009)

Sortie : 22 mai 2009 (France). Heavy Metal, Prog Rock, Avantgarde

Album de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 8/10.

Annotation :

Premier album de la série des 4 premiers albums du Devin Townsend Project, fonctionnant comme un grand ensemble que Devin a composé grâce au recul qu'il avait pris par rapport à sa vie après la déjà lointaine réalisation de Ziltoid the Omniscient

Composé et pensé à des heures tardives , au moment ou tout le monde est endormi l'ami Townsend aborde des thématiques diverses mais centrées autour d'un thème général, celui de la spiritualité , (son rapport à l'enfance , les dogmes, la nature)

Devin ne se sentant, pour cause, en accord avec aucune forme de spiritualité dite "religieuses", mais plutôt proche de la nature (oui parce qu'il sous entend à la fois la nature "concrète" ,arbres,rivières,et les sciences qui tournent autour , l'astronomie ,les maths , la biologie ...)

Et c'est l'idée principale qui est à l'origine de cet album : l'appréciation de faire partie de cet ensemble qu'est notre Univers et de l'exprimer d'une manière très épurée , donc pas de mur sonore pour une fois. Le chant offre des nuances éthérées absolument parfaite et cette fois-ci une ambiance très lancinante et organique. "Ki" d'ailleurs, un concept d'origine Japonaise, peut être associé à l'idée d'un "flux vital" , ce qui est raccord avec cette ambiance épurée et spirituelle.

L'album fonctionne un peu comme une tempête qui se retient , (Guitares acoustiques, pas de mur sonore, ou très peu, toujours de la Reverb) mais qui à de nombreux points semble vouloir se déchainer mais s'arrête brutalement , comme s'il avait atteint un "plafond" (le creshendo sur Ki,le morceau éponyme ou le morceau Disruptr par exemple)

C'est pour le coup plutôt un thème particulier de la vie de Devin qui commence déjà, lui , à prévoir Deconstruction. Il n'empêche que le son , l'atmosphère qui se dégage des morceaux donne une aura particulièrement exquise. Un goût de dimanche après midi à regarder le soleil d'automne émerger des nuages après un petite averse ...

L'album lance le DTP ,et se veut très prometteur, car on sent devin prêt à reprendre du service.

Accelerated Evolution
7.3
8.

Accelerated Evolution (2003)

Sortie : 31 mars 2003 (France). Heavy Metal, Industrial

Album de The Devin Townsend Band

Megastronomer a mis 10/10.

Annotation :

Sorti en 2003 , tout juste 2 ans après Terria. On sent une certaine similarité sonore entre les deux , notamment au niveau du son de la guitare de devin. (La belle Fender Strat' avec trente mille pédales d'effets)

Entouré de tout nouveaux musiciens locaux qu'il a recruté pour débuter une nouvelle formation hors-Strapping Young Lad
(qui enregistre l'éponyme S.Y.L. en même temps)

On trouvera Ryan Van Poederooven à la batterie et Dave Young au clavier, ainsi que Brian waddell pour la seconde guitare du groupe, tous trois futurs membres du DTP.
La formation est toute jeune , et Devin a déja un peu roulé sa bosse avec Strapping et se sent apte à leur faire rapidement gagner de l'expérience. C'est, d'après lui , de là que vient le nom de ce premier album "Accelerated Evolution".

Personnellement , j'adore le son de cet album , mais il est clair qu'il sera quand même vite surclassé en terme de qualité de production.
Mais les morceaux sont excellents : Depth Charge , Suicide , Storm , Sunday Afternoon , et la pièce maitresse , Deadhead qui reste à ce jour l'un des morceau les plus appréciables de Devin .
Ce dernier s'accorde un peu plus de technicité (mais sans en abuser) , déja rapidement vue dans d'autres albums (à la fin de Deep Peace sur Terria par exemple) nottament avec le morceau intrumental Away qui
est certainement une allusion a une séparation (ou alors plus simplement à un voyage en solitaire , loin de l'être aimé) et au grief qui en découle.

Il fut composé après un voyage de Devin en Corée du Sud, ayant chamboulé sa vie personnelle. En effet ,l'aspect principal que traite l'album est celui des relations amoureuses et les différents états dans lesquels on passe durant elles, leur mise à l'épreuve (traveller ,par exemple ,pour les relations à distance comme pendant les tournées ou voyages seul)

Mais ce n'est pas l'unique sujet ,Random Analysis parle plus du caractère de Devin à ce moment là , vis à vis des autres en général et de leurs réactions face à lui.

Niveau musical , c'est du très grand Devin ,et le reste de la formation assure aussi. Les mélodies sont très accrocheuses et des riffs imprégnés d'un sentiment de majesté, très aériens et puissants à la fois parsèment l'album. (nottament dans Deadhead et Suicide ).

Addicted
7.4
9.

Addicted (2009)

Sortie : 16 juillet 2009 (France). Alternative Rock, Electronic, Heavy Metal

Album de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 7/10.

Annotation :

Le Second Opus de la série de 4 albums du Devin Townsend Project sort le 17 Novembre 2009 , et là pour le coup c'est un éclatement euphorique et déluré. A un point ou ça en est presque marrant.
L'exagération et le second degrés font de cet album et de son aspect de "réservoir à tube" un vrai décalage avec
le reste des 4 premiers albums du Devin Townsend Project.

Les sujets abordés ?

Okay ,
Addicted!, morceau éponyme, pose le ton direct en ouverture en parlant de l'addiction à la ...
pornographie : avec un riff dévastateur en intro, des "Oww" bien exagérés, Anneke qui entre pour la première fois dans le DTP (pour notre plus grand plaisir) et un refrain explosif ,
c'est le oui le plus total et souriant qui soit. Et vous l'aurez deviné , on parle de Townsend ado et jeune adulte ,(Supercrush! , Addicted!, Resolve!).Petit coup de coeur pour le morceau final , Awake!
qui conclue de manière béate et pensive cet album si fou.

Je doit d'ailleurs l'avouer , malgré le fait que cet album figure un peu plus bas dans cette liste , je lui réserve un amour tout particulier puisqu'il fait partie de mes premières écoutes chez devin.
Des paroles légères , une structure accrocheuse et entrainante et le Devin Townsend Project et Anneke en grande forme , cet opus tient la route et bordel ,
Après Ki,c'est encore un virage sec au niveau musical ! mais quel role joue-t-il dans l'orchestration de ces 4 premiers albums?
Eh bien ,
il semble que ce soit une sorte d'exutoire , un déluge d'optimisme déluré avant d'aborder avec le plus grand sérieux la suite des événements.

Epurer les thématiques.

S'éclater avant de plonger dans la déconstruction !

En effet , si vous êtes attentifs aux motifs musicaux et aux paroles , vous ressentirez le spectre de l'album suivant (dans la chronologie) planer sur cet album.

'' Get up! Get up!, NOW Deconstruct ! ''

derniers hurlements de devin dans Awake! , dernier morceau de l'album

Sky Blue
7.1
10.

Sky Blue (2015)

Sortie : 2015 (France).

Album de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 8/10.

Annotation :

Cet album fait partie du pack de deux albums "Z²"sorti en 2015 , mais il constitue une entité bien différente de son partenaire Dark Matters, auquel on se réfère souvent directement via le nom Z² d'ailleurs.

Mais oublions Z² pour le moment pour parler de l'album le plus proche de Sky Blue au niveau sonore , c'est à dire Epicloud.

En effet , l'album Epicloud était à la base supposé être une parenthèse dans la continuité du DTP , mais le label a bien constaté que son succès était plutôt significatif.
Voulant surfer sur la vague de ce succès relatif , le label du groupe a demandé à Devin de produire un album dans un registre similaire pour accompagner le nouveau Ziltoid (jugé comme probablement pas rentable).

Notre bonhomme s'est donc attelé à la composition de cet album. Je sais que cela semble assez déplorable d'un point de vue d'honnêteté et de créativité , mais l'objectif était de faire un album au compos assez simples et directes , aux recettes éprouvées précédemment. Devin se sentait donc capable de le produire rapidement et sans trop de complications.

Seulement , il déchanta rapidement.
En effet , Z² fut produit par financement participatif et les contreparties accordées aux donateurs (gadgets, appels skype , leçons ... ) submergèrent rapidement le groupe , qui était donc en plus ,en train d'enregistrer 2 ALBUMS en même temps.

Qu'est ce que tout cela peut avoir à faire avec le contenu vous me direz ?
C'est bien simple , toute l'atmosphère de l'album qui partait sur un Epicloud 2 va effectuer un virage vers une atmosphère plus adouci et mélancolique. La fatigue du groupe , les galères autour de la production (et dans la vie privée de dev. en plus de ça) vont imprégner l'album et lui donner une saveur bien plus touchante que son prédécesseur.

C'est d'ailleurs pour cette touche de beauté plus triste , (comme teintée de ... bleu ? ) que je trouve cet album plus touchant qu' Epicloud. Un morceau extrêmement symptomatique de cette atmosphère est Rain CIty , très délicat et touchant (avec une petite référence à Ocean machine du plus bel effet).

Alors je tiens à prévenir , ce n'est pas non plus un virage à 180 degrés hein , vous allez quand même vous manger des refrains qui butent sévère et des riffs du tonnerre (Universal Flame , Fallout ).

En bref , un album mêlant toute les qualités qu'un Epicloud peut offrir , avec un peu plus de nuance qui ravira les plus sensibles des auditeurs.

Epicloud
7
11.

Epicloud (2012)

Sortie : 18 août 2012 (France). Heavy Metal, Prog Rock

Album de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 8/10.

Annotation :

Grandiloquent et Over The Top à souhait.
Si par le passé pour DTP , Devin se concentrais sur
"ou est-ce que j'en suis ?" et "Qu'est ce qui a fait ce que je suis ? "

Pour le coup , Epicloud est un véritable album qui se détache de ce questionnement , s'en libère et s'adresse à la question restante pour le DTP :

Ou est-ce qu'on va ? (en quelque sorte)

Et la réponse est donnée sous la forme d'un des albums les plus Lumineux et positifs de la formation. Glorieuses harmonies, choeurs, refrains qui tourneront en boucle dans votre esprit, le tout en ne s'éloignant pas du sentiment de puissance que dégage le mur sonore. Très Absolu, voire presque simpliste, également dans ses paroles , (voir le morceau Liberation ).
Sorti après le couple Ghost/Deconstruction , Townsend s'éloigne du "Chaos ordonné" de Deconstruction pour s'accorder plus de légèreté , très décomplexée (voir le morceau Lucky Animals -ainsi que son clip-).

L'album est un hommage très assumé au Rock FM (def leppard et autres) avec ses structures Refrain/Couplet et les balades à renfort de guitare sèche (oui Where We Belong , c'est toi que je regarde) . C'est d'ailleurs en cela qu'il se démarque d' Addicted! , qui lui restait très Métalique et frénétique.

En cela , il constitue un virage très singulier pour la formation , qui se voulait juste une parenthèse, devin voulant juste se défouler un peu ^^.

C'est très simple , je ne peut pas entendre un morceau de cet album sans esquisser rapidement un sourire tout en trépignant de satisfaction. Mais ce n'est pas pour autant que les thématiques sont TOTALEMENT dénuées de sérieux.

Certes , l'album reste dans l'idée du déni le plus total des dures réalités de ce monde ( Devin l' a d'ailleurs décrit comme un peu épuisant pour lui pour cette raison) Mais les thématiques comme celles du morceau Hold-On , qui parle du soutient aux enfants malades de leur entourage , restent quelque part les pieds sur Terre.
(tout en vous envoyant dans l'espace , et oui , fort)

Le chant clair de Devin et Anneke fait des merveilles à nouveau , déferlant des vagues d 'énergie positive à faire sauter au plafond, les morceaux/tubes plus fédérateurs les uns que les autres s'enchainent (avec un petit favoris : Where we belong pour moi ^^) et ne laissent l'auditeur qu'avec une idée en tête : GIVE ME MORE !

Synchestra
7.4
12.

Synchestra (2006)

Sortie : 23 janvier 2006 (France). Heavy Metal, Prog Rock

Album de The Devin Townsend Band

Megastronomer a mis 8/10.

Annotation :

Après avoir accouché du monstrueux Alien avec Strapping Young Lad , Devin sait déja qu'il doit se séparer de la formation pour sa propre santé mentale.
Et le chaos ,le désordre émotionnel que la réalisation d'un tel album lui ont apporté font qu'il essaye de contrecarrer (à la manière d'un Ying-Yang) avec cet album, Synchestra. Le Devin Townsend Band revient avec des morceaux composés par Devin en même temps qu' Alien et le résultat reste intéressant (rien que pour la poilade géniale et cliché au possible qu'est Vampolka/Vampira )

L'album est parsemé de vrais tampons mélodiques , nottament les morceaux Pixilatte , Hypergeek et Triumph, ce dernier affichant une fois encore l'amour que devin apporte à sa paix et se payant le luxe d'un magnifique solo de Steve Vai.

Mais ces moments sont également mêlés de morceaux plus traditionnels (pour du devin) et reste dans la ligné du premier album du DTB , accompagné de ce son caractéristique d'une stratocaster accompagné d'une truelle de Reverb et de Delay (j'assume l'emploi du mot Truelle). Personnellement , ce son m'est très très cher, mais il est plus joliment (et émotionnellement) exploité dans Accelerated Evolution.

Dark Matters
6.6
13.

Dark Matters (2015)

Sortie : 2015 (France).

Album de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 7/10.

Annotation :

Nous sommes en 2015, vous avez acheté le package Z² contenant Sky Blue et Dark Matters ,Vous arrivez chez vous, vous déballez l'ensemble.

Vous oubliez le premier opus un instant pour directement vous jeter sur le second , fébrilement, avec l'attente d'un successeur digne de toute la splendide , grandiloquente et décalée de toutes les aventures spatiales parodique disponibles sur format audio!

Le voila , le tant attendu nouveau Ziltoid !
Alors , autant le dire tout de suite, cet album ressemble plus à une réinterprétation qu'à une suite véritable. Ne serais-ce qu'en terme de scénario, ou même musicalement.

Dark Matters est en effet ,le résultat logique de tout les processus qui ont fait arriver Devin ou il en est aujourd'hui.

Les moyens sont plus larges que pour le premier Ziltoid the Omniscient (en même temps , pas dur de faire mieux niveau moyens) et la qualité du mixage s'est aussi améliorée encore . Mais surtout , au niveau du ton , le changement est radical:

Ce n'est plus Devin seul dans son sous sol qui a composé ces morceaux , mais bien le Devin du Devin Townsend Project !

Et ça fonctionne quand même du tonnerre de Dieu , même si on perds la Vibe d'introspection du premier Ziltoid (ce qui peux en décevoir certains évidemment, et la raison pour laquelle je le place un peu au second plan sur cette liste )

Mais des morceaux ravageurs comme War Princess ou Deathray, le fil narratif bourré d'humour typique de Devin
(qui aurais même tendance à s'autoréférencer un peu trop , mais je chipote ,car moi-même je trépigne lorsque j'entends "Resistance is FUTILE") Cet album vous fournira quand même un sacré épisode de rires , de refrains scandés et de mélodies splendides.

Grand ! Epique ! et génialement goupillé , Ziltoid reviens , et Devin a encore une fois fait le café .

Transcendence
7
14.

Transcendence (2016)

Sortie : 26 juillet 2016 (France). Prog Rock, Rock, Progressive Metal

Album de Devin Townsend Project

Megastronomer a mis 7/10.

Annotation :

Transcendence !

Nous sommes au début de l'automne 2016 et le Devin Townsend Project semble être au top de sa forme , ayant effectué un an plus tôt un concert d'anthologie au Royal Albert Hall de Londres , les fans de la première heure ravis par un deuxième Set éclectique sur la carrière de devin , et les fans plus tardifs béats après avoir dégusté une performance tonitruante dans son intégralité de Dark Matters.

Tout le monde s'attends donc à ce qu'un groupe d'une qualité qui n'est plus à prouver et dont les aspirations au renouvellement sont relativement connues nous sorte un album intéressant.

Et il l'est ! Seulement , il souffre de nombreux traits qui jouent en sa défaveur à mon avis.

Ce n'est pas une baisse de niveau , car le groupe joue ici un Metal tantôt épique et ultra fédérateur (stormbending) , assez progressif et tortueux (Failure/ Secret Sciences / Higher) mais toujours impeccable . Le problême vient plutot dans l' enchaînement de ces morceaux, et plus profondément , dans l'aspect assez "fourre-tout" que cet album peut avoir.

Niveau thématiques ,dans la théorie on pourrait dire qu'il se veut une synthèse de ce qu'à fait le Devin Townsend Project depuis ses débuts.

Dans les faits , l'influence des dernières productions ultra épiques du groupe pèse très lourd. En témoigne la reprise du magistral morceau ''Truth'' d'infinity, Anneke remplace devin pour les "hallelujah" ,avec par dessus l'ajout d'un choeur , le son beaucoup plus clean. Il n'y a pas à dire , le morceau fait son travail , mais il a reçu un rafraichissement qui trahit la direction dont le groupe ne semble plus pouvoir se détacher.

Ils essaient tout de même de nouvelles choses , nottament une mise en avant très appréciable des claviers et synthétiseurs de Mike St. Jean, qui étaient déjà décelables auparavant (Offer Your Light faisant penser à un Silent Militia sous cocaine)

Ainsi ,on se retrouve avec un nouvel album très propre , mais dont la ligne artistique déjà explorée pour la plupart m'a quelque peu déçu. Certains auront d'ailleurs fait la remarque que la deuxième moitié de l'album peut sembler moins intéressante, car même si la reprise de Transdermal Celebration est belle , elle n'apporte qu'assez peu

Peut-être en attendais-je trop également , j'ai d'ailleurs parfois trouvé autant de joie à écouter le nouvel album que les démos bonus dans le CD2 qui couvrent plein d'aspect de la discographie de devin, et remises au goût du jour (un peu à la sauce Truth )

Infinity
7.6
15.

Infinity (1998)

Sortie : 21 octobre 1998 (France). Heavy Metal, Prog Rock, Rock

Album de Devin Townsend

Megastronomer a mis 6/10.

Annotation :

Sorti en novembre 1998 , après avoir déja sorti City avec Strapping Young Lad et Ocean Machine l'année passée.

Devin se néglige lors de l'enregistrement de cet album ,
Sommeil court et irrégulier , consommation de drogues et sentiment d'importance .Une recette qui donne lieu à la fin à des morceaux denses ,
glorieux mais surtout chaotiques et en terme d'idées, la situation est à peu près identique.

les excellents Truth et Christeen débutent l'album de manière puissante et la tension ne baisse que très peu , Bad Devil et ses riffs frénétiques poursuit. Le reste de l'album reste très inspiré s'accordant des pauses (sur Unity par exemple) mais restant très chaotique.L'égocentrisme de Devin est exacerbé par sa situation nouvelle ,étant en de meilleurs termes auprès de son milieu musical avec Strapping.

Mais surtout, cette prise d'égo est exacerbée par la lente et habitude que devin va prendre vis à vis des drogues douces.Ces dernières qui viennent d'entrer en jeux dans sa vie de façon concrète (marijuana,etc...) n'arrangent rien , le plongent dans une expérience du processus artistique dont il ne se remettra que bien plus tard après avoir réalisé l'impact de ce processus sur son bien être.

En attendant , sa "crise existentielle" restera présente et sera l'un des moteurs de la création , plus tard , de Physicist. Mais d'une certaine façon , aussi de tout ce qui suivra ..


Je le trouve, à mon humble avis, parfois un peu trop poussif et à la limite du grotesque (attention , c'est rare sur tout l'album) , mais ce sont surtout les intentions de devin qui m'embêtent ,car à l'image du processus qui l'a façonné, elles sont souvent très floues et égocentriques. Je comprends tout à fait ceux qui l'auraient placé plus haut sur une liste, entendant surement une folie maitrisée plutôt qu'une confusion chaotique (certainement à raison d'ailleurs , l'album marche très bien vu sous cet angle) .

Mais cet égocentrisme est également le moteur d'une sacrée patate pour cet album qui reste un réservoir d'idée très puissant et reste excellent à écouter même aujourd'hui.
(en témoigne la reprise du morceau Truth dans l'Album Transcendance qui sortira 18 ans plus tard )

Physicist
6.5
16.

Physicist (2000)

Sortie : 25 octobre 2000 (France). Heavy Metal, Prog Rock

Album de Devin Townsend

Megastronomer a mis 7/10.

Annotation :

Heavy as fuck.
Physicist est de loin l'un des albums les plus lourds que Devin ais produit tout seul . Enfin , tout seul ,c'est avec toute la formation de SYL qu'il fut enregistré

Réalisé en 2000 ,après un vide de près de deux ans suite au désordre émotionnel que Devin a subit des suites d' Infinity
Les morceaux sont puissants , Devin pousse son chant à un niveau de puissance digne des meilleurs morceaux de Strapping Young Lad (le morceau Death ,juste , le morceau Death)
et la furie est absolument dantesque. le mixage encore une fois est très riche.

Cependant , les sujets abordés sont plutot diverses et plus "lumineux" que ce qu'on rencontre habituellement sur Strapping young Lad, en témoigne le léger Material , dont le refrain absolument beau ne me laisse pas indifférent (pour rester dans un euphémisme). Devin pousse l'expérimentation au maximum ce qui donne une patte très unique à cet album. Et lui confère évidemment ce coté très poussif nottament au niveau du son. On est pas sur du lo-fi non plus , mais c'est limite.

Mais cet album possède un statut assez Batard au sein de la discographie de Devin , Situé au sein de la carrière solo de Devin mais ayant tout d'un album de Strapping Young Lad ,puisque enregistré avec ces derniers et joué en live à des shows de strapping.

Ce fait rendis Devin particulièrement instable émotionnellement au cours des tournées puisque ne parvenant pas à marier les deux dans ce cadre et ne s'étant pas vraiment remis de Infinity.
Il commence à réaliser que la création de ce genre de musique est néfaste pour lui , pour sa santé.

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