Mon top personnel horreur/fantastique 2016-17!

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Je n'y croyais plus, mais un candidat de dernière minute vient doubler au finish tous les autres concurrents de 2017! Mon visionnage de ce film arrive un peu tard, sans doute à cause des critiques mitigées que j'avais vu fleurir ici et là à propos de ce "It comes at night" (on nous explique rien! C'est trop elliptique! Et puis en plus ça fait pas peur! Ils sont où les monstres?, etc.).
Bref, ne jamais suivre la masse (qui préfèrera toujours les films "faciles" à la Conjuring / Annabelle ; cf. aussi "The last girl" vu récemment) et se retrouve déboussolée face à un film avec de vraies ambitions esthétiques, qui ne considère pas ses spectateurs comme des moutons mangeurs de popcorn (mais tout de même dotés d'un porte-monnaie).
Car, au final, j'ai découvert un film assez impressionnant, au scénario aussi simple que puissant (et tout sauf hermétique ou évasif), huis-clos paranoïaque et tragique magnifié par une mise en scène délicieusement claustrophobique et, surtout, une photo absolument magnifique. Le réalisateur vient nous rappeler une nouvelle fois que les plus grandes peurs naissent, non pas du danger immédiat, mais d'un état d'appréhension craintive face à une menace aussi indistincte que sourde.
Refuser de considérer cette proposition comme un film du genre horrifique serait aussi borné et intolérant que de ne pas inclure, disons, le "Nosferatu" de Murnau dans cette catégorie.

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[Film de 2016] Une retranscription incroyablement convaincante des frayeurs surnaturelles qui hantaient les premières vagues de colons britanniques en Nouvelle-Angleterre. La sorcellerie est alors le contrepoint négatif (et quasi-logique) d'un ultrarigorisme religieux et de conditions de vie très âpres. La photographie et la musique, totalement envoûtantes, donnent au film un cachet tout à fait unique. Magistral et très certainement le meilleur film surnaturel sorti en 2016 par chez nous (pour ce que j'ai pu voir)!!!
Proposition esthétique plutôt radicale (surtout en regard de la soupe horrifique habituelle), elle a suscité logiquement le même genre de réactions déboussolées que "It comes at night" (cf. supra)! Décidément, un gage de qualité de nos jours! lol

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Bijou de film de genre français, ce "Grave" dispense une horreur organique à base de sévices corporels et de sexualité déviante (âmes sensibles s'abstenir). Le bizutage est brillamment exploité, esthétiquemt et narrativemt. Des pastilles surréalistes rappellent le très bon "Amer". Seul le contexte familial plutôt incohérent nécessitera une "suspension de l'incrédulité". Cf. ci-dessous un lien vers une critique plus développée.

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Allez, je mets 9/10, car des thrillers aussi bien troussés, je n'en avais pas vu depuis des lustres! Après un remake d'Evil Dead qui avait tout de même de la gueule, Fede Alverez démontre toute son élégance en matière de mise en scène et de gestion de l'espace avec ce huis-clos glaçant et extrêmement bien écrit. Stephen Lang est assez incroyable dans le rôle de ce vétéran de guerre aveugle!

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(7/10 + 2 pour les amateurs de J-Horror et de fantastique japonais)
Une perle cachée (et récente!) de la J-Horror, recommandée par l'excellent youtubeur Azz l'épouvantail. Malgré un budget des plus limités (cela se sent en particulier sur certains FX), le film fait feu de tout bois et nous offre, sous un format anthologique, toute une galerie de monstres aussi originaux que marquants (voire vraiment flippants pour certains...), inspirés du bestiaire yôkai. Une conclusion hallucinée et "ensorcelante" vient couronner le tout, avec au passage une relecture horrifique du Château ambulant qui ravira les admirateurs de Miyazaki. ^^

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Admirateur de "Mama", le 1er film du réalisateur, j'ai été tout aussi emballé par ce "ça" très maîtrisé et visuellement splendide, qui excelle dans les nombreuses scènes cauchemardesques dont il est émaillé; et l'histoire (Stephen King oblige) reste intéressante. Je ne mets que 8 cependant car, pour qui a déjà vu/lu du Stephen King (ou plus récemment du "Stranger Things"), il y a un quand même un sentiment de déjà-vu...Cf. ci-dessous un lien vers une critique plus développée.

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Si l'on veut pinailler, on pourra considérer qu'il ne s'agit pas d'horreur à proprement parler...Pour ma part, j'y ai vu l'invention (?) par Darren Aronofsky d'une horreur allégorico-psychologique, comme si l'esthétisme onirico-tortueux de Wojciech Has avait rencontré le symbolisme hermétique de Mallarmé. Au final, un film marquant et même courageux dans une production actuelle souvent aseptisée, mais avec un casting très sexy (Jennifer Lawrence!) pour faire passer la pilule (hallucinogène). Seuls bémols: alors que la mise en place du récit est plutôt lente au début, le dernier tiers m'a semblé, à l'inverse, un peu trop expédié...(même si l'effet d'emballement du rythme est certainement voulu, le montage quasi-épileptique de la fin m'a tout de même semblé exagéré); en outre, les potentialités spatiales de cette maison et de sa drôle d'architecture ne sont, à mon goût, sans doute pas encore assez exploitées. Le tout reste cependant, dans l'ensemble, extrêmement solide, et même brillant par séquences! Ce film demeurera par contre extrêmement clivant, je pense, et ne plaira pas à tout le monde. Mais si vous avez apprécié "Black Swan" ça devrait passer! ;-)

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(7,5/10 + 0,5 pour la créature au design mémorable) Une bonne surprise Netflix en matière de "folk-horror" que j'avais zappé au moment de sa sortie. Oui, le film n'a fondamentalement rien d'original (on s'amusera à pointer les nombreuses influences directes) et il est difficile de ne pas sourire face à certaines grosses ficelles du scénar, mais la réalisation est efficace, avec de bonnes idées (le drugstore!), et sait mettre en valeur son inquiétant décor forestier. Et surtout, il y a cette créature!!!

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Les boucles temporelles ont souvent inspiré (en bien) les scénaristes ces derniers temps. Si on n'atteint pas ici le niveau de certaines propositions japonaises (Edge of tomorrow, Re:zero,etc), ce "Happy Birthdead" n'en est pas moins incontestablement fun, porté par une actrice principale punchy, bien qu'on ait un peu de mal à avaler la conversion radicale de cette "tsundere" en un blanc agneau...

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[Film de 2016] Jean Painlevé a trouvé un continuateur, avec un intérêt marqué pour les requins, les mouettes...et les belles surfeuses en détresse! Film de survie et robinsonnade minimaliste (un simple rocher faisant office d'abri pour la demoiselle), le film, souvent plaisant, est pourtant plombé par un scénario souvent invraisemblable et un dénouement bien raté. Par contre, le réalisateur film les vagues comme personne!

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Un film d'horreur accueilli par des critiques assez désastreuses. A l'instar du "Mama" d'A.Muschietti, "Dans le noir" est le développement en long-métrage d'un très efficace court-métrage du même réalisateur. Si la nature de l'entité hostile change, le fort (et très efficace) concept de départ centré sur la lumière demeure, mais le film souffre effectivement par moments de grosses maladresses dans le script, l'écriture des personnages et le rythme qui gâchent un peu le plaisir. Assez étonnamment compte tenu du genre, le scénario semble parfois renâcler (et parfois contre toute attente, voire contre toute vraisemblance) à sacrifier certains de ses personnages...J'ai tout de même trouvé le monstre du film effrayant dans son design et le film n'a rien de détestable non plus, même s'il ne semble pas réalisé tout le potentiel qu'on avait cru déceler dans le court-métrage.

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J'avais eu des échos enthousiastes de ce "Get Out", d'où une relative déception face à un film, certes divertissant, mais finalement assez superficiel: l'histoire n'est pas d'une originalité folle; surtout, la question "raciale" est mobilisée avec peu de finesse et de façon assez gratuite, sans réelle connexion avec le récit.

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Film d'envahisseurs parmi les plus sobres et intimistes qui soient (et peu onéreux j'imagine) où l'on retrouve les obsessions habituelles du réalisateur: les rapports de couple, une étrangeté rampante venant coloniser et bientôt faire dérailler la mécanique du quotidien... Toutefois, ce catastrophisme minimaliste, porté par un long (2h20) script brouillon, n'aura pas su me passionner sur la longueur.

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[Film de 2016] (4/10 + 2 pour la photographie) Même en étant "NWR" compatible (autant une marque désormais qu'un réalisateur), difficile de passer outre les faiblesses patentes de ce "Neon demon" aussi beau visuellement que narrativement déficient. Personnages peu intéressants et mal campés, récit maladroitement surréaliste qui nous amène à une conclusion, certes surprenante (et dégoûtante...), mais bien mal amenée.

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Avec sa caméra virevoltante et ses plans-séquences complexes, le film impressionne vraiment au niveau de sa mise en scène et de son ambition. Mais la coquille sonne irrémédiablement creuse: Mundruczo ne semble jamais vraiment savoir quoi faire d'un point de départ aussi intriguant que, finalement, encombrant (un jeune migrant acquière le pouvoir de voler après avoir été blessé par balles). Déception!

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Encore un film pas vraiment à la hauteur de sa hype..(spoilers:) Le récit est étonnamment linéaire pour un Shyamalan: on nous annonce une bête à venir et...elle finit par arriver. Voilà! 2h, ça fait qd même long le teasing pour Incassable 2. La performance de l'acteur principal est certes intéressante, ms sans être aussi renversante qu'on a bien voulu le dire. Déçu, surtout après un bon "The Visit".

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Ayant apprécié "The Troll Hunter" du même réal., je me suis laissé tenter par ce film d'horreur malgré des critiques plus que mitigées. La 1ere partie est très efficace et le concept (une autopsie qui tourne au surnaturel) accrocheur; malheureusement, la 2e partie, malgré quelques bons moments, tourne en eau de boudin à cause d'un script extrêmement paresseux et souvent incohérent. Bien dommage.

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Un film de zombie anglais qui pompe sans vergogne le scénario de "The Last of us" (la jeune fille résistant à l'infection, les champignons,...), le génie narratif et l'émotion en moins cependant! Et sans apporter rien de neuf à un genre déjà largement surexploité. Par moment, la réalisation fait également assez cheap, sans parler d'un script souvent paresseux et incohérent. Une belle déception! J'ai bien du mal à saisir les raisons du très indulgent accueil critique à l'égard de ce film...

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[Film de 2016] Les films sur des psychopathes ne nous ont pas livré que des chefs-d’œuvre (euphémisme), mais ce "Creepy" peut s'enorgueillir d'avoir l'un des scénarios les plus débiles (c'est le mot...) qu'il m'ait été donné de voir. Face à tant de facilités, d'invraisemblances crasses, de personnages aux réactions absurdes, on se demande à quelles drogues dures tournait K. Kurosawa pour en arriver à un tel fiasco.