Morelia, Michoacán

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Le Goat du genre (rancheras et corridos), sortes de ballades romancées - et parfois un peu machistes - popularisées par le cinéma mexicain. D'autres vous diront que c'est Pedro Infante ou Jorge Negrete, mais Vicente reste pour moi le plus representatif et accessible, bref l'incontournable. Impossible de terminer une soirée ou de s'envoyer une biture sans se lamenter, ressasser le passé et envoyer chier le monde en sa compagnie.

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T'as raison, Vicente, quien no quiere volver, volver volver.... ?

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Petite cumbia sympathique et naïve, limite ringarde. Elle m'a accueilli les premiers jours de mon séjour, le temps que je trouve mes marques. Je ne l'ai plus trop écoutée par la suite mais comment l'oublier.

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L'hymne ska-punk-rock de la révolte qui gronde, dédié aux rebelles zapatistes. Le groupe est également compagnon de route de Julieta Venegas (qui sera abordée plus tard dans la liste) et de... Manu Chao.

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Cette fois, c'est Julieta Venegas qui se colle au chant, toujours la même urgence et les larmes d'indignation qui montent à l'écoute. Et l'instru ska métissé rock (avec les phases qui changent de rythme) est toujours aussi redoutable.

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Une ranchera un poil plus moderne du fils de la légende du genre, Vicente Fernandez. Mon morceau préféré du fiston (difficile de ne pas claquer des mains sur le rythme pendant que les trompettes jouent).

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Ce titre là je l'aimais déjà beaucoup moins mais il était diffusé partout, je finissais par le tolérer comme on pourrait le faire avec un membre de la famille pas méchant, juste un peu lourdingue.

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Groupe de chanson norteña gentillounette. J'étais fasciné par le look improbable de la chanteuse Alicia Villarreal, petite peste avec son costume ranchero et ses bagues d'orthodontie.

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Petit rock mexicain à la papa mais les paroles naïves (presque adolescentes) m'ont toujours touché, j'étais tout du long avec ce jeune et ses petits tracas du quotidien dans le bus, dans la rue, chez les parents...
Je ne remercierai jamais assez cet autre jeune chilango un peu rebelle qui m'a fait découvrir tellement de belles choses et d'endroits mais avec lequel on a fini hélas par se brouiller bêtement. J'ai toujours ta cassette audio de Tex Tex, mec !

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Un ancien classique du rock espagnol qui passait de temps en temps sur la radio locale que j'écoutais et me transportait chaque fois que j'avais la chance de tomber dessus. Aouuuuuuuuuuu !

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Dance-pop romantique (enfin surtout les autres de l'album sont dance, celle là est une ballade) très bon enfant qui m'a longtemps trotté dans la tête (et a cartonné dans toute l'Amérique latine, c'était assez difficile d'y échapper). Cette version de la chanson est celle utilisée pour une telenovela mexicaine populaire de l'époque.

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Autre morceau de dance-pop un brin plus sérieuse mais probablement leur seul à peu près correct avec sa fibre nostalgique au sujet d'une relation passée, un véritable tract de marabout pour faire revenir l'être aimé (ou du moins son souvenir).

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Je ne connais que les deux premiers albums de ces petits gars de Monterrey , mais c'est déjà très bien (et varié dans les styles de chansons).

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La chanson est plutôt sympa et un peu barrée mais j'étais surtout dingue de la vidéo en dessin animé.

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Morceau connu avec le clip (reprenant des décors à la Edward Hopper) qui passait à la télé mexicaine.

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Alors là c'est un grand mystère. Je ne sais pas si c'est ma mémoire qui me joue des tours mais je suis persuadé d'avoir entendu ce morceau 3 ans avant sa sortie officielle. Mais maintenant je doute, je commence à me demander si je n'ai pas fabriqué ce souvenir quand je suis tombé dessus (et dedans) à la recherche de titres de Julieta Venegas (qui assure ici la partie vocale) à l'ère de l'internet pré-ADSL.

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Un morceau un peu foufou aux faux airs Beasty Boys, avec en guest star Lyn May, vieille gloire ofni des comédies sexy mexicaines des années 70/80.

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Groupe de rock alternatif mexicain, un immense succès commercial qui a traversé les frontières et probablement ce qui se fait de plus accessible/familier pour un auditeur européen biberonné à ce genre de musique.

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Puissant et cringe à la fois. Pas toujours facile d'assumer, de concilier le plaisir pris avec la force du son et la gêne occasionnée par les relents homophobes. On a beau se rassurer en se disant que c'est un groupe qui joue tellement la surenchère outrancière et ordurière (un autre titre s'appelle par exemple "Chinga tu madre"... et dans l'album suivant, Apocalypshit, ils donnent dans le blasphème et les exorcismes animaliers pour choquer les culs bénis) qu'il y a forcément une forme de grosse déconnade derrière tout ça. N’empêche que ça fait toujours bizarre de voir l'effervescence d'une discothèque remplie à ras bord, filles et garçons mêlés, entonner en chœur dans une explosion de joie aussi innocente qu'inconsidérée les paroles de Puto.

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Gros tube du groupe, presque le plus sage de l'album (enfin tout est relatif, il y a une dimension un peu subversive et encore beaucoup de gros mots dans les paroles). Peut-être aussi pour ça que celui ci passait à la télé.

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Du rap de gros dur qui se prend au sérieux (fallait pas compter sur moi pour le faire). L'album suivant me réconciliera avec leur son plutôt carré (si on arrive à faire abstraction des poses).

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Rock alternatif mexicain qui aura réussi à dépasser les frontières hispanophones avec toute sorte de collaborations et parfois même d’expérimentations.
Ce morceau qui tournait beaucoup depuis 1994 est pourtant leur plus problématique du fait de sa forte connotation misogyne, au point que pendant longtemps ils n'ont plus voulu le jouer en live malgré son succès.

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Les Vénézuéliens funky coquins et rigolards, une discographie très dansante qui vaut le détour.

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Des Espagnols irrévérencieux et braillards de la Movida tout juste sortis de l'adolescence. Et il aura fallu que je traverse l'Atlantique 15 ans après pour enfin découvrir leur existence (merci aux potos du Sistema Paco !).

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Le genre de truc dance boum boum que je n'aurais jamais écouté en restant en France mais bosser avec les zinzins du Sistema Paco aura fini par me la faire entrer au forceps dans la tête.