Native Belle Art (Best Art Vinyl 2017)

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Hey vous saviez que c'est Jamie Hewlett qui a fait la pochette ? ALLEZ SALUT.
Non bien évidemment il y a plein de trucs à dire sur cet album. Déjà que la version sélectionnée pour le concours ne contient que l'illustration de Noodles ce qui change quand même pas mal de cette version sur SC qui fait un gros appel du pied aux fans de Demon Days. Et c'est d'autant plus rageant que les deux albums ne partagent rien d'autre en commun. Je ne ferais pas une review complète de ce grand retour du groupe ultra attendu au tournant mais l'album se révèle plus comme un grand fourre tout à la Late Night Tales de Damon Albarn que la suite d'un projet de longue haleine. Jouant clairement sur la hype et une comm agressive (même si méritée vu l'attente), ce nouvel opus est pourtant bien creux et avec une virage à 90° dans les vastes contrées du rap et autres qui ne ravira pas tout le monde. Mais revenons en au visuel qui est en cohérence avec les travaux récents d'Hewlett très orientés fashion et "digital". Je vous laisse apprécier son excellent compte instagram ou même toute la comme de Gorillaz avec des illustrations toujours aussi belles mais qui là encore semble privilégier la hype à une quelconque volonté d'avoir la suite d'un univers ultra riche. Un peu déçu car ce groupe toujours intemporel surfe désormais sur la mode (même les lives et les clips sont devenus assez dégueu) et le come back est de mon avis bien foiré.

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En voilà une belle bande de couillons. Un des groupes de cette nouvelle vague indie australienne parti pour conquérir le monde et qui s'est lancé cette année dans un défi fou : sortir 4 albums. Oui, en un an. Alors calmons nous tout de suite, de l’aveu même du leader, il s'agit principalement de sessions jams enregistrés en one shot avec plus ou moins un concept global à chaque fois. Flying Microtonal Banana explorait comme son nom l'indique le microtonal et des sonorités orientales très originales, Murder Of The Universe par l'intermédiaire de nombreuses voix robotisés nous racontait une histoire de SF improbable et Sketches of Brunswick East est surtout un petit album lounge fruit d'une collaboration avec Mild High Club. Sans avoir toute la saveur de Paper Mâché Dream Balloon, on est surtout face à un nouveau délire improvisé qui se laisse écouter mais ne marquera pas les annales. Jason Galea, un peu le huitième homme du groupe a comme d'habitude signé l'artwork de l'album et reste dans son leitmotiv de 2017 à savoir une composition ultra chargée. Il faudra vraiment regarder dans les détails pour apprécier les petits détails couillons comme les photos des membres du groupe. Beaucoup moins impressionnant néanmoins que Murder of Universe (de la même année donc) dont le making of est juste dingue.

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Kieran Hebden avait-il besoin d'une nouvelle énergie après son excellent EP d'il y a deux ans et qui était aussi nominé au concours ? Allez savoir, en tout cas l'onirisme est de retour et se dégage aussi d'une pochette mystérieuse, un graphisme imperceptible, un montage de bandes bleues et d'une illustration en noir et blanc organique. Simplicité et fourmillements vont de pair, comme toujours avec Four Tet.

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Jonathan Zawada, le gars notamment derrière la pochette de l'album Skin de Flume (étonnamment non inscrite au concours de 2016) revient à la charge avec ce Volcano. Respect total de la musique so seventies des gars de Temples tant dans le choix des couleurs que dans le surréalisme. Ça n'en reste pourtant pas moins fort en simplicité avec juste ce qu'il faut de mysticisme. Et comme le taf est bien fait, ça suit derrière pour les illustrations des différents singles.

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El-P et Killer Mike sont des gars simples. Ils s'appellent Run The Jewels, leur trois albums pareils. Basique. Ils ont un logo sur le premier, ils changent la couleur de fond sur le deuxième et ils passent à la 3D pour le troisième. Simple. Même pour leur album de remix avec des chats on change juste les mains par des pattes. Basique.
Alors pourquoi ne pas les avoir sélectionné pour le concours avant ? Il faut dire que ces petites sculptures en or sur un fond bleu intense sont quand même du plus bel effet (et indiqueraient que le groupe devient un produit de luxe ?). Attention néanmoins à ce que cette mode ne s'épande pas trop, pour ne citer qu'eux : Take The Crown de Robbie Williams, Times d'Hyphen Hyphen ou encore le prochain Brighter Wounds de Son Lux.

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Ella Yelich-O'Connor a pris du galon en 4 ans. Suffisamment pour qu'elle soit désormais parmi les artistes pop les plus attendus à chaque nouvelle sortie. Avec Pure Heroine elle avait pourtant réussi à se démarquer de ce genre putassier par un élément : une pochette nue de tout visage. Un texte simplissime digne des plus grandes affiches hollywoodienne (avec le visage de Matt Damon derrière bien sur). Sauf que comme ça a été dit précédemment, Lorde a pris de la bouteille, celle qu'on aurait pu nous vendre fut un temps comme légèrement en dehors du moule (avec par exemple la très belle reprise de Tears for Fears) en est même arrivée à apparaître dans South Park, un genre de consécration. Et donc, comme la voilà pleinement installé dans le paysage musical américain, elle daigne enfin montrer sa frimousse par l'intermédiaire du peintre Sam McKinniss. Dans un style très classique mais haut en saturation, l'artiste aspire désormais à être un classique donc. Et la démarche visuelle fait sens puisque Sam fait d'habitude des portraits de stars contemporaines bien plus emblématique. Lorde au panthéon ? En tout cas elle signe son retour avec un album très classique et définitivement radio friendly.

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Stephen James Wilkinson est sacrément productif, vous aurez du mal à trouver une année où il n'a sorti ni album, ni EP, ni même un single ou une chanson égarée sur le net. La variation de style est aussi un de ses autres atouts, alternant toujours entre une douce pop pour faire danser le chaland et de l'ambiant atmosphérique. Le point commun est un amour des loops même si les répétitions n'interdisent pas des mélodies très travaillées. Malgré bon nombre d’expérimentations, le bonhomme a fait très peu de faux pas mais force est de constater que Beyond Serious est de l'électro tout ce qu'il y a de plus impersonnel et ennuyante. Et en plus on se retrouve avec une pochette assez faible malgré l'idée de l'impact et de l'action. Le rendu fait très "3D pour les nuls" et le choix des couleurs (ou leur absence plutôt) n'arrange rien. Dommage que d'autres albums bien mieux illustrés n'ai pas eu le droit à leur qualification même si Bibio en est tout de même à sa troisième participation. Et la 4ème ne sera surement pas en 2018 avec un Phantom Brickworks fantastique mais à la pochette.. vide.

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Il y a de ces albums qui par la force du destin ont une aura particulière. Last Place sort le 2 Mars 2017, le 3 Mai Kevin Garcia trouve la mort à cause d'une attaque cardiaque. Rien ne laissait préméditer cet évènement tragique pourtant ce Last Place sonne alors comme toute autre chose qu'une dernière place à un quelconque concours. La statuette déposée par Dan Cronin devient monument au mort et des titres comme I Don't Wanna Live Here Anymore donne soudain des frissons. Possible dernier album du groupe (la tournée en tout cas avait été brusquement arrêté), Last Place confère donc un peu de cette aura mystique dans une photographie qui a tout perdu de son innocence. La peinture en fond devient mélancolique et chaque détail posé à terre semble comme avoir une toute nouvelle signification. Gageons que ce très bel album aura bien mieux que la dernière place du concours.

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Back to Black ! Mike Kerr et Ben Thatcher reviennent après un premier opus qui avait fait grand bruit. Toujours dans la finesse, le riff léger et la baguette à fleur de peau, Royal Blood continue de faire cracher les enceintes pour le plus grand plaisir des fans. Et il faudra s'habituer au monochrome car encore une fois le blanc et le noir prédomine avec cette fois-ci deux personnages féminins. En plus de leurs postures mystérieuses c'est bien le grand espace noir qui donne la chair de poule. Un monolithe qui dépasse du cadre et semble n'attendre que de vous aspirer. Un bel écho en miroir du premier album et donc on espère un 3ème épisode pour voir ce que nous réserve le duo anglais.

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Dans la plus pur tradition pop nombriliste de mettre son visage en pochette, Beck fait tout de même l'effort de privilégier d'abord une idée quitte à ne montrer qu'une toute petite partie de son minois. Simple et "plutôt" efficace on saisit en tout cas bien l'énergie qui sort de cette album taillé pour faire danser. Dommage qu'avec tant d'espace vide il n'y ai aucun texte. Une nouvelle preuve de plus, s'il en fallait encore une, que la vente physique d'albums s'éteint petit à petit et que sur internet il n'y a plus les mêmes règles qu'en magasin.

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Sans être dingue de leur chansons, je dois reconnaître que l'équipe de QOTSA sait s'entourer. Après un très beau ...Like Clockwork (nominé en 2013) Boneface en reprend les dominantes bleue, noire, rouge et blanche dans une composition assez similaire. Pourtant le style est encore plus percutant, sans miser sur une couleur rouge crillarde, mais au contraire des tons assez enlevés, l'illustration bénéficie d'un côté old school du plus bel effet. Forcement la présence d'une figure diabolique fera plus parler que tout le reste mais on attendait pas moins de provoc de Joshua Homme and co. Personnellement ce n'est pas les yeux mais les oreilles que je me couvrirais mais le diable est dans les détails hein ?

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Shobaleader One c'est un peu Squarepusher mais bon c'est comme Gorillaz et Damon Albarn, c'compliqué. Bref le groupe revient toujours fort de son identité visuelle forte (à savoir des genres de Power Rangers Daft Punk en survet) mais avec un visuel bien moins réussi que d'Demonstrator (challenger en 2010). Cette fois-ci les 4 membres sont mis en avant dans ce qu'on sent vouloir être un hommage aux affiches de SF des années 80. Seulement il ne suffit pas de vouloir faire du Tron pour en faire bien et la composition reste très amateur. Un gloubi boulga pas très bien senti qui fait finalement plus penser aux années 2000.

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"Four Years and One Day" avec des allures de slogan à la One Piece, le premier titre de Love What Survives décrit très bien la situation. Le duo derrière Mount Kimbie revient 4 ans après leur dernier album déjà nominé à ce concours (et surtout illustré par mon chouchou de toujours Leif Podhajsky désormais invisible sur les radars). Réalisé par Frank Lebon, la pochette fait partie de mes favorites pour cette année. Malgré le manque de couleurs, il en ressort quelque chose de très pop, que ce soit dans ce look rétro 90 (les travaux du britannique nagent en plein dedans), la posture ou cette lumière surnaturelle. Une bien belle illustrations d'un album plein de saveurs avec de bons featurings dont King Krule, autre artiste qui collabore avec Frank Lebon (et pas seulement que pour les pochettes mais aussi pour des clips ou de la comm visuelle).

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Lui aussi précédemment nominé grâce à Leif-chéri, Bonobo revient avec une photographie détonante de Neil Krug (déjà nominé pour First Aid Kit et The Horrors notamment). La composition est simple mais le contraste du fond bleu et cette flemme qui jaillit d'un orange dynamité attire tout de suite l’œil. Du très bon taf de la part d'un artiste qui a collaboré avec les plus grands et qui maîtrise très bien les œuvres minimalistes aux couleurs bien trouvées.

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https://cps-static.rovicorp.com/3/JPG_1080/MI0004/280/MI0004280808.jpg?partner=allrovi.com
Un groupe electro qui ne pas chercher à se vendre comme autre chose, au moins le visuel est clair et laisse bien entendre de quoi il sera question comme "Bonne Distraction". Ma foi une idée peut-être pas assez exploité et un rendu final assez sommaire surtout que le RVB n'est pas le truc le plus vendeur du monde. Dommage, il y avait un bon début.

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J'y ai vu plein de choses dans cette cover, du Arcade Fire, du Alt-J, du Grizzly Bear mais surtout une utilisation de couleurs assez neutres et sombres très inhabituelles avec cette technique de peinture. Dommage que le contenu du CD soit beaucoup moins originale même si là encore on y entend plein d'influences diverses. Il n'en reste pas moins que la peinture de Ryan Rado dégage une beauté qu'il est nécessaire d'apprécier encore plus en observant l'image à taille réelle.

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Photographie minimaliste, composition avec cadre noir, aucun visage : on aurait peine à croire qu'il s'agit là d'un album officiel de Calvin Harris. Pourtant si, surement dans un élan d'authentisme (comprenez : il s'est laissé pousser la barbe et s’intéresse à la funk), le DJ superstar a délivré au début de l'été ce premier volume d'un ramassis de featurings tous plus dispensables les uns que les autres sur fond de mélodies sans la moindre inspiration. On restera donc sur cette vision enchanteresse d'une plage rose saumon qui nous rappelle qu'il y aura malheureusement un vol. 2. Avec un aussi joli visuel ?

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Les logos, c'est quand même toute une histoire en général. Quand un groupe arrive à vendre rien qu'à partir de son nom mais aussi a être identifié grâce à une icône, une typographie particulière ou même certaines couleurs, alors c'est déjà gagné d'avance. Seulement, s'affranchir de ce fameux logo devient un message à part entière, un argument commercial de plus. Une manière de dire "nous faisons table rase du passé, une remise à neuf s'imposait, il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis". Alors The Killers ont certes subit quelques changements (la moitié du groupe par exemple ne veut plus participer aux tournées) mais en écoutant Wonderful Wonderful on retrouve la zone de confort du quator qui tend toujours un peu plus vers un rock pop bien commercial. Pourquoi donc ne laisser que cette simple photographie de Anton Corbijn bien trop saturée et trop contrastée même si pas inintéressante ? Pourquoi abandonner une typo qui même si elle commence à faire son temps était emblématique du groupe ? Les temps changent et comme je l'ai déjà dit à l'ère d'internet, plus besoin de rappeler le nom d'un artiste ou d'un album sur une pochette, il n'empêche que c'est dénigrer cet art et surtout conférer beaucoup trop de responsabilités à l'image seul. Surtout quand celle-ci s'avère trompeuse et vend bien tout autre chose que ce que l'on sera amené à écouter.

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Belle découverte de cette année, cette odyssée dans les étoiles se part d'une très belle pochette qui avait tout pour me plaire avec ses constellations et ses superpositions d'images et de couleurs. Point trop simpliste ni trop compliquée, on regrettera juste un dégradé noir et blanc assez ingrat pour le cadre mais qui néanmoins provoque un bon contraste avec le centre de l'image. Parfait pour un album ambitieux de cette jeune chef d'orchestre multi talents irlandaise dans la plus pur tradition d'un Godspeed You! Black Emperor.

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Ce qu'il y a de dommage avec ce concours c'est que le site Bestartvinyl propose seulement une toute petite mosaïque des participants forçant alors les votants les plus acharnés et émérites à aller fouiller sur le net pour apprécier les pochettes dans leur grandeur. Et il en va ainsi pour The Map Room qui, échec supplémentaire n'a pas encore son dernier album sur Senscritique. Weatherless, c'est de la pop qui n'a pas les dents longues mais qui se laisse écouter avec plaisir, un genre de petit passe temps sans danger mais qui par contre se voit foutrement bien illustré. Un mélange de peinture (ou est-ce un drap immaculé de feu ?) et de photos old school à la fois de ville nocturne et de plage de sable chaud. Agréablement bien décliné à l'occasion de la sortie de deux singles, le résultat est très coloré mais surtout très bien composé.
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Modern English est tout sauf moderne, ou en tout cas jeunes. On parle quand même d'un groupe de New Wave né en 79 et qui a même eu le temps de vivre des hiatus dont un en 1991 qui -putaindemerde- est aussi mon année de naissance -vraimentputaindemerde-. Et force est de constater que cela se ressent dans les compositions. Loin de moi l'idée de dire que les 10 titres de Take Me To The Tree sont has been mais ils sont indéniablement marqué d'une autre époque que la notre, aussi bien dans les tics d'écritures, la vocalité ou les instrus. Une escapade donc dans une forêt de souvenirs, avec un visuel qui ne va non plus prétendre appartenir à un mouvement futuriste. Signé Katie Whitbread, la peinture a une forte identité 70/80 et pour une fois, me plaît plus de loin que de près.

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Toujours amusant de voir comment une musique ultra classique (en l’occurrence ici des vieux briscards de Liverpool qui ont commencé à opérer dans le milieu du rock au début des années 90) peut se parer d'une pochette aussi moderne (à savoir une vue du ciel d'une plage reconstitué façon glitch).

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Sorte de revival improbable du rock californien de nos belles années 2000 avec un petit côté raffiné à la The Drums, The Strypes prend au pied de la lettre le titre de leur dernier album et prend la posent à travers deux points de vues différents. Une belle idée qui en plus joue bien du contraste bleu/orange et de part les formes des miroirs entretient une certaine esthétique seventies.

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Après un Cradle to The Grave bien hideux déjà, Squeeze revient dans la compétition cette année avec une nouvelle illustration très hasardeuse. Toujours pas de vraie idée de composition, un patchwork de pleins de trucs qui au final ne montre rien. Sinon cette année Everything Everything sortait A Fever Dream, un album assez fabuleux et qui bénéficiait d'une couverture infernale : https://media.pitchfork.com/photos/5991c5f84785917a8a9fd5ab/1:1/w_320/a%20fever%20dream_everything%20everything.jpg

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Habitué aux pubs de marques de luxe, le suisse Younés Klouche délivre ici une couverture tout aussi classe. Pimpante, épurée et non dénuée de sens, la pochette de From Deewee laisse présager une musique électronique très travaillée et classieuse.

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Alors oui c'est rigolo, on décrit l'album via des petites pastilles tantôt argentées, roses ou arc en ciel, la photo de fond est bien colorée, bref y a de la joie mais de là à concourir pour le meilleur vinyl de l'année. Faut-il rappeler que cette année, Alt-J sortait son 3ème album Relaxer avec des visuels entièrement réalisés à partir d'un jeu PS2 ? http://soundofbrit.fr/wp-content/uploads/2017/05/1a5d4263ce992a89ae0579af3eb5b172c6.1000x1000x1.jpg

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Mike Hadreas est un personnage à part qui aussi bien dans la vraie vie que dans son art revendique et parle sans complexe de sa vie amoureuse et sexuelle. Un art donc qui clame une certaine originalité et le droit à chacun d'être qui il souhaite. No Shape n'échappe (sic) pas à la règle avec cette photo surréaliste du jeune homme à moitié travesti devant un fond de peinture bucolique et une titre rouge sang écrit à la main. Une composition surprenante que je n'affectionne pas forcement mais qui se vaut plus que bien d'autre compétiteurs.

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Parmi les trop bonnes rares surprises de 2017, le premier album de la jeune britannique Hannah Rodgers fait aussi plaisir à entendre qu'à voir. Composition surréaliste où le buste en cire de la chanteuse se retrouve parsemé de cristaux de toute les couleurs. Alors quoi, ce serait ça la fameuse anxiété dont il est question ? Suffisamment simple pour contenir assez de sens cachés, l'image rappelle les grandes heures de Bjork avec cette habillage improbable de l'artiste. http://soundofbrit.fr/wp-content/uploads/2017/06/theageofanxiety_cover.jpg

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Non, non, non. Cette année il y a Every's Country Sun de Mogwai qui sortait avec un visuel rendant hommage aux maîtres du rock progressif anglais et à leur musique torturée et toujours aussi mystérieuse. https://cdn.shopify.com/s/files/1/1359/7195/products/TRR291_MOGWAI_ECS_cover_hi-res_1500x1500px_640x.jpg?v=1501489349

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Le Cusp en question est celui de Robert Sotelo (introuvable sur sc) et la pochette fait furieusement penser à Joan Cornella et son style acidulé dans un univers glauque et teinté d'humour noir. Pas moyen de retrouver l'illustrateur de cette pochette mais en attendant la voici : http://cdn.albumoftheyear.org/album/88490-cusp.jpg