Overrated

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Ce néo-symboliste dans le vent aurait mieux fait de s'en tenir aux chansonnettes. Le mot "pianocktail" ne fait pas naître chez vous une irrépressible bouffée d'agacement? C'est sûrement moi le problème.

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Parce que: le titre (puéril), le nom de l'auteur (ridicule), la forme (inadaptée), le succès chez les adolescents (louche), la punition des méchants à la fin (être complaisant avec Valmont et consoeur tout le long du roman, c'est bien, être niaisement moraliste en conclusion pour rattraper, c'est mieux).
- Mais c'est subtil, ironique, libertin, délicieux.
- Tu fantasmes juste sur la dichotomie pucelle soumise / MILF dominatrice.
- ...

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Alors oui il y a ce titre splendide, cette langue révolutionnaire et immédiate, ce sublime (entre la merde et l'art) chez Bardamu.
Mais, voyez-vous, je n'adhère pas: c'est épidermique et politique, je n'adhère pas. Peut-être est-ce pour cette raison que le livre est réussi: pour ce dégoût.

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[Spoiler]
Si vous aimez les listes autant que moi, vous ne pourrez que comprendre mon agacement face à cette rupture logique qu'implique le dénouement.

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Je suis désolé, mais c'est crétin.
"42 !", entends-je déjà répondre la foule imbécile.

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Ne pas confondre "enfant" et "limité".
«Vous avez raison, Gaston [Gallimard], ce texte est parfaitement inepte, mais il faut le publier: vous verrez, vous en vendrez des millions d’exemplaires!»

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C'est prétentieux, manichéen, niais, misogyne, brouillon, capillotracté, symboliste, agaçant, long et mal écrit.

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Le prochain qui compare Echenoz et Toussaint, je le dégomme.

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Le degré zéro de l'écriture.

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Le théâtre engagé dans son plus lourd appareil.
Pour une version réussie, voir Les Justes.

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Je dois définitivement être sédentaire et me méfier des voyages mais cette chronique est-orientale ne me séduit pas. Une vague émotion à la dernière page, voilà tout.

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Encore une fois la réussite de cet ouvrage doit se loger précisément dans son processus littéraire: mon aversion pour le personnage "Jean-Jacques", parfois caractérisée dans sa plus extrême variante par des coups de stylos répétés contre un livre innocent, prouve qu'il m'a véritablement été donné de recevoir la confession de cet être sinon révoltant du moins insupportable.

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"Voltaire, c'est le BHL du XVIIIe !"
- F.Guignard, 2014

Réfléchissez-y bien, c'est moins con que ça en a l'air.

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[Spoiler]
Quoi?! Voilà l’œuvre qui devrait clôturer les Rougon-Macquart? Ce fantasme incestuo-pédophile qui ne se cache même pas? Ce lourd et insistant plaidoyer contre la méchante-religion et pour la gentille-science, subtilement figurée par deux personnages bien distincts-au-cas-où-on-avait-pas-pigé? Ce ridicule arbre généalogique qui subsume aussi subtilement les 20 romans du cycle que ne le ferait un Musso avec des moufles en titane? Cette mort finale qui n'est pathétique qu'au sens moderne du terme? Trahison.
Après, c'est Zola, ça reste beau.

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Le roman de l'absurde dans son plus lourd appareil.
Pour une version réussie, voir L’Étranger.

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Lisez Toussaint; simplement, pas ce livre-là.

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Moi qui voulais une mise en bouche afin de rassembler mon courage pour la vraie odyssée (Ulysses), eh bien c'est raté. Saynètes fastidieuses, un bon niveau pour un atelier d'écriture.