Parcours Sonore [2024]

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1er Janvier

On commence l'année avec le Lateralus de Tool, sorti au début des années 2000.
Et je suis content de commencer avec ça, pour poursuivre en 2024 mon exploration du métal commencée il y a deux ans, et accentuée l'an passé.

Visiblement adoubé par la grande partie de la communauté prog metal, Lateralus aura visiblement servi de grande inspiration par la suite pour les autre artistes. Le Petrodragonic de King Gizzard, par exemple, est probablement entièrement fondé là-dedans.

Globalement, j'adore l'ambiance, c'est parfaitement équilibrée entre moments d'ascensions et d'explosions, mais on est pas non plus sur ce que je préfère. Pas persuadé d'y revenir tous les jours, on verra bien, mais les fondements de ce que j'aime le plus dans le métal se trouvent en partie là-dedans.

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1er Janvier

Je suis très mitigé vis-à-vis de ce Deathconsciousness. Pochette magnifique, genre que je connaît bien, et album apprécié de mes éclaireurs. Que risquer ?

Les quelques bribes intéressantes sont noyées dans presque 1h30 de lenteur et de répétitions pas très agréables.

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2 Janvier

Minimalisme ambiant, Low End Theory se concentre autour d'une batterie, d'une ligne de basse et des différentes voix - plus quelques samples par ci par là.

C'est parfait en fond sonore, et mise à part les flows, ça n'a pas réellement vieilli.

Néanmoins, ça me fait réaliser à quel point je préfère et trouve le rap des années 2010 plus intéressant que le rap old school. Parce que le côté conscious n'a pas complétement disparu chez certains, et que l'on a poussé l'expérimentation beaucoup plus loin chez d'autres.

Edit 06/03 : Je suis revenu tellement de fois dessus que je suis obligé d'augmenter ma note. En bande sonore de fond, ahlala c'est fou.

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2 Janvier

Exercice difficile pour moi que d’écrire positivement à propos de rock alternatif, type de rock que j’apprécie le moins.

J’avais ajouté Violent Femmes a mes envies principalement grâce à sa cover, et je découvre seulement quelques secondes avant de lancer l’album qu’il s’agit de rock alternatif.
Et finalement, ce n’est pas si mal, loin de là. Déjà, on est plus sur du punk que ce que je pensais, et ensuite, il y a une certaine authenticité qui s’en dégage. Cette même authenticité qui fait du Velvet Underground un bon album, malgré cette voix et ces guitares nasillardes. Loin de moi l’idée que la voix de Gordon Gano a les mêmes qualités que celles de Lou Reed, mais tout de même. C’est court et concis, et ça regorge d’énergie !

L’album est une belle surprise et réussite.

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3 Janvier

Les premiers albums des grands groupes ou artistes sont toujours intéressants. Soit ils sont la pièce la plus sincère et brillante de ceux-ci, soit ils sont une véritable esquisse de ce se profilera par la suite.

Pour ce qui est de Filth, on est avec certitude dans le deuxième cas. Il n’y a pas de qualités particulières, c’est simplement de l’industriel pur et dur pendant 40 minutes. Ce qui est intéressant c’est de le concevoir comme les prémices de la première phase de Swans (avant les années 2000), notamment ce qui sera produit sur The Great Annihilator, où, l’industriel sera toujours présent, mais beaucoup plus progressif et pour mener à des séquences intéressantes qu’on ne trouve pas ici.

Filth a le mérite d’exister, père de ses successeurs.

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3 Janvier

Avec Black Country, New Road, black midi fait partie des quelques groupes progressifs contemporains qui ont très bonne réputation.

Alors que je n'avais pas du tout été saisi par leur Hellfire de 2022 (auquel il faudrait certes que je laisse une seconde chance), je lançais Cavalcade, leur deuxième et plus réputé album avec quelques réserves.

Musicalement, ça emprunte beaucoup - tout en gardant leur patte et en fondant leur propre chemin - à King Crimson, mais en même temps, Crimson a tellement façonné le genre que cela en vient compliqué de ne pas gravité autour.

Et, mon constat est assez mitigé... D'un côté, les qualités musicales sont évidentes. L'instrumentalisation regorge de richesses rythmiques et harmonieuses, mais le rythme incessant que le groupe entretien sur certains morceaux reste difficile - pour moi - à suivre. J'avais eu la même impression sur le morceau "The race is about to begin" présent sur Hellfire, avec une première partie très difficile, pour finir sur une superbe flottaison à la fin du morceau.

Néanmoins, si je mets côte à côte Cavalcade et Hellfire, le premier des deux reste quand même plus patient que le second, rendant l'écoute beaucoup plus agréable.

Je me demande simplement si ces partitions trop dynamiques ne s'apprivoisent pas avec le temps ? On verra bien.

Edit du 18 janvier : je viens de me le réécouter une deuxième fois, quelques jours après Schlagenheim. Et, oui, c'est rempli de qualités, mais j'ai toujours un peu de mal avec la première partie de l'album. Là où black midi sont les meilleurs, c'est quand ils produisent une musique plus simple, mais mystique. Diamond Stuff en tête. C'est vraiment à partir de Slow que ça devient très très bon.

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4 Janvier

Avant la fin de l’année dernière, j’avais toujours été sceptique à la musique de Public LTD, sans raisons particulières et sans jamais avoir réellement écouté.

Aux alentours du mois de novembre, le martèlement de Flowers of Romance m’avait complètement séduit, jusqu’à devenir l’un de mes albums de post-punk préférés.

Sur Metal Box, la batterie passe en retrait au profit de l’expérimentation distordue et métallique.

Et le charme opère toujours, sans vraiment pouvoir l’expliquer. Sûrement le fait qu’ils se lancent complètement dans ce qu’ils décident de faire, sans entre-deux, et parce qu’il est intéressant d’explorer ce qu’ils font.

J’ai néanmoins une nette préférence pour Flowers of Romance et son exploration des rythmes. Plus fou, plus court, et plus intense. Sur la fin de Métal Box, on voit d’ailleurs se profiler petit à petit ce qui se passera quelques années plus tard (Graveyard).

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5 Janvier

Pink Floyd c'est un peu le groupe qui m'a tourné vers le rock, mais c'est probablement également le groupe duquel je me suis le plus éloigné. Après la désacralisation de Wish You Were Here, on déchante.

Aujourd'hui, c'est dans les premiers travaux que je me retrouve le plus, A Saucerful Of Secrets en tête. A mon écoute il ne manquait qu'Ummagumma. M'y voici.

Le premier CD regroupant les quatre morceaux live est assez exceptionnel. Ca s'inscrit complétement dans le mouvement krautrock qui émerge au même moment en Allemagne. Les ressemblances avec le Yeti de Amon Duul II ou les travaux de Klaus Schulze avec Ash Ra Tempel sont assez flagrantes.

Pour la deuxième partie, c'est un autre débat... Si j'ai bien compris, chaque membre du groupe a composé un morceau. Et bien là, ils m'ont perdu. Sysyphe prend plus de dix minutes pour arriver à quelques accords intéressants. Grantchester est une balade folk sans grand intérêt. Several Spaces, il ne vaut mieux pas en parler. Ca redevient un brin intéressant sur Narrow Way.

Le premier CD est sûrement ce que j'ai entendu de mieux cette année (pour l'instant), et la deuxième, de pire.

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6 Janvier

Entre le 6 et le 12 Janvier, ma copine et moi partons camper six jours dans le désert. Nous avons chacun choisi des albums pour la voiture. Ceux écoutés et découverts entre ces deux dates ont donc été sélectionné par elle.

Le voyage commence avec le Rumours de Fleetwood Mac. Et c'est exactement le genre de rock qui me laisse vraiment neutre, indifférent, sans me transcender quelques instants hormis quelques riffs de guitare électrique.

Rumours, c'est le rock dans l'imaginaire des gens.

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6 Janvier

Apparemment grand ami avec Westside Gunn, sur-présent sur l'album, Mach-Hommy prend lui aussi part à ce mouvement néo boom-bap, probablement ce qu'il y a de plus intéressant dans le rap en ce moment après que la trap ait érigé ses lettres d'adieu.

A l'image d'un Billy Woods, les productions sont souvent intéressantes.

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6 Janvier

Wede Harer Guzo de Hailu Mergia, claviériste éthiopien.

C'est très intéressant et ça se résume à de longues plages d'expérimentations sonores.

Le seul problème, c'est que sur cette heure de musique, tout sonne un peu pareil.

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7 Janvier

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8 Janvier

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8 Janvier

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10 Janvier

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10 Janvier

Pop douce et subtile à l'instrumentalisation claire mais simple.

Ca glisse tout seul tel un bonbon, même si c'est un brin trop long du haut de ses 1h15

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13 Janvier

Quelques mois après son sulfureux And Then You Pray For Me, le charismatique Westside Gunn sort un nouveau projet, accompagné de Conway et de Alchemist à la production.

Et évidemment, ça marche tout seul. Moins de trente minutes, des prods léchées, et du découpage en long en large et en travers.

Hall & Nash 2 vient corriger les défauts de And Then You Pray For Me en étant grandement raccourci. Il perd également les bijoux qui allaient avec. Hall & Nash est globalement bon, tandis que son prédécesseur alternait entre l'excellent et le moins bon.

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13 Janvier

Dans le bus en train de rentrer sur San Francisco,, j'apprends que Cudi a sorti un nouvel album, le même jour que 21. L'album a l'air trop long - 21 morceaux - mais les featurings sont plus qu'attrayants

Eh bien Kid Cudi a vieilli.

Je m'étais arrêté à Man On The Moon III que j'avais trouvé très bon dans l'ensemble. Mais là...c'est parodique. Cudi est ridicule de a à z, posant sur des prods catastrophiques qu'il ne maîtrise pas en plus de ça.

C'est franchement l'enfer, on en est pas à la moitié et j'en peux déjà plus.

Le seul truc intéressant est At The Party. Pharell rentre en tête, et la prod est très cool. Le reste faut passer le chemin.

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13 Janvier

Après l'écoute du difficile Insano, j'enchaîne directement avec le nouvel album de 21.

Pas entièrement conquis par Savage Mode II, indifférent à Her Loss, les derniers grands travaux de 21 Savage remontent à 2018 et le très bon I am > I was.

Sur American Dream, 21 fait ce qu'il se faire, sans réellement se renouveler. C'est jamais transcendant, sans jamais être mauvais. Juste redondant.

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15 Janvier

Je suis dans l'avion pour rentrer en France. J'ai sélectionné quelques albums à écouter durant le trajet.

Pour combattre ma peur de l'avion qui demeure, j'avais envie de commencer par un bon black métal, genre de métal qui m'intéresse le plus.

Ici, la partie folk habituelle occupe une place extrêmement secondaire. On en a seulement quelques bribes à droite à gauche. Et c'est censé être ce que j'aime le plus.

Et pourtant, Blood In Our Wells fait partie des albums de métal que j'ai préféré. J'ai un peu de mal à exprimer à l'écrit les qualités, sûrement les constructions de morceaux, mais cela risquerait bien de devenir l'une de mes références dans le genre si je prends le temps de creuser un peu plus.

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16 Janvier

Toujours dans l'avion, Schlagengeim servira de réveil.

L'écoute de Cavalcade en début d'année m'a rebranché avec la musique produite par black midi. Plus j'écoute, plus le courant passe.

Il ne me manquait que ce premier album.

Ca y est. Je suis conquis par les travaux. Il faudra que je repasse sur Hellfire (troisième et dernier album) dans l'année, mais je commence à beaucoup aimer cette musique et ce qu'elle raconte.

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17 Janvier

C'est loin d'être le genre de rock qui m'intéresse le plus, mais il faut admettre que cette dissection de la guitare électrique est impressionnante.

Véritable démonstration, accompagné d'une superbe maîtrise à la voix, la tournée irlandaise est à découvrir au moins une fois, aussi épatante que les différents travaux de Jimy Hendrix (selon moi).

Ce qui est réalisé au piano est aussi assez impressionnant, permettant d'accentuer le mélange entre rock et blues.

En étant homogène sans réellement se répéter, l'heure vingt de musique est facile et se découpe facilement en deux.

C'est plus intéressant que son album solo Tattoo.

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19 Janvier

J'étais très excité à l'écoute de cet album - le premier - de SPRINTS. Le groupe sort un peu de nul part hormis quelques EPs et concerts, en tout cas c'est aujourd'hui qu'il arrive aux oreilles d'un plus large public, dont les miennes.

Comme Fontaines D.C. et Murder Capital, SPRINTS vient d'Irlande, et réaffirme la primauté du pays en termes de punk et post-punk à l'heure des années 2020.

Après une première écoute, il est certain que je lui en donnerai plusieurs. Déjà, c'est cool d'entendre une voix féminine chanter du punk, ce qui n'est pas forcément très commun pour le grand public - ça l'est beaucoup plus dans le milieu underground. Ensuite, il y a une ambiance un peu brutale et à pic qu'il va falloir s'apprivoiser. Les qualités se remarquent, mais il va me falloir un peu plus de temps pour les apprécier pleinement.

Letter To Self pourrait éventuellement terminer dans le classement des albums de l'année. A creuser.

Édit du 23 Janvier : +1 Letter to Self est une véritable bombe. Superbement bien mixée, rendant les passages aux guitares grasses très appréciables. Les éloges de SPRINTS sont d'actualité, et avec raison. Après de multiples écoutes et une meilleure appropriation, Letter To Self a toutes les qualités pour figurer parmi les albums importants des prochaines années en termes de rock.
Émergence d'un groupe et d'un succès.

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20 Janvier

Je découvre Creedence Clearwater Revival. Jamais entendu le moindre morceaux d'eux jusqu'à présent, je n'en avais même jamais entendu parler. Groupe entièrement lacunaire à ce que je connais déjà du rock, ce qui est très surprenant après avoir découvert qu'ils ont été le groupe n°1 de ventes d'albums mondial pendant un certain temps. J'ouvre mon dictionnaire, ils sont de San Francisco, alors que je vient à peine d'avoir déménagé. Savoir qu'ils ont émergé dans les mêmes salles de concerts que j'ai fréquenté, ça rajoute déjà quelques choses. Les frères Fogerty (chanteur ; guitariste) sont né à Berkeley, Stu Cook (basse) à Oakland et Doug Clifford (batterie) à Palo Alto. Trois villes de la baie de SF.

Le Cosmo's Factory est typique du rock californien des années 1970. Une sorte de bluegrass - mélange de country et de rock. C'est assez marrant à quel point c'est représentatif. Surtout dans le creux de l'album, l'introduction et la fin (les deux derniers morceaux) étant plus bruts (et meilleurs). Entre les deux sommets, on a un superbe liant.

Cosmo's Factory sonne comme un fondement.

"S'il existe vraiment une noblesse du rock, aucun groupe ne l'a incarnée avec autant de grâce que Creedence" - Philippe Auclair

Bref, la discographie de Creedence Clearwater Revival sera probablement passé entièrement en revue cette année.

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21 Janvier

L'entreprise de l'ensemble de mon écoute musicale est dirigée vers la volonté d'argumenter, d'abord auprès de moi-même puis éventuellement auprès des autres, que la musique produite aujourd'hui n'a rien à envier à la musique d'hier, sans néanmoins la renier.

Dans la défense de cette idée, plusieurs groupes sont des arguments de taille, en tout cas pour ce qui est du rock : Fontaines DC ; Black Country New Road ; black midi ; IDLES (même si j'ai toujours du mal) ; et enfin Squid.

Pour ce qui est du dernier groupe cité, je les entends pour la première fois sur Bright Green Field.

Et c'est fantastique.

Pour l'instant je ne vais pas m'éterniser. D'abord parce qu'il est deux heures du matin et que je suis épuisé. Mais surtout que mon propos serait bien trop incomplet, nécessitant de multiples écoutes. Des edits seront donc réalisés prochainement.

Edit 13/02/2024 : presque un mois après, me revoici pour compléter cette annotation.

Bright Green Field fait désormais partit de mon quotidien, et c'est le premier neuf que j'ai distribué cette année.

Chaque morceau est une pièce unique construite et progressive, empruntant à tellement de genres différents, dans les guitares, les intonations et les rythmes.

Et la voix d'Ollie Judge est si communicative, si théâtrale. Bright Green Field est tel une pièce, laissant défiler ses actes où les artistes s'expriment.

C'est le genre d'album qui vient prouver à quel point le rock est en train de se réinventer chez certains.

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22 Janvier

Ian Curtis - chanteur de Joy Division - se suicide en 1980, achevant de la plus radicale des manières sa dépression. Joy Division est dissous pour laisser place à New Order, et Barney Sumner prend la place au chant.

Power, Corruption and Lies, sorti en 1983, fait partie des albums que j'ai le moins aimé. C'était à ce jour le premier et seul album de New Order que j'avais écouté.

Movement, premier album du groupe, était ma manière à moi de replonger dans ce groupe, pour y redonner une chance.

Movement reste ultra satisfaisant et facile à écouter. Ca s'inscrit complétement dans la suite de Joy Division. Alors que Unknown Pleasures est la définition du genre, Movement en est un complément.

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23 Janvier

Le travail de Squid sur Bright Green Field m'a plus que convaincu, même si j'ai encore à écrire dessus.

Avant de parcourir O Monolith d'ici quelques jours, je me suis penché sur Town Centre, leur EP de 23 minutes et de quatre morceaux sorti en 2019.

Le premier est un morceau d'ambiance déstructurée, menant directement à Match Bet, qui rentre directement dans le Squid traditionnel et leur prog rock cuivré. Sur le troisième morceau, c'est leur panel plus électronique qui est exploré. Et sur le dernier, intervient une surprenante deuxième voix. Pareil, le jeu de cuivre agrémente le dialogue. Probablement mon morceau préféré.

Petite introduction à l'art de Squid et son Bright Green Field un peu plus compliqué.

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23 Janvier

J'écoute Iechyd Da de manière assez hasardeuse, au réveil ce matin.

Aux premiers abords, je ne suis pas un grand fan de la voix de Bill Ryder-Jones, un peu trop languissante et tremblante.

Finalement, on s'y habitue et elle vient agrémenter sans sublimer le reste de la production que je préfère davantage.

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23 Janvier

Le producteur de musique québécois Nicholas Craven met cette fois-ci en avant le rappeur américain Boldy James, 41 ans, membre de Griselda qui n'a visiblement jamais réussi à s'inscrire aux yeux d'un plus grand public.

Boldy James s'inscrit sans mal - et sans admiration - dans le courant conscient/boom bap légèrement revenu sur les devants de la scène ces dernières années.

Plus que le rap, c'est la production qui mérite les éloges. Principalement grâce à un super usage du sample, tout en restant ultra clair et moderne, accouchant de l'une des meilleures partitions récentes - en ce qui concerne le rap. Si seulement on avait confié cela à quelqu'un comme Freddie Gibbs.

On ne reviendra pas sur cette immondice en guise de cover dont on se serait bien passée.

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24 Janvier

Bouclons la boucle avec Squid. En l'espace de trois jours, j'aurais rattrapé tout le travail du groupe.

Monolith est leur dernier album en date.

Comme tous ces autres albums anglais des dernières années s'inscrivant dans la nouvelle mouvance du prog - et comme Bright Green Field -, O Monolith est une oeuvre débordant de richesses et de complexité.

Il en résulte qu'à la première écoute, on ne sait pas encore trop quoi en penser, mise à part le fait que c'est un album de qualité.

Comme Bright Green Field, la fin de l'annotation viendra avec mon appropriation. Pour l'instant c'est un cran en dessous.