Cover Philo analytique -vs- philo "continentale" : les ruines

Philo analytique -vs- philo "continentale" : les ruines

CON. / ANAL. : vous pouvez alimenter la dispute.

Pour résumer _très grossièrement_ les enjeux : deux approches philosophiques qui émergent au XVIIIe siècle après la pétrification des grands systèmes métaphysiques (Spinoza, Leibniz), pétrification entérinée par Kant face au scepticisme ...

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13 livres

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a plus de 7 ans

L'Être de Dieu

L'Être de Dieu

Ontologie du théisme

Sortie : 25 avril 2016 (France). Essai

livre de Yann Schmitt

Annotation :

vs Camille Riquier

https://youtu.be/_J1WjP5qTNk

Dialogues
7.3

Dialogues (1977)

Sortie : octobre 2008 (France). Entretien, Philosophie

livre de Gilles Deleuze et Claire Parnet

Annotation :

http://youtu.be/NgG00VZGP0E

:'-(

Essais IV : Pourquoi pas des philosophes ?
7.7

Essais IV : Pourquoi pas des philosophes ? (2004)

Sortie : 2004 (France). Essai, Philosophie

livre de Jacques Bouveresse

Annotation :

« La question cruciale que l’on est obligé de se poser ici est évidemment de savoir comment l’exigence de précision a pu devenir à ce point, dans l’esprit de la plupart de nos intellectuels, l’ennemie numéro un de la pensée authentique. C’est une banalité de dire qu’un souci exagéré de la précision peut constituer un obstacle à la découverte et à la création intellectuelle. Mais cela n’autorise aucunement à transformer une condition nécessaire en une condition suffisante et à croire qu’il suffit de penser de façon vague, approximative et rhétorique, pour être certain de le faire de façon créatrice et profonde. »

http://phiphilo.blogspot.fr/2011/11/bouveresse-wittgenstein-deleuze-et-la.html

L'Espoir de Pandore

L'Espoir de Pandore (2007)

Pour une version réaliste de l'activité scientifique

Sortie : mai 2007. Essai, Culture & société

livre de Bruno Latour

virgule virgule l'a mis en envie.

Annotation :

« Un très petit nombre de physiciens théoriciens, privés des gras budgets de la Guerre Froide, se cherchent une nouvelle menace contre laquelle ils offriront héroïquement le rempart de leur esprit. Ce n’est plus la Guerre contre les Soviétiques, mais celles contre les intellectuels "postmodernes" venus de l’étranger. La France, à leurs yeux, est devenue une autre Colombie, un pays de dealers qui produiraient des drogues dures — le derridium, le lacanium… — , auxquels les doctorants américains ne résistent pas plus qu’au crack. Détournés de la vie joyeuse et saine des campus, oubliant même de prendre leur dose quotidienne de philosophie analytique claire comme de l’eau pure, ils se débiliteraient dans le relativisme !
De cette forme parodique des Lumières, mélange de Voltaire et de Mac Carthy, on ne devrait rien dire. Oui, mais il s’agit d’une farce, et comme toutes les farces elles échappent à leurs auteurs. » (Le Monde) 18/01/1997

http://artpostmoderne.unblog.fr/1997/01/18/y-a-t-il-une-science-apres-la-guerre-froide/

Le Même et l'Autre
7.1

Le Même et l'Autre

Quarante-cinq ans de philosophie française (1933-1978)

Sortie : 1979 (France). Essai, Philosophie

livre de Vincent Descombes

Annotation :

"bon je vais parler de philosophes complètement nazes comme Derrida mais comme tout le monde en a parlé à l'époque, qu'on en parle encore aujourd'hui et que je fais un bouquin d'histoire de la philo, je vais quand même le faire bien que ce soient des bouffons pas très rigoureux du zob"

extrait de la préface, transcription par ©pripri

Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé
8.3

Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé (1830)

Enzyklopädie der philosophischen Wissenschaften im Grundrisse

Sortie : 11 avril 1990 (France). Essai, Philosophie

livre de Georg Wilhelm Friedrich Hegel

virgule virgule le lit actuellement.

Annotation :

« Mais la réalisation conséquente de l'empirisme, pour autant qu'il se borne, suivant le contenu, au fini, nie le supra-sensible en général ou du moins sa connaissance et sa déterminité, et n'accorde à la pensée que l'abstraction et l'universalité et identité formelle. L'illusion fondamentale dans l'empirisme scientifique est toujours celle-ci, à savoir qu'il utilise les catégories métaphysiques de matière, de force, et en outre celles d'un, de multiple, d'universalité, d'infini aussi, etc., ensuite, qu'il poursuit l'enchaînement de syllogismes au fil de telles catégories, en cela présuppose et emploie les formes de l'enchaînement syllogistique, et en tout cela ne sait pas qu'il contient et pratique ainsi lui-même une métaphysique et utilise ces catégories et leurs liaisons d'une manière totalement non-critique et inconsciente. » (§38)

L'Œuvre de l'art

L'Œuvre de l'art (2010)

Sortie : 22 avril 2010. Essai, Littérature & linguistique

livre de Gérard Genette

virgule virgule a mis 10/10.

Annotation :

« Il apparaîtra assez clairement que cette sélection favorise des contributions de type analytique, au sens kantien ou au sens moderne, qui ont pour moi le mérite d'articuler des propositions, acceptables ou non, mais au moins intelligibles, au détriment de l'encombrante tradition de ce que Schopenhauer appelait une "métaphysique du beau", et que Jean-Marie Schaeffer a justement qualifié de "théorie spéculative de l'art" — de Novalis à Heidegger et Adorno, et donc un peu au-delà —, où je ne trouve le plus souvent que proclamations invérifiables et passablement connotées d'idéologie antimoderniste, et glorifications exaltées de la puissance de révélation ontologique, ou de subversion révolutionnaire, des œuvres. Le plus grand tort qu'on puisse faire à l'art est sans doute d'en surestimer le rôle, en l'opposant de manière quelque peu obscurantiste à ceux de la science et de la technique, et en assimilant abusivement son "message" à celui de la philosophie — même si les déplorations inverses et complémentaires (qui procèdent négativement de la même prétention, une fois déçue) sur son impuissance à "faire arriver" quoi que ce soit, à réparer Auschwitz et Hiroshima, ou compenser la mort d'un enfant, me semblent un peu naïves, et somme toute déplacées, comme d'un cordonnier qui s'excuserait de ne pouvoir provoquer une éclipse de soleil [...]. »

Derrida-Searle : déconstruction et langage ordinaire

Derrida-Searle : déconstruction et langage ordinaire

Sortie : février 2009 (France). Essai, Philosophie

livre de Raoul Moati

Annotation :

http://www.nonfiction.fr/article-2669-p1-derridasearle__reiteration_dune_controverse.htm

Commentaire de l'article :
"Ce qui frappe le plus dans cet échange, c’est sa virulence, et l’impossibilité apparente de tout terrain d’entente entre deux traditions ayant pris des chemins différents. Raoul Moati rappelle ainsi la violence de la réponse de Searle [à Derrida] : "Cette dernière (la réponse de Searle) n’aspire en rien à l’ouverture d’un dialogue avec un adversaire, elle tend bien plutôt à le ridiculiser. Searle se réclamant d’une filiation indiscutée à Austin, veut défendre le théoricien d’Oxford et préserver sa théorie de la vision tronquée qu’en donnerait l’analyse déconstructrice de Derrida." Nous avons donc, d’un côté, la déconstruction ayant fait son entrée, surtout dans les facs littéraires américaines, et, de l’autre, la philosophie analytique anglo-saxonne, bastion des facultés de philosophie aux Etats-Unis. Alors que Searle cherche à préserver la pureté hermétique de sa tradition, Derrida, au contraire, cherche à ébranler les frontières étanches de celle-ci en entamant une nouvelle lecture de la philosophie d’Austin."

voir aussi
'Déconstruction, le langage dans tous ses états' de Searle
'Limited Inc' de Derrida.

Le Mot et la Chose
8.5

Le Mot et la Chose (1960)

Word and Object

Sortie : 30 janvier 2010 (France). Essai, Philosophie

livre de Willard Van Orman Quine

Annotation :

Extrait de la pétition contre Derrida signée par Quine :

« M. Derrida semble être parvenu à fonder une sorte de carrière à partir de ce qui nous apparaît comme une traduction dans la sphère académique de tours et d'astuces proches du dadaïsme et de la poésie concrète. Sous cet angle, il a certainement fait preuve d'une considérable originalité. Mais une telle honorabilité ne fait nullement de lui un candidat crédible pour un doctorat honoris causa. »

http://www.philalethe.net/post/2011/01/12/Jacques-Derrida-%3A-un-pyromane-au-poste-de-chef-des-pompiers-!

L'Homme unidimensionnel
7.9

L'Homme unidimensionnel

One-Dimensional Man

Sortie : 1964 (France). Essai, Culture & société

livre de Herbert Marcuse

Annotation :

§7 : sus à Wittgenstein

L'Antiphilosophie de Wittgenstein
6.8

L'Antiphilosophie de Wittgenstein (2004)

Sortie : 6 mai 2004. Essai, Philosophie

livre de Alain Badiou

virgule virgule l'a mis en envie.

Annotation :

http://www.entretemps.asso.fr/Badiou/93-94.htm

Badiou contre le pragmatisme de Rorty – « parce qu’il se trouve que pour des raisons proprement américaines la sophistique est appelée ici pragmatisme » :

« la sophistique va mimer la philosophie, ie va se présenter comme philosophie, mais elle va détendre la saisie philosophique (si on considère que l’acte philosophique est de saisir les vérités, de s’en saisir ou d’en être saisie) jusqu’au bord de l’indistinction. La sophistique opère une détrempe, un ponçage insidieux de l’acte qui fait que la saisie est complètement détendue. C’est par exemple ce qui est en jeu dans le titre de Rorty : Garder pure la philosophie. Mais garder pure la philosophie, c’est le projet qui lui paraît inepte. Donc : garder pure la philosophie, ce n’est pas du tout son impératif, mais ce dont il faut se déprendre, ce qu’il faut abandonner. Donc, lui, considère que le fantasme, c’est de garder pure la philosophie. Mais vous voyez que ce que j’appelle détendre les choses, ie détendre jusqu’à l’indistinction la saisie, ie il ne faut pas vouloir la garder pure, la philosophie, va nous expliquer très aimablement Rorty. Ce n’est pas la peine, quoi. Et puis, de toutes façons, ce n’est pas possible. Mais évidemment cette impurification, et après tout, au départ, c’est assez innocent : on se dit, oui, pourquoi la garder pure ? ce n’est pas tellement notre objectif de nous garder purs… donc pourquoi la garder pure ? C’est la démarche sophistique : le propos paraît convenable, si je puis dire. »

(suite)

La Philosophie pour les nuls
6.8

La Philosophie pour les nuls

Sortie : 1 août 2007 (France). Essai, Philosophie

livre de Christian Godin

Annotation :

(suite)

Dans la sophistique... « L’évaluation d’un énoncé doit d’abord se faire du biais de l’interrogation du type : à qui profite-t-il ? ce qui, chez Nietzsche, signifie : à quelle type de puissance renvoie-t-il ? Ce qui donne à toute sophistique une dimension classificatoire. [...] Pourquoi ? parce que finalement on classe les énoncés selon leur type subjectif d’énonciation. Petite parenthèse : c’est, à mon sens, ainsi qu’il faut interpréter l’extraordinaire étiquetage à quoi revient pour une bonne part la philosophie analytique anglo-saxonne. Vous savez que, pour nous, une de ses caractéristiques très frappantes, c’est qu’une pensée doit pouvoir y être identifiée par une catégorie, autrement dit, on passe son temps à se demander si les gens sont des réalistes, des réalistes nominalistes, des nominalistes irréalistes, des déconstructionnistes etc… C’est une partie très importante du travail présenté comme philosophique, mais, à mon sens, entre la sophistique et la scolastique. Mais, en dernier ressort, ce qu’il a, là, de réel, si je puis dire, c’est qu’on y trouve une espèce de trace affaiblie ou inerte d’une disposition sophistique essentielle, qui est en effet d’interroger toujours un dispositif discursif du biais de la question : qui ? ie de le typifier, de produire une classification typique des énoncés ou des dispositifs discursifs. »

http://www.entretemps.asso.fr/Badiou/93-94.htm

L'Œil et l'Esprit
7.3

L'Œil et l'Esprit (1961)

Sortie : 11 avril 1985 (France). Essai, Philosophie

livre de Maurice Merleau-Ponty

virgule virgule a mis 4/10.

Annotation :

« Il y a aujourd'hui – non dans la science, mais dans une philosophie des sciences assez répandue – ceci de tout nouveau que la pratique constructive se donne pour autonome, et que la pensée se réduit délibérément à l'ensemble des techniques de prise ou de captation qu'elle invente. [...] Dire que le monde _est_ par définition nominale l'objet X de nos opérations, c'est porter à l'absolu la situation de connaissance du savant, comme si tout ce qui fut ou est n'avait jamais été que pour entrer au laboratoire. La pensée "opératoire" devient une sorte d'artificialisme absolu, comme on voit dans l'idéologie cybernétique, où es créations humaines sont dérivées d'un processus naturel d'information, mais lui-même conçu sur le modèle des machines humaines. Si ce genre de pensée prend en charge l'homme et l'histoire, et si, feignant d'ignorer ce que nous en savons par contact et par position, elle entreprend de les construire à partir de quelques indices abstraits, comme l'ont fait aux Etats-Unis une psychanalyse et un culturalisme décadents, puisque l'homme devient vraiment le _manipulandum_ qu'il pense être, on entre dans un régime de culture où il n'y a plus ni vrai ni faux touchant l'homme et l'histoire, dans un sommeil ou un cauchemar dont rien ne saurait le réveiller. »

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