Qu'est-ce qu'on se marre!

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Quand Dieudonné s'en donnait à cœur joie sur tout et tout le monde: religions (toutes.), personnages d'une bêtise abyssale en tout genre, les situations s'enchaînent et l'on atteint des sommets d'humour et de jeu d'acteur à chaque fois. C'est fort du début à la fin, noir, dur aussi mais d'une intelligence incroyable. Le pic de sa carrière et l'un des plus grands spectacles du pays.

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Devenu humoriste/acteur reconnu, Baptiste Lecaplain met à profit son bagage plus complet pour ce deuxième spectacle, véritable tornade d'humour. Plus homogène que le premier, plus fin aussi, et une propension pour l'improvisation assez incroyable. Très fort.

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Deuxième passage sur scène pour Astier, cette fois-ci dans la peau d'un astrophysicien en pleine conférence sur l'univers et la vie extraterrestre. Fort de son galop d'essai sous Bach, il gagne ici en épaisseur de jeu dans un nouveau domaine où il montre toute son expertise. Toujours sous cet angle de masterclass, il parvient ici à vulgariser quelque peu l'astrophysique et à la rendre "drôle" sans jamais dénaturer le propos initial. Un vrai grand spectacle, même si la dernière demie-heure est un peu moins forte.

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Le roi de l'absurde. Le professeur Rollin donne une leçon d'humour capillotractée, emportant le spectateur dans un tourbillon de réflexions aussi abracadabrantesques que drôles. C'est particulier, sans doute pas pour un très grand public mais c'est jouissif pour les fans du genre.

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Hype des hypes des comiques du début des 2000's, Debbouze atteint ici ses sommets de comique sur scène avec un spectacle équilibré entre le grand public et la street. Tout fonctionne et même si aujourd'hui il a pris quelques rides, il reste l'un des grands one-man show de ces dernières années et un classique pour toute une génération.

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Trublion radiophonique et télévisuel made in Canal, Chris Esquerre est un véritable OVNI. Avec son humour chic, pince sans rire, il navigue dans des contrées de l'absurde avec un aplomb incroyable. On passe une heure à découvrir des magasines improbables et l'on se poile devant le naturel du décalage entre la situation et le sérieux de ces ouvrages. Du très haut niveau.

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Après une année dans la tourmente du mouvement MeToo, Aziz Ansari s'est recentré sur son premier cheval de bataille: le stand-up.
L'occasion pour le génial comédien de sentir le soutien sans faille de son public et de jouer franc jeu avec lui. Il ne faut d'ailleurs pas attendre cinq minutes pour que le sujet vienne sur la table, d'abord sur le ton de la blague puis dans un mea culpa à l'américaine - rempli de pathos, filmé de près par Spike Jonze -.
Pas surprenant dès lors que le spectacle tourne autour des réseaux sociaux et notamment de Twitter et de ses excès: les threads, l'offuscation à outrance ethnique ou sexuelle, le communautarisme, les fake news, et bien sûr, lui-même. Une heure d'humour cynique et contemporain de haut niveau où Ansari prouve qu'il n'a pas perdu la main. Du petit lait.

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Révélation de chez Ruquier, Arnaud Tsamère maîtrise l'absurde comme peu en France. Partant d'un postulat de départ décalé, il se retrouve à jouer un professeur se donnant en spectacle pour la première fois sur scène. C'est drôle, fin et parfois complètement bluffant dans le jeu (le sketch de "La Pendule", c'est fort). Les influences de Rollin et d'Astier se font sentir et ça ne peut être qu'un plus.

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Pour son deuxième spectacle, Thomas N'Gijol a décidé de passer la vitesse supérieur. Malgré son statut de bankable qui aurait pu faire craindre un discours édulcoré, il se montre au contraire plus incisif, plus cynique et donc d'autant plus fort et impactant. On n'est pas loin des modèles du genre du stand-up américain, avec le grotesque d'un quotidien banal qui rappelle Louie C.K et des tacles en tout genre. Un très bon cru.

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Lorsqu'on pense Omar et Fred, c'est évidemment le SAV qui vient directement à l'esprit. Mais parallèlement à leur longue carrière télévisuel, le duo a aussi défendu sur scène un spectacle très largement sous-côté qui, pourtant, définissait déjà bien les carrières à venir des deux garçons. D'un côté Omar, force charismatique, baromètre de la force des vannes. De l'autre Fred, véritable force comique barré dans ses différents personnages. Les deux se complètent à merveille et parviennent même à nous convaincre dans les moments totalement absurdes.

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Dans le tourbillon du Jamel Comedy Club, l'ami N'Gijol propose son stand-up décontracté, truffés de petites histoires et d'anecdotes de la vie de tous les jours avec un naturel qui fait mouche à chaque fois. C'est pas forcément dingue dans la créativité mais c'est franchement drôle.

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Avec ce premier spectacle/one-man show/pièce de théâtre, Alexandre Astier revient à ses premiers amours: la musique. Domaine dans lequel il excelle tout autant que dans son Kaamelott.
Sous les traits de Bach, il retrace l'existence du célèbre compositeur sous différentes formes, de la masterclass aux tranches de vie. Et l'on retrouve des similitudes avec le Roi Arthur: un don au départ qui vire au tragi-comique tout du long. C'est fin et intelligent, mais aussi truffés de passages quelques peu longuets.

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Le cul entre deux chaises. Tsamère se retrouve à un croisement dans sa carrière, entre l'humour intellectuel qu'il défend depuis le début de ses tribulations et son succès commercial de chez Arthur. Et le spectacle ici s'en fait ressentir, à cheval entre les deux univers. Il perd ainsi en qualité mais reste un show-man doté d'un vrai sens de la comédie et de l'esprit.

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Premier spectacle défendu sur scène par Baptiste Lecaplain, au prémisse du succès mais surtout avant, il a le défaut des qualités de son auteur. C'est rythmé, drôle mais un peu trop bordélique aussi bien dans l'écriture que dans le jeu.

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Lui aussi produit de chez Ruquier, Jérémy Ferrari défend une liberté d'expression teinté d'humour noir, de trash et de cynisme. Son combat est intelligent, pas de doute là dessus, et sa dénonciation des religions atteint son objectif mais en terme de situation comique, il y a quelque chose d'un peu forcé dans la forme alors que le fond devrait déjà être suffisant.

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Une mise à jour du légendaire 100% Jamel. A part le passage sur sa vie privée, il n'y a rien de neuf sous le soleil et l'impression de déjà-vu est bien trop importante.