Quentin Tarantino : mon top !

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Tarantino est un génie. Et son génie s'exprime de la manière la plus visible de ce Kill Bill Vol.1. Rien n'est à jeter dans ce film. Mieux, ce film est parfait. Chaque scène, chaque plan, chaque seconde. Ce taré de Tarantino nous montre ici la mise en scène exubérante caractéristique de son cinéma, alternant entre scènes d'actions complètement épiques sur fond de musique qui collent parfaitement à l'image et dialogues fabuleux. Ajoutez à ça des dizaines de référence au cinéma de genre, et vous obtenez chef-d'oeuvre, inégalé et inégalable.

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Tarantino est un génie. Un des nombreux composants de son génie est l'écriture des dialogues. Et dans Reservoir Dogs, nom de dieu ! quels dialogues ! Aussi bien la scène de "Like a Virgin", que celle du pourboire ou encore de la noire en boite de nuit, les dialogues de ce film sont jouissifs à souhait.

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Tarantino est un génie. Et s'il manie les dialogues à la perfection, il n'est pas en reste dans d'autres domaines d'écritures. Dans Jackie Brown, c'est la narration qui est maniée à la perfection. La manière dont est révélée au spectateur la duperie finale est d'une limpidité et d'une clairvoyance absolue.

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Tarantino est un génie. Voici avec Inglourious Basterds que Quentin propose une oeuvre "complètement méta". C'est ici une mise en abyme du cinéma qui nous est présenté d'une manière particulièrement subtile et originale. Le réalisateur joue également avec la langage de manière extraordinaire, se servant des différentes langues se rencontrant en contexte de guerre mondiale comme d'un élément narratif. Et Cristopher Waltz. Juste Cristopher Waltz.

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Tarantino est un génie. Et comme tout génie, il est avant-gardiste tout en s'inspirant de ce qu'on fait ses prédécesseurs. Car clairement, Pulp Fiction est unique en son genre, inspirant bien des cinéastes par la suite. Et dans ce long-métrage, tout est délicieux : les acteurs en état de grâce, la musique qui forme sûrement la meilleur bande-son de la carrière du cinéaste, une narration originale et intelligente...

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Tarantino est un génie. Le diptyque de la Mariée se termine ici avec Kill Bill Vol.2. Et ce second opus ne peut s'envisager sans le premier (et inversement) car là où un an plus tôt, Quentin misait sur l'action à outrance et le raffinement de la mise en scène (présent dans second opus, mais à dose moindre), il joue ici la carte de l'émotion, approfondissant les enjeux scénaristiques de la vengeance de Beatrix.

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Tarantino est un génie. Et il se peut, parfois, que l'on soit déçu par un génie indépendamment de la qualité de son oeuvre. Car en effet, à habituer son public à l'excellence, le réalisateur fait monter les attentes à un niveau maximum en concrétisant enfin le western qui hante toute sa filmographie, Django Unchained. Et bien, le niveau de cristallisation de l'attente est parfois si élevé, que même l'excellence n'arrive pas à satisfaire. Et il n'y a rien à faire, car l'oeuvre est bonne, mais pas assez pour assouvir la soif du fan. Une réalisation une poil en-dessous, quelques fautes de goûts mal venues et un acteur (devinez lequel :D) insupportable comme de coutume auront raison de ce long-métrage.

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Tarantino est un génie. Et le génie fait ce qu'il veut. Et il fait Boulevard de la Mort, caprice récréatif d'un grand enfant qui rêve de faire une course poursuite super longue. Le film peut alors s'avérer décevant, malgré le fait que la passion du réalisateur transparaît clairement à l'écran.