(re)Lus en 2021

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Les Fables de La Fontaine semblent être le summum de l'écriture française du XVIIème siècle (avec Pascal peut-être), d'une profondeur inégalée, des fables non moralisantes, jamais ce bon vieux Jean ne va étaler sa moraline, c'est le lecteur qui doit faire sa propre morale à partir des fables, et c'est tout bonnement brillant.

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Multiples descriptions poétiques et réalistes des simples éléments du quotidien, frôlant la perfection, tout bonnement sublime, spécialement le premier poème sur la pluie, j'entendais les gouttes ruisseler sur mes épaules. Surement l'une des plus belles choses que j'ai lu.

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Patriotisme, violence, découragement et beaucoup de chance, voilà à quoi on pourrait résumer ce monument. Une lecture presque physique, notamment pour le Livre IV, sur les Eparges. On s'arrête parfois en plein milieu d'une phrase, afin de lutter contre la nausée.

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L'absurdité du pouvoir humain sur les autres sous la plume de Camus, cela donne obligatoirement des étincelles sur le papier.

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Luttez contre la colère, amis, celle-ci n'amène que malheur.

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Un monarchiste catholique critiquant le Franquisme, Bernanos l'a fait, et pour le meilleur.

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Buck nous emmène dans les bas-fond de l'Amérique avec ses nouvelles, drôles, dures, tristes quelquefois, véritable monument de l'anarchisme américain et du mouvement contestataire.

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La poésie pour la femme que l'on aime, quoi de plus beau. Les yeux d'Elsa est malheureusement le dernier grand recueil de poèmes de l'amour courtois.

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Tendre, charmant, joli petit livre pour enfant.

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Vision globale de la société américaine vu sous l'angle du narcissisme ambiant, très juste dans les analyses, étonnamment peu de références marxistes pour un penseur issu du marxisme (pour le meilleur et pour le pire).

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Michel fout les boules et il le sait, il est même très fort à ça.
Le talent de Houellebecq est de faire ressortir la médiocrité de ses personnages sur ses lecteurs, c’est sa principale qualité. Vraiment très impressionné par les premières pages du roman, sûrement l’un des meilleurs passages Houellebecquien, je me suis toujours pas remis de la description de la cigarette.

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Précurseur des sciences politiques, guide du parfait petit politique, génialement machiavélique.

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Un philosophe des fameuses Lumières honnissant le progrès ? Rousseau l'a fait, toujours avec sa sublime plume, définitivement Rousseau dépasse (et de loin) Voltaire, que ce soit au niveau du style et des idées.

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Rousseau invente les sciences sociales, précurseur du romantisme, plus belle plume francophone du XVIIIème siècle, parfois brouillon, avec des arguments (quelque peu ?) fallacieux.

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Juste, toujours juste, dommage de l’avoir lu après « La culture du narcissisme ». La révolte des élites, bien moins complet, ne semble être qu’un appendice de ce dernier. N’enlevant rien à la clairvoyance et à la justesse de Lasch

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Onfray est parfois intéressant, mais lourd, d'une lourdeur... Il force son style le pauvre Michel, on sent qu'il souhaite faire pleurer dans les chaumières, cocasse pour un nietzschéen...

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Du féminisme en Iran, le nouveau pamphlet féministe du (très) talentueux Montesquieu, style inimitable, tourne malheureusement quelque peu en rond.

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Petits écrits, petite note in extenso.

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Final malheureusement prévisible, la plume de Camus réussit malgré tout à rattraper le coup, et ne transforme pas la pièce en évidence désagréable.

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Court dialogue de Platon, pas désagréable à lire, pas d’une profondeur extraordinaire non plus...

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Brouillon, inégal, de magnifiques poèmes sont suivis de fours complets, d'autant plus décevant lorsque l'on lit le magnifique Parti pris des choses juste avant.

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Quatre premiers livres sublimes, ou style et idées se joignent parfaitement. Un cinquième bien plus délicat, les plus longs fragments font s'embrouiller ce brave Nietzsche, et perdent le lecteur dans sa diatribe contre le christianisme.

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Résumer un siècle d'histoire en 150 pages, inutile d'en dire plus.

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Musset est toujours aussi insupportable, style plat, sans intérêt, intrigue totalement inspirée d’autres œuvres (on pensera évidemment au Jeu de l’amour et du hasard), n’apportant rien de plus aux œuvre susdites. Définitivement, Musset n’est pas mon romantique préféré.

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Style de babos à dreads, pensée de lycéen en pleine crise d'adolescence. Pourquoi ne peut-ob pas mettre zéro sur ce site ?