Relectures permanentes

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Dans la trilogie de Frison Roche c'est le troisième Retour à la montagne que je relie le plus en pratiquant le saut de puce un petit coup au début pour suivre la vieille paysanne dur à la tache une étape au milieu avec la vie des porteurs et le sauvetage final. Sinon je peux aussi relire le premier opus "Premier de cordée" mais je n'ouvre jamais le second "la grande crevasse" trop bouleversant pour moi.

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De la trilogie c'est cet épisode que je revisite le plus souvent, ensuite le tome 1 "Mon amie Flicka" et le deuxième épisode "le fils de Flicka" est le plus émouvant donc j'y retourne doucement avec précaution.

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Je relis le début et la fin pour conclure l'histoire

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J'ai besoin de temps à autre de retraverser ce roman, c'est surtout le moment où seul dans une chambre George Smiley reconstitue l'histoire à partir de dossier que je trouve fascinant.

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Bon là c'est pour replonger dans l'ambiance pour être un forain pour l'odeur de la sciure et du sucre candy mélangé.

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Curieusement je trouve le premier épisode "L'éperon d'argent" supérieur mais c'est celui là que je relis périodiquement.

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Ben là pas grand chose à dire, j'y suis chez moi, je l’attrape et craque je vais chercher le paragraphe la ligne dont j'ai besoin. Je les vois tous, et je les aimes tous même le méchant. C'est comme un musée où j'aurais mes habitudes j'entre sans payer avec un petit geste au caissier et file directement voir le chef d'oeuvre qui m'attire.

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Comme pour le précédent sauf que là à chaque fois je me perd dans les couloirs et que je découvre de nouvelles salles et de nouveaux passages au final jamais je ne parcours deux fois la même histoire avec ce livre.

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Un place particulière pour ce bouquin, outre qu'il est à l'origine de mon intérêt pour la BD comme objet d'étude, il présente l'intérêt de me redonner envie de re-re-lire Tintin qui à sont tour me donne envie de le relire une boucle sans fin, une ronde qui ramène à l'enfance, un tourniquet poétique.

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Plus qu'une madeleine de Proust ce petit livre est une boussole pour moi, le narrateur Kit Bellew est comme un double, qui me donne l'exemple de ce qu'il faut faire penser pour tenir sa place, régulièrement des phrases me reviennent. Je ne l'ai à jusqu'à ce jour jamais pris en défaut.

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C'est pas le meilleurs Norek mais il me détend.

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Pas le meilleurs Dumas mais bien rythmé il n’emmène loin.

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Là encore je le revisite par fragment mais la dimension kaléidoscopique du récit s'y prête bien.

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Pour les hommes les tempêtes les souffrances et l'espoir par dessus tout

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"Alec dirigea son cheval vers l’extérieur, sans hésiter à perdre quelques-uns de ces centimètres si chèrement gagnés. Mais maintenant , il n'y avait plus rien devant eux! Black alla à fond. Son galop devenait dur, sa respiration plus courte. Bientôt, tout comme Casey et Eclipse, il vit, là bas, le poteau d'arrivée."

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Ayant eut envie de relire un détail j'ai replonger dedans et du coup entrepris de le relire de la première à la dernière ligne. Chose faite en 5 jours (faut que je bosse pour mon patron tout de même). Le même plaisir qu'avant. Du crac le voilà dans la liste.