Rétrospective Abel Ferrara à la Cinémathèque de Toulouse

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Une justicière dans la ville. Agressée à deux reprises, une jeune couturière muette prend les armes et flingue sans sommation violeurs, dragueurs et machos. Sexe, violence, religion et New York City.

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Avec ce thriller équipé d’une trame classique – un flic et un ancien boxeur traquent un serial killer de strip-teaseuses – Abel Ferrara élargissait son audience et activait les grands thèmes de son cinéma. Pulsion de mort, culpabilité, rédemption et catholicisme.

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Shakespeare in New York ! Tony est italien, Tye, chinoise ; une romance contre nature. Roméo et Juliette version guerre des gangs.

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L’Ascension et la Chute selon Saint Abel. Celles de Frank White, un caïd new-yorkais qui, à peine sorti de prison, fait savoir qu’il est toujours le roi du milieu.

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Descente aux enfers. Le mauvais lieutenant sombre lentement mais sûrement. Jeux, alcool et drogue. Pourri jusqu’à l’os et dopé jusqu’à la moelle.

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L’expérience du mal tout en lumière diffuse et granuleuse. Une jeune étudiante en philosophie, passionnée de Nietzsche et de Heidegger, bascule dans la violence et l’horreur.

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Veillée funèbre. Johnny est tombé sous les balles et ses deux frères ruminent leur vengeance. Une histoire de famille et de mafieux qui tourne au vinaigre.

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Le goût du néant et la rencontre entre l’Abel et la bête. Abel Ferrara et Béatrice Dalle. On a connu plus sobre comme duo.

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Conte de Noël retors. Ils triment sans répit pour que leur petite fille ne manque de rien. C’est un couple comme un autre avec ses problèmes de loyer à payer et ses soucis de parents d’élève. Elle et lui reçoivent les commandes, pèsent et partagent la poudre.

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La faune nocturne d’un bar de strip-tease. Quarante-huit heures de la vie tumultueuse du Paradise. Petites catastrophes et grandes engueulades. Rien ne va plus mais the show must go on !

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Toujours aussi vif. Toujours aussi torturé. Toujours aussi audacieux. Pour évoquer la vie de Marie-Madeleine, Abel Ferrara, loin de toute mauvaise foi, en appelle à la Sainte Trinité.

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Deux amis piègent un généticien japonais avec l’aide d’une séduisante chanteuse de bar. Le film est inspiré d’une nouvelle de l’écrivain de science-fiction William Gibson, inventeur du courant cyberpunk.

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Faisons l’amour avant de nous dire adieu. Car demain à 4h44, il n’y aura plus aucun survivant. Et à Abel Ferrara de proposer la fin du monde la plus sereine jamais vue sur écran. Que faire quand tout est perdu ?

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Sexe. Argent. Pouvoir. Une ronde macabre. Welcome to New York, encore une histoire d’addiction, au sexe ce coup-ci, obscurcie par une fièvre médiatique sans pareil.

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Vingt-quatre heures de la vie d’un homme. Ferrara vs. Pasolini. Le premier raconte le dernier jour de la vie du second.

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Un documentaire d’Abel Ferrara, ce n’est guère courant. Il y a bien eu Napoli, Napoli, Napoli en 2009, mais la fiction s’y octroyait quelques irruptions. Avec Searching for Padre Pio, Abel Ferrara retrace la vie et l’œuvre de Padre Pio, une figure très controversée du monde catholique.