Sofia Coppola - L'art du Vide

Annotation :

Chronique amer de l'adolescence, Virgin Suicides fait preuve d'une vraie sensibilité et force pour dresser des portraits d'âmes fragiles, et faire ressortir une certaine dimension sur l'humain et la vie, le tout emmenés par de remarquables comédiens.

Annotation :

Sofia Coppola filme avec génie et simplicité la perdition et l'ennui dans un Tokyo visuellement sublime, offrant une œuvre sensible, touchante, belle, mélancolique et fascinante, emmenée par deux comédiens alors au sommet.

Annotation :

Objet pop nous emmenant à l'époque Louis XVI dans un style très moderne, parfois trop au point d'avoir l'impression que Sofia Coppola en oublie l'émotion et les profondeurs thématiques, qui ne sont ici abordés qu'en surface.

Annotation :

Si l'oeuvre est intéressante à plus d'un titre, notamment par le biais du personnage de Stephen Dorff, Sophia Coppola peine à y instaurer une véritable atmosphère ainsi qu'une certaine émotion. Filmer le vide, elle sait le faire, mais ne parvient pas ici à en tirer beaucoup d'intérêt, dommage.

Annotation :

Filmer le vide au point que ça en devienne une caricature, voilà là où The Bling Ring déçoit, plus rien ne sonne vrai, aucune émotion ne se dégage du récit, et les personnages sont inintéressants au possible, alors que Sofia Coppola ne sublime jamais son sujet, proposant juste un ennui qui pointe assez vite le bout de son nez.

Annotation :

Sofia Coppola sait créer de belles images et sublimer un jolie cadre, tout comme elle parvient à créer des personnages intéressants et parfois même profonds. Néanmoins elle ne parvient à créer de véritables sensations autour d'eux, ainsi que d'en faire ressortir une tension forte, alors que le sujet s'y prêtait clairement (ce qui est pourtant présent dans le film de Siegel, d'ailleurs Coppola s'en rapproche pas mal).

Annotation :

Pari risqué mais réussi par Sofia Coppola qui sublime le couple Presley par le prisme de Priscilla, et met en scène une partition rodée et qui ne manque pas d'intelligence, de finesse ou de compassion, lorsque ce couple se retrouve, à diverses échelles, enfermées dans des prisons dorées.