Survol Critique

Annotation :

Après un correct The Visit, Shyamalan remonte dans mon estime avec ce film:

1.Les interprétations de McAvoy et Taylor-Joy sont excellentes,

2.Le récit est bien amené,

3.On y traite de deux sujets forts,

4.La scène post-générique me renvoie à mon film préféré du réalisateur et j'ai hâte de voir la suite...

Annotation :

-2

Sûrement l'un des plus mauvais Seagal (période cinéma, car je n'ai vu aucun de ses DTV).

1.Kelly LeBrock est vraiment une piètre actrice et ses coupes de cheveux sont immondes,

2.On y trouve une sempiternelle scène où le "héros" se retrouve au milieu d'un braquage/chahutage, fera montre de sa bad-ass attitude,

3.Le happy-end de rigueur (style catho-familial) est absurde.

Pourtant, la première partie du film (exceptée la scène "bad-ass") n'est pas si mauvaise que ça (la femme du héros meurt d'une façon brutale, le post-coma de Mason Storm reste "réaliste", dans le sens où il ne peut immédiatement aller casser du bras de bad guys, puisque 7 ans sans bouger...).

Annotation :

Sûrement l'un des meilleurs Seagal:

1.Il plane comme une certaine ambiance fantastique, de par le personnage de Screwface,

2.Basil Wallace (l'antagoniste principal) en jette avec son look, son charisme et ses lentilles de contact bleus,

3.Le récit -même si pas extra- est assez prenant et reste agréable à suivre.

4.La réal musclée de Little fait bien passer la pilule.

Annotation :

Une oeuvre intéressante, malgré son origine théâtrale trop prégnante:

1.Une Weaver à fleur de peau,

2.Un Kingsley trouble,

3.Un rappel des heures sombres des dictatures sur ses opposants.

Annotation :

Un excellent film passé inaperçu:

1.Whalberg est excellent dans son rôle d'amoureux transi, qui glisse lentement vers une certaine folie,

2.Foley sait manier une caméra et sa réal s'en ressent,

3.Le récit s'acharne à rester dans une certaine vraisemblance et évite le côté MTV/Teen-movie.

Annotation :

5ème adaptation ciné d'un roman de Grisham, ce film est intéressant:

1.Gene Hackman nous livre une solide prestation (comme souvent) dans un rôle difficile,

2.Le récit nous plonge dans le monde moche des adeptes du KKK et les dommages collatéraux que cela implique.

Malgré cela, Chris O'Donnell est bien fade et il manque un peu de "tonus" dans le déroulement du film.

Annotation :

Beau film émouvant et instructif:

1.Damon est parfait en apprenti juriste,

2.Claire Danes est magnifique dans son rôle de femme sous l'emprise d'un mari violent,

3.Jon Voight est génial en enfoiré d'avocat de luxe,

4.Le récit en deux arcs narratifs (Great Benefit et ses millions spoliés+ le cas Kelly Ryker) est prenant du début à la fin.

Annotation :

Un vrai plaisir que ce film fortement marqué par le Spidey de Raimi (Johnson rappelant Maguire, même style de résidence, fils unique, Red Mist marchant sur les traces d'Harry Osborne) mais en moins "lisse". Clin d’œil aussi à Batman et Robin (BD et HG).

1. Cage très sobre dans un rôle sensible,

2. Moretz inoubliable en Hit Girl sans pitié

3. Lyndsy Fonseca irradie le film de son charme

4. Matthew Vaughn sait manier sa caméra.

A noter une private joke concernant Claudia Schiffer (le panneau publicitaire), qui n'est autre que sa femme à la ville.

Annotation :

+2

Seconde vision de ce K-A2 et...eh bien mon avis change :

1.Moretz et Johnson sont toujours au top,

2.La trame principale est dans la continuité du premier,

3.Ce film donne autant la pêche que l'original.

Certes, Carrey et Leguizamo disparaissent bien trop vite et le gadget "nausée" est too much.
La "fraicheur" du premier a disparue mais ça ne fait pas de cette suite un truc honteux...loin de là!

La première fois que je l'ai vu, j'avais été amèrement déçu...mais je ne sais plus pourquoi !

Annotation :

Après DeSalvo, Fleisher rend visite à John Christie. Résultat:

1.Tout dans ce film est sordide: l'immeuble, les intérieurs, la photographie, le récit...
2.Richard Attenborough est vraiment terrifiant dans sa composition mesquine de ce Christie de malheur,
3.John Hurt est incroyable dans son rôle d'un attardé mental (70 de QI pour le vrai Evans),
Du fait d'un malaise ininterrompu durant le visionnage de ce film, je ne le recommande pas.
Ce qui ne veut pas dire que 11 Rillington Place est mauvais! C'est d'ailleurs tout le contraire, il est excellent mais déprimant...à se pendre.

A voir une fois, si votre esprit vous en dit...

Annotation :

-2

Biopic basée sur le bouquin de Currie et co-produit par Jett, le film échoue à rendre quoique ce soit de percutant:

1.Scènes survolant les clichés habituels du R&R , soit drogue et alcools (mais paradoxalement, peu de matières concernant la forte addiction de Currie),
2.Là où Fanning sort plus ou moins son épingle du jeu, Stewart échoue lamentablement dans sa représentation de Jett,
3.La réal chic et toc de Sigismondi dessert le sujet...

Bref, énième film sur la musique, on s'y ennuie passablement et on n'apprendra rien d'exceptionnel.
D'autant plus que c'est une adaptation d'un bouquin (point de vue Simisgondi sur celui de Currie), dont Jett ne se reconnaitra pas vraiment (pourtant, elle produit), c'est le rouleau compresseur Hollywoodien dans toute sa splendeur...

Annotation :

Philip D'Antoni (après avoir produit Bullit et The French Connection) se lance dans son unique réalisation à ce jour.

Ça donne donc un superbe thriller - toujours basé sur fait-divers - dans la lignée de ses deux précédentes productions, avec évidemment une course-poursuite d'anthologie dans les avenues de N.Y.

1.Scheider est aussi bon que dans le Friedkin,

2.Richard Lynch est d'une sobriété exemplaire,

3.Le scénar supervisé par Sonny Grosso est rondement mené,

4.La réal sèche et nerveuse fait merveille.

Annotation :

Evocation du mythique night-club New-Yorkais, le film distille une atmosphère déliquescente très 80's entre strass, paillettes et coke.

1.Mike Myers joue d'une façon sobre le fameux Steve Rubbell

2.Ryan Phillipe exprime une nouvelle facette de son talent.

3.La fin 70's/début 80's est bien rendu.

Le Director's Cut est à préférer puisque la tonalité générale y est bien plus sombre.

Annotation :

Intéressante plongée dans l'amnésie partielle, Shattered offre à Tom Berenger un rôle plus épais que de coutume.
1. L'interprétation est honorable,

2. La réal l'est tout autant

3.Un tien vaut mieux que deux tu l'auras.

Le reste du casting se débrouille plutôt bien et Petersen était encore maître de son art...

Annotation :

La première heure est un vrai calvaire:

-Vin se la pète comme si on attendait après lui depuis toujours ou comme s'il était le messie des films d'actions (ce qu'il n'est pas vraiment),

-la présentation des persos est caricaturale et pénible à voir,

-la "hype attitude" est consternante, over the top et périmée.

Heureusement, dès que la troupe se rend à Detroit, on commence enfin à ressentir du fun, via des cascades chouettes et un rythme plus alerte (et moins bling-bling).

Les acteurs sont tous mauvais, Diesel et Colette en premier (exceptés la sublime Deepika Padukone qui irradie l'écran à chacune de ses apparitions et Donnie Yen) et le scénario n'offre aucune surprise.

Du consommable permettant de faire plein d'activités diverses durant la première heure, comme la lessive, un café, une partie de solitaire...

Annotation :

Alien, blah...
Là n'est pas le problème.
Le problème se situe...partout!
D'un scénario sans surprise, via des acteurs insipides (Gyllenhal ne fait pas mieux que les autres) en passant par le look risible de la créature, Life échoue lamentablement dans tous les domaines.
On se fout des persos (aucune épaisseur excepté Sho, qui devient papa par vidéo) et quand ils meurent, ben...on s'en fout (moi, surtout).
Tout est prévisible (donc ennuyeux) et ce n'est pas une fin cynique qui sauvera ce film des abysses.
Life fait comme la station abandonnée: il flotte erratiquement dans le vide intersidéral.

Les 4 points sont pour les SFX, qui sont plutôt réussis...

Annotation :

Ersatz pitoyable de Death Wish (faisant passer Death Wish 3 pour un excellent film d'action et le premier Death Wish pour un chef d’œuvre incontestable), ce premier film de Glickenhaus sent l'amateurisme à plein nez...
Non content d'immobiliser très rapidement Steve James dans un lit, James (l'autre soit le réal) nous balance Robert Ginty (un acteur à face de poulpe déjà vu dans...euh...me rappelle plus, là) en vigilante mou du genou et insère de plus un deuxième arc narratif inintéressant au possible (une love story bidon entre Samantha Eggar et Christopher George), ralentissant de fait l'action principale (déjà passablement arthritique).

Et pour justifier le vigilantisme de notre traumatisé du 'Nam, le réal (aussi coupable du scénario) nous jette d'immondes scènes en pleine face:

-une jeune prostituée se fait enlever par un gros pervers qui la prête à son pote et celui-ci lui brûle le corps avec un fer à souder, juste comme ça pour passer le temps,

-Ginty enlève à son tour un mafieux, le suspend au-dessus d'un broyeur à viande et lui dit qu'il veut l'argent que le-dit mafioso a racketté à son tendre patron...

Bref, du grand n'importe quoi qui laisse vite place à un ennui ferme et définitif.

Est aussi ajouté un agent de la CIA qui veut tuer le vigilante parce que les élections arrivent, un braquage d'entrepôt (où se trouve des tonnes de bières) en plein jour et à deux mètres des ouvriers (littéralement)...

Pourtant, en voyant le prologue on se dit "chouette", ça va grave charcler dans les chaumières et puis...non !

L'affiche promettant un vigilante masqué avec un lance-flamme (donc un film brutal qui déménage), n'est que poudre aux yeux.

Un ratage dans tous les sens...

Vais peut-être me remater Death Wish, tiens...

Annotation :

-1

Un générique prometteur, un début pas terrible, un ensemble moyen et une belle fin mélancolique.
Voilà le cocktail de ce remake (dont je n'ai pas vu l'original, donc pas de comparaisons) où Shrader fait des ellipses tout du long et où l'ennui squatte une bonne partie du métrage.
Raccourci de 20 minutes et mieux écrit, ça aurait pu donner un très beau film.
En l'état, ça se regarde d'un œil distrait en rageant contre des scènes cheaps/expédiées qui gâchent fortement le tout.

Reste de beaux léopards noir (puisque la fameuse "panthère noire" n'est qu'un léopard atteint de mélanisme -soit une mutation génétique modifiant la robe- mais gardant ses tâches, néanmoins peu visibles), un Malcom Mc Dowell "animal" et une charmante (mais sous-exploitée) Annette O'Toole.

Quant à Kinski, elle manque quelque peu de charisme...

Annotation :

-3

Malgré de belles images, une BO très chouette (avec réutilisation d'un morceau de Blade Runner à 1h24) et une sublime Mimi Rogers, Someone... pêche par un scénario très faible:

-Berenger joue un enfoiré (il trompe sa femme puis il lui dit qu'il l'aime et qu'il la respecte!!!),

-Venza (une fois libéré suite à un vice de procédure) va prendre le fils du flic en otage (?) et demande à l'échanger contre le témoin clé (??), alors même qu'il était à même de partir où bon lui semble.

Et le film de se terminer en happy-ending à 2 balles (la femme du flic le pardonne pour son infidélité (???) et hop, voilà !

Scénario bidon pour réal classe...

Annotation :

-1

Remake officiel du film de Freund, The Mummy reprend le même thème (soit celui de l'amour perdu) mais le dilue (trop) fortement dans une sorte de film d'aventures/actions trépidant.

L'idée n'est pas mauvaise en soi, mais ce Raiders of the Lost Tomb (puisque reprenant le cocktail cher à la trilogie Indy) est plombé par plusieurs choses:

-d'abord la présence de deux acteurs horripilants qui entrainent le film dans une insondable crétinerie, soit John Hannah et Kevin J. O'Connor,

-ensuite quelques incohérences (il est dit qu'Imhotep a été dévoré lentement pendant 3000 ans par les scarabées, puis lorsque ceux-ci s'en prennent à l'équipe des Ricains, les hommes sont dévorés en une seconde,

-des CGI alternant entre le correct (la tempête de sable) à l'affreux (les scarabées, la momie d'Imhotep)

-l'apparence même de ladite momie (lors de l'ouverture du sarcophage, celle-ci est un effet de plateau noire et luisante très bien réalisée, puis lorsque l'incantation est prononcée, celle-ci devient plus ou moins beige avec un design proprement hideux (dans le sens négatif du terme),

-enfin, le trop plein de péripétie fatiguent à la longue.

Reste de chouettes décors en live, la charmante présence de Rachel Weisz et la très sexy Patricia Velasquez (hélas, son temps de présence à l'écran est bien trop court).

Il va sans dire que la plus-value du film n'est autre qu'Arnold Vosloo, charismatique en diable dès lors qu'il apparait à l'écran (c'est à dire pas souvent).

A ce titre, le meilleur moment du film est justement le prologue, où Vosloo et Velasquez incarnent les amants maudits.

Tout le mystère et la poésie de l'original ont disparus sous l'épais verni du "commercialement viable" de cette (forcément) super production.

En résumé, fort distrayante mais bien trop étirée et gonflée, cette Momie 99 fait pourtant figure de chef d’œuvre (toute proportion gardée) face à l'affreuse version 2017...

Annotation :

Dernier grand rôle pour Spinell (qui se battra pour jouer dans ce film et coiffera au poteau Richard Lynch) dans cet avatar fauché et raté de Maniac.

Sans réelle histoire (Spinell est le responsable d'un funérarium et il tue des gens), The Undertaker regorge de n'importe quoi...

Le film est monté avec des moufles par un aveugle:

-ainsi les flics montent dans un Coupé -celui utilisé par le personnage de Spinell- et le plan suivant, ils sortent d'une berline bleue,

-l'undertaker -dans le climax final- change de vêtement comme d'autres d'avis (blouse et chemise, puis débardeur et short puis à nouveau blouse et chemise, alors que ces scènes sont censées se succéder à 5 minutes d'intervalles...

et réalisé par ...4 personnes (Franco Steffanino n'est en fait qu'un pseudo collectif) qui sont le scénariste, le directeur photo et deux producteurs !

Ce Undertaker est un monument de vide où Spinell joue à deux vitesses: soit neurasthénique soit hystérique.
Ce dernier fait peine à voir et je me demande s'il avait encore toutes ses facultés ou s'il avait un souci...plus profond.

Amateur, outrancier, mortellement ennuyeux, inutile...Tous ces qualificatifs sied parfaitement à cet affreux machin.

Là où Spinell (interprétation et scénario) avait su être brillant dans Maniac (Lustig a aussi sa responsabilité dans la haute teneur du film), il se caricature à mort dans ce slasher bidon...

Annotation :

Le terme documentaire est un peu trompeur, dans ce cas précis.
En fait, il s'agit plutôt d'un one-woman show intimiste.

Sur le ton du stand-up, Dame Fisher nous relate son autobiographie qui n'y va pas avec le dos de la cuillère.

En effet, Carrie n'hésite pas à brocarder son arbre généalogique avec force ironie et/ou humour noir.
Tout le monde en prend pour son grade (surtout son père et George Lucas) mais avec quand même beaucoup de tendresse.

Et surtout, Carrie se moque allègrement d'elle-même, entre son mimétisme d'avec les relations maritales de ses parents, en passant par son "invitation" dans un hôpital psychiatrique...

Basé sur son propre bouquin, ce show attendrissant/funny est peut-être la meilleure prestation de Carrie Fisher.

A voir sans modération !

Annotation :

+2

Wes Craven est au croisement de sa carrière:
-entre le dérangeant (le twist final concernant Faith Stoler rappelle celui de Sleepaway Camp)
- et le plus commercial (un peu d'horreur religieuse via l'incube et cette communauté fermée des Hittites),
il nous livre un film pas trop ma,l où Ernest Borgnine excelle dans son rôle de leader borné et un poil sadique.

Il s'agit aussi de la dernière apparition de Maren Jensen (elle contractera un virus qui la tiendra à l'écart du cinéma), ce qui est fort dommage.

A noter que le score de James Horner est fortement influencé par celui de Goldsmith pour The Omen.

Annotation :

Points positifs:

-Gal Gadot s'empare réellement du rôle (balayant mon avis nuancé dans sa première apparition via B Vs Supe) et ne démérite en aucun point,
-Robin Wright est très crédible dans le rôle d'Antiope et sa beauté me sidère toujours autant,
-quelques scènes sont vraiment géniales (la silhouette de Diana vu par les yeux de Steve tandis que celui-ci s'enfonce dans la noirceur de l'océan, WW qui laisse exploser son chagrin et sa frustration en semant la destruction autour d'elle...).

Points négatifs:
-c'est beaucoup trop long,
-l'humour campy PG 13 détruit le film,
-le trop plein de combat via persos CGI ou cablé fait mal aux yeux et lasse rapidement,
-les ralentis "qui en jettent" phagocytent l'écran,
-la BO est interchangeable avec tous les autres superheroes movies (excepté le thème principal),
-est-ce bien la même Patty Jenkins qui a réalisée le superbe Monster? Mais où est passée Jenkins, je vous le demande...
-Thewlis est un miscasting flagrant (bien meilleur dans la saison 3 de Fargo), Hudson est honteusement sous exploité et Elena Anaya semble faire de la figuration,
-après avoir tuée Ludendorff, Diana se rend compte que les humains continuent à vouloir s'entretuer. Le film aurait dû s'arrêter là, ce constat bien effrayant étant suffisant pour que WW comprenne la Nature Humaine.
Mais non, voilà t'y pas que Arès existe vraiment et le climax final donne un duel totalement inutile et raté.
-la morale finale tendance guimauve achève de tirer le film vers le bas ("il n'y a que l'amour qui puisse sauver le monde").
La tolérance, la compréhension mutuelle et l'entraide, pourrait sauver le monde.
Mais que l'amour? Come on !!!

Bref, WW joue dans la cour des Marvel, c.a.d dans une surenchère PG 13 plein de n'importe quoi et fatiguant à voir (excepté le Logan sorti un peu plus tôt).
Fort dommage, car le côté féministe du perso (une Amazone, damn hell!!!) n'est que peu mis en avant.

Annotation :

L'une des pires choses de cette année 2017, déjà bien riche en n'importe quoi filmique...

1.Scénario crétin,

2.effets visuels hideux,

3. acteurs en pilotage automatique...

Si ma note n'est pas "1", c'est uniquement dû à la présence de Ed Harris, que j'aime beaucoup.
Mais même lui n'est pas terrible dans cette catastrophe sans nom (ah si, Geostorm ! ) et je me demande quel impérieux achat immobilier lui a fait accepter ce rôle...

Annotation :

-4

N'ayant jamais joué au jeu, je ne saurai faire un comparatif. Mais au vu du mince argument dudit jeu, il était plus que difficile d'en faire un film viable.
On se retrouve donc avec un truc con: les personnages sont des caricatures d'imbéciles, des SFX mais alors MOCHE (dire que T2 est sorti 4 ans avant et que Jurassic Park moins de deux) que ça en pique les yeux. (mention spéciale à Reptile, qui ressemble à un méchant de Crash Bandiccot, c'est dire !).
Non, la seule chose à sauver, c'est Lambert qui semble s'amuser comme un fou !
Au rayon mauvais acteur, Meredith Slater (non, Bridget Wilson en fait) se pose là, au milieu d'un ramassis d'amateur irritant.
MK est un dur moment à passer et devient très vite fatiguant.
La preuve en est que je l'ai vu en accéléré/ellipse, tellement j'en avais marre...
FINISH IT !

Annotation :

Reflet d'un New York où tout était permis, ce doc est de plus une extension au film de Friedkin: Cruising. Extension dans le sens où le cinéaste a su capturer le way of life gay, en ce temps-là, soit "just enjoy the moment".ou "free sex".
Et au vu de Gay Sex in the 70's, il semblerait qu'une partie de la communauté gay de New York se soit donné rendez-vous sur les docks du Lower West Side, pour fêter jusqu'à plus soif...avant que le HIV ne mette un terme à cette révolution sexuelle, débutée en 1969 après les Stonewalls Riots

En bref:

1.Back in time total !

2.L'honnêteté du doc est prégnante tout du long.

Annotation :

Aylmer(orthographe indiqué dans le film) aimer Brian (dont l'anagramme est Brain...).
Trip filmique dû au cinéaste underground Frank Henenlotter, Brain Damage est sûrement son œuvre la plus fameuse.

Ce film est clairement homoérotique:
-la forme phallique d'Aylmer,
-le besoin de Brian d'avoir une giclée du jus de la créature,
-la manière dont est cadré le culturiste dans la douche,
- le biker qui traîne avec lui un junkie (qu'on devine aisément être un prostitué...
Brain Damage est aussi une charge contre les stupéfiants en général et l'humour noir copine avec quelques scènes malsaines (le manque de Brian, la simili-fellation où Aylmer joue le rôle du pénis...).
Bref, un bijou underground à poser sur la même étagère que son contemporain Street Trash !

Annotation :

Passionnant doc sur le parcours chaotique de ce grand benêt monté comme un âne, qui deviendra un sombre connard camé jusqu'aux oreilles, battant et prostituant sa petite-amie, intermédiaire (et éventuel participant) au quadruple meurtre sur Wonderland Lane et terminant sa misérable existence sous le signe du SIDA (et contaminant éventuellement quelques partenaires sur des pornos Italiens).
Sa vie lamentable est pourtant digne d'un film Hollywoodien, de par ses péripéties brassant le rêve américain, la déchéance, la manipulation, l'opportunisme, le mensonge, la drogue, les cambriolages, la lâcheté et j'en passe.
Inspirant l'excellent Boogie Nights qui transforme le pitoyable Holmes en sympathique Diggler (qui ne reprend que quelques éléments) et le sous-estimé Wonderland qui retrace fidèlement la fameuse tuerie.

Annotation :

Au vu de sa notation sur SC, ce Species semble être un naufrage absolu...Pourtant, on a là une séquelle qui va plus loin dans son concept et ne se contente pas de refaire l'épisode original.
Aux hybrides humain-extra-terrestre, le script y rajoute une contamination à la suite d'une mission sur Mars et le changement sur 2 de ses 3 astronautes.
De plus, le personnage de SIL étant mort à la fin du film de 95, c'est sa nouvelle variation EVE qui prend la relève. Ainsi, celle-ci semble être l'exact opposé de sa "matrice" car élevée hors-contact de phéromones masculines (et après, on parle de scénario "réchauffé", après toutes ces nouveautés ???).
Gore et sexy, Species II s'offre de plus une créature finale au design infernal, donc réussi. Supérieur à son modèle, ce film n'est évidemment pas exempts de lacunes (les CGI en général, l'interprétation parfois aléatoire et une BO pas exceptionnelle), mais de faire une séquelle aussi brut de décoffrage ne manque pas de courage.