Talking Heads : les 77 morceaux classés, une liste commentée

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#77 - Hey Now, True Stories, 1986

Certainement le morceau que j'aime le moins du groupe, "Hey Now" tiens plus d'une sorte de blague gentillette qu'autre chose et fonctionne bien mieux dans le film "True Stories" qu'en tant que chanson de Talking Heads. Elle n'a d'ailleurs jamais été jouée sur scène, et on se demande pourquoi...

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#76 - Give Me Back My Name, Little Creatures, 1985

Malgré une production relativement sympathique, j'ai toujours trouvé que ce titre était l'un des plus faiblards produit par le groupe.

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#75 - Radio Head, True Stories, 1986

Je n'ai jamais compris pourquoi Thom Yorke a choisi ce morceau pour en faire leur nom de groupe. Encore une fois, c'est un titre qui fonctionne dans le film, mais pas spécialement sur un album de Talking Heads.

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#74 - Big Daddy, Naked, 1988

Ce morceau, je le trouve franchement mal fichu. Il plombe la fin d'un album qui est pourtant sympathique dans l'ensemble.

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#73 - Happy Day, '77, 1977

Je n'ai jamais réussi à accrocher à ce titre du premier album. Peut-être que la vibe globale ne fonctionne pas avec le reste des titres de '77 ?

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#72 - Mommy, Daddy, You and I, Naked, 1988

Chanson un peu autobiographique de la part de David Byrne, c'est là encore un titre de Naked qui plombe le disque à mon avis, malgré l'ambiance sympathique que le groupe a réussi à créer dans l'arrangement.

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#71 - Perfect World, Little Creatures, 1985

Rare morceau dont les paroles sont co-écrites par Chris Frantz, et même si la production fonctionne bien, je trouve que le morceau va nulle part.

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#70 - Walk It Down, Little Creatures, 1985

Composé à la base pendant les sessions de l'album précédent (Speaking In Tongues), le groupe réarrange complètement le titre, très funky à la base (cf la démo "Popsicle" dispo sur la compilation "Sand In The Vaseline") pour qu'il colle davantage à l'ambiance plus pop rock de "Little Creatures". C'était selon moi un bien mauvais choix étant donné que le morceau perds complètement sa saveur.

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#69 - The Democratic Circus, Naked, 1988

Même si on arrive enfin à trouver des chansons dans lesquelles Byrne semble plus réaliste sur les sujets qu'il décrit, le morceau reste bien faible dans son arrangement.

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#68 - Dream Operator, True Stories, 1986

Décidemment, "True Stories" ne fonctionne pas vraiment comme un album mais davantage comme une bande originale, ce "Dream Operator", malgré un côté ballade assez inhabituel chez le groupe, ne fait pas exception.

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#67 - People Like Us, True Stories, 1986

Même commentaire que pour la plupart des titres extraits de "True Stories" déjà cités. Simplement, je dois dire que la version chantée par John Goodman (audible dans le film) est supérieure à celle de David Byrne.

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#66 - Ruby Dear, Naked, 1988

"Naked", malgré son côté parfois un peu expérimental pour le groupe, reste quand même bien trop paresseux dans ses choix de production. "Ruby Dear" est un titre qui aurait certainement gagné à se retrouver avec un arrangement plus funky.

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#65 - Who Is It?, 77', 1977

Titre assez sympathique, sa durée reste néanmoins anecdotique.

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#64 - City Of Dreams, True Stories, 1986

J'aime déjà davantage cette petite ballade sympathique. Je la trouve supérieure jouée en version acoustique par David Byrne sur l'une de ses tournées en solo (en 1994).

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#63 - The Facts Of Life, Naked, 1988

De manière assez impressionnante, Talking Heads tente de faire de la synth pop industrielle avec ce titre. Virage à 180° par rapport au reste de "Naked", "Facts Of Life" est une belle surprise qui souffre néanmoins d'un usage assez marqué de synthétiseurs 80's qui ont assez mal vieilli...

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#62 - Tentative Decisions, 77', 1977

Encore un morceau que je trouve plus faible pour du Talking Heads. On ressent encore toute l'appréhension du groupe à ses débuts.

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#61 - Take Me To The River, More Songs About Buildings And Food, 1978

Là, ça y'est. Oui, j'ose placer l'un des plus grands tubes du groupe à la 61ème place. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est une question de goût : en fait, je n'ai jamais été très fan de cette reprise d'Al Green à cause de son tempo un rien trop lent pour moi. J'aurais adoré ce même minimalisme made in Brian Eno sur un arrangement plus rapide. A noter également que je trouve les versions live de 1980, 1982 et 1983 bien supérieures à l'enregistrement studio de 1978.

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#60 - Puzzlin Evidence, True Stories, 1986

Percée des Talking Heads dans le gospel, ce morceau extatique retrouve pour moi l'ambiance d'un "Remain In Light" ou d'un "Speaking In Tongues" avec certes un grain de folie en moins. Pour le coup, si l'usage du titre dans le film est incroyable, je trouve que c'est l'un des rares morceaux de "True Stories" qui fonctionne indépendamment du film (avec les titres qui seront cités par la suite).

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#59 - First Week/Last Week, 77', 1977

Encore un morceau que je trouve assez anecdotique dans la discographie du groupe, mais reste sympathique, en particulier dans les versions live jouées entre 1977 et 1978.

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#58 - Electric Guitar, Fear Of Music, 1979

Morceau paranoïaque qui colle très bien à l'ambiance globale de "Fear Of Music", je trouve en revanche que son placement sur le disque ne fonctionne pas bien (entre "Animals" et "Drugs"). Qui plus est, c'est également selon moi le titre le plus faiblard de ce merveilleux album.

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#57 - I'm Not In Love, More Songs About Buildings And Food, 1978

Presque même reproche que pour "Electric Guitar", même si je trouve le morceau un rien supérieur.

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#56 - Totally Nude, Naked, 1988

Morceau assez fun dans sa construction et ses paroles, "Totally Nude" reste aussi un titre qu'on oublie facilement.

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#55 - No Compassion, '77, 1977

Titre que j'aime bien, "No Compassion" reste cela dit encore assez générique pour du Talking Heads (selon moi), ce qui explique aussi pourquoi je ne suis pas plus fan que ça de leur premier album.

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#54 - The Big Country, More Songs About Buildings And Food, 1978

Là encore, "The Big Country" est un titre que j'aime bien, en particulier pour la guitare slide de Jerry Harrison, particulièrement sympathique. Malgré tout, l'ambiance reste un peu en deçà du reste de l'album et plus largement de leur discographie.

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#53 - Stay Up Late, Little Creatures, 1985

Inspiré par le jeune fils de Chris et Tina, David Byrne chante son amusement envers les bambins. "Stay Up Late" reste selon moi l'un des titres les plus funs signés par le groupe, mais ça s'arrête là.

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#52 - Love For Sale, True Stories, 1986

Inspiré par les publicités, ce titre plus rock qu'à l'accoutumée pour du Talking Heads reste bien sympathique, sans plus.

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#51 - Heaven, Fear Of Music, 1979

La première grande ballade du groupe ne fonctionne pas spécialement pour moi, malgré l'immense texte de Byrne. En fait, pour avoir découvert le morceau dans sa version minimaliste sur "Stop Making Sense", je crois que c'est davantage l'arrangement studio qui me pose problème...

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#50 - Wild Wild Life, True Stories, 1986

Dernier gros tube du groupe aux Etats-Unis, "Wild Wild Life" est certainement l'un des meilleurs titres extraits de "True Stories". Dans la lignée rock'n'roll de "Love For Sale", "Wild Wild Life" s'impose tout de même par son côté fun et son utilisation dans le film : la scène du karaoké, reprise plus tard sur scène avec St. Vincent sur la tournée de David Byrne en 2012.

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#49 - New Feeling, '77, 1977

"New Feeling" fait partie de ces titres qui ont contribué à façonner l'ADN du groupe dans ses débuts, ce qui explique pourquoi je la préfère déjà à certains autres titres extraits de "77".

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#48 - And She Was, Little Creatures, 1985

Malgré son statut de single culte, je ne me suis jamais plus senti touché que ça par ce morceau de Talking Heads. J'aime cependant l'entendre par surprise et m'émerveiller devant le magnifique clip vidéo signé Jim Jarmusch.