The 100 Greatest Looney Tunes Cartoons

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"La présence de Maurice Noble [NDLR : artiste layout] peut se ressentir à chaque plan – la perspective exagérée soulignant la vision du monde de l’enfant, la cascade de flèches stylisée à travers laquelle le cowboy Ralph passe, les flashs de rouge accentuant chaque coup de poing."
Darrel Van Citters

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"Avec Acrobatty Bunny, comme avec d’autres des premiers cartoons de McKimson, les gags individuels ne se démarquent pas autant que le sentiment général de drôlerie cinétique et d’un ringard exubérant."
Harry McCracken

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"En tant qu’adulte, je sais que les stars de ce cartoon sont le layout, les arrière-plans, et les couleurs. L’esthétique moderne de ces cartoons marche parfaitement pour représenter les panoramas naturels, l’intérieur des cavernes, et bien sûr, Pismo Beach."
Linda Simensky

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"The Aristo-Cat est probablement la première œuvre de John McGrew [NDLR : artiste layout] que j’ai vue quand j’étais petit. Ça avait ravi mes yeux, quand bien même je l’avais vu en noir et blanc. Ses papiers peints dynamiques, combinés avec les extravagants panoramas et travail de caméra, m’ont eu de force […] ce design exubérant agit pour accentuer l’anxiété, la peur et la terreur du personnage principal."
Michael Sporn

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"Baby Bottleneck, comme Book Revue, révèle à quel point l’impact de Bob Clampett sur les cartoons Warner Bros du début des années 40 était grand."
Mike Barrier

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"Le Sylvestre de Back Alley Oproar suinte un charme énorme alors qu’il harcèle musicalement Elmer, son joyeux pot-pourri aidé de la musique de Carl Stalling, de la vocalisation virtuose de Mel Blanc, et de l’équipe d’animation de première classe de Freleng, ici menée par l’impresario de la chanson et de la danse Gerry Chiniquy."
Greg Ford

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"Aussi calme que Bugs puisse agir à certains moments de l’histoire, notre héros est vulnérable de façon inhabituelle ici – à seulement un point d’avance sur les méchants durant le climax – et ça rend sa victoire finale bien plus satisfaisante encore."
David Gerstein

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"[Les dessins de Jones pour le père] capturent de façon éloquente la frustration de ce dernier se tendant sur sa chaise, en audience captive d’un seul ours, regardant sa célébration avec incrédulité. C’est typique de la direction de Jones, même au milieu d’une des scènes les plus énergiques et animées de manière florissante de l’histoire, la primauté du seul dessin doit se réaffirmer."
Greg Ford

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"Il y a suffisamment d’identité contenue dans The Big Snooze pour occuper une salle complète de psychanalystes décortiquant ce cartoon pour les 63 prochaines années."
Mark Newgarden

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"Par dessus tout, Birds Anonymous satirise les cartoons de Warner Bros. eux-mêmes. La structure d'un cartoon classique de Titi et Grosminet - et tous les cartoons de poursuite - est mise à mal par la résolution de Sylvestre de fuir le conflit et devenir un meilleur chat. Dans le monde des Looney Tunes, évidemment, ça ne peut pas être autorisé. A la fin du cartoon, la balance a été restaurée, et Titi délivre la morale fataliste, "Vilain 'rominet un jour, vilain 'rominet toujours !""
Shaenon K. Garrity

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"Book Revue est une encyclopédie sur ce qui peut être fait avec le médium de l’animation si vous êtes suffisamment brillant."
Steve Schneider

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"Sam le pirate des mers est probablement la meilleure incarnation du personnage de Sam, et Buccaneer Bunny détermine pourquoi."
David Gerstein

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"Non seulement le timing et les angles de caméra sont parfaits, mais en plus le cartoon contient l’un des meilleurs gags "callback" de Freleng – cacher Rocky et Mugsy dans le four – et nous inclut même dans la blague."
Rob Coleman

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"Bugs aura tout un catalogue d’adversaires à semer au fil des ans, des plus idiots aux plus diaboliques. Mais sa lutte contre Killer / Beaky, que Clampett réutilisera dans le moins intéressant cartoon solo sur le vautour The Bashful Buzzard, demeure un classique sur deux jeunes personnages mémorables en pleine bataille comique pour la survie."
Charles Carney

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"Jones était un maître du timing et de l’immobilité expressive. Elle est souvent suivie du mouvement d’une partie du corps, comme la levée d’un sourcil, rendant l’expression encore plus efficace. Dans ses meilleurs films, comme Bully for Bugs, son timing révèle de la personnalité, rendant l’instant des plus drôles."
Darrel Van Citters

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"Beaucoup de bons cartoons incluent de l’animation réaliste d’humains. Mais un excellent cartoon inclut des humains si follement caricaturés que chacun de leurs mouvements nous paraissent réels. Bunny Hugged est de cette catégorie."
Paul Dini

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"Ce cartoon, mettant en vedette Sylvestre le chat, est une démonstration magistrale de timing comique, de pantomime, et d’hystérie soutenue. Grâce aux dialogues limités et à la narration simple, Friz Freleng privilégie le focus sur Sylvestre agissant, réagissant, et paniquant à l’idée de ne pas manger pendant deux semaines."
Linda Simensky

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"C’est l’un de mes cartoons de Chuck Jones préférés pour plusieurs raisons, l’une d’entre elles et pas des moindres étant qu’il s’agit peut-être de son cartoon le plus sombre (avec la complicité bien sûr du scénariste Mike Maltese). […] Il y a de l’animation formidable, en particulier provenant de Ken Harris, mais franchement, la vraie star ici est l’histoire."
Eric Goldberg

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"L’usage délibéré de l’inapproprié – les allusions à la publicité, à la technologie moderne, et à d’autres mythes, ainsi qu’à la façon très imparfaite dont les acteurs récitent leurs répliques – extirpe le spectateur de l’histoire et lui rappelle de façon amusante qu’il y a un vrai monde avec un million de choses extrinsèques au milieu du conte de fées."
Greg Ford

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"Coal Black ne nous invite pas à répondre aux stéréotypes eux-mêmes – il n’y a pas de trace de haine ou de mépris en eux – mais à l’énergie que Clampett et ses dessinateurs, menés par Rod Scribner, injectent dans ces stéréotypes alors qu’ils répondent à la vitalité des danseurs et musiciens noirs."
Mike Barrier

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"Le film ne contient pas de dialogues, les seuls mots prononcés étant les introductions, et contient beaucoup d’action fermement synchronisée avec la musique."
Michael Sporn

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"Chuck Jones adorait placer Daffy dans des endroits dans lesquels il n’était pas à sa place. Ici, l’hilarant excès de confiance du canard est vaincu par le cadre victorien (joliment conçu par Maurice Noble) et des brutes et voyous à la taille démesurée."
Jerry Beck

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"Dog Gone South parodie la fierté extrême du Sud [des États-Unis], avec le colonel ne supportant pas la moindre chose respirant le Yankee. […] Charlie est tant imbu de lui-même de manière transparente que sa chute n’inspire rien d’autre que le rire."
Mark Mayerson

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"En 1954, les cartoons de Titi étaient devenus, si pas vraiment prévisibles, au moins conventionnels. Cependant, Dog Pounded est un détournement malin du quadrilatère Titi-Grosminet-Mémé-Hector."
Earl Kress

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"De toutes les parodies du duo George et Lennie (tiré de Des souris et des hommes de Steinbeck), Louie et Heathcliff sont les plus extrêmes. Louie le perroquet n’est pas seulement un cynique qui parle vite, c’est un meurtrier. Heathcliff le chat, de son côté, est si colossalement stupide qu’il oublie de respirer. […] Une tentative de meurtre aura rarement été aussi drôle."
Mike Mallory

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"Chuck Jones a stylisé l’animation dans ce cartoon d’une façon anticipant ce que des studios consciemment modernes comme UPA feront une décennie plus tard."
Mike Barrier

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"Draftee Daffy est l’un des cartoons de Clampett les plus rythmés et frénétiques, incommensurablement aidé de l’usage de la vibrante musique de poursuite "In the Stirrups" de J. S. Zamecnik fait par le directeur musical Carl Stalling. J’adore !"
Jerry Beck

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"Drip-Along Daffy marque un important tournant dans la carrière de Daffy et Porky, tandis que l’écurie de chez Warner Bros. Animation réalisa que le rôle de second couteau éternel optimiste, inébranlable, et osons le dire compétent, faisait de Porky le contraste parfait d’un certain canard irrépressible."
Andrew Farago

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"Quand Duck Amuck est souvent célébré par des érudits bien intentionnés comme une effrayante entreprise nihiliste, je l’ai toujours trouvé parfaitement jovial. Le cartoon ne peut être perçu comme une sombre chambre de torture que si on la prend littéralement et rejette le pouvoir cathartique du rire. C’est merveilleux de voir la tradition slapstick de Buster Keaton et Charlie Chaplin aussi brillamment soutenue aussi loin que 1953."
Greg Ford

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"Comme avec les autres fois où Jones s’est occupé du canard, le principe Oliver Hardy prédomine : la blague n’est jamais la destruction arrivant au personnage malchanceux mais sa perte de dignité qui suit."
Mark Evanier