Top 10 BD selon Boogie-Woogie-Lagoon

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Bd pop absolue, véritable lettre d'amour à l'humanité, à la croisés des genres, où la liberté et l'inventivité de ses concepts et des ses situations se sent a chaque page tournée. Graphismes à la fois indé et mainstream, le tout avec un héros drôle et philosophe.

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Personnage voir comics révolutionnaire ! Une mise en page extrêmement moderne et travaillée, le refus d'un genre constant a chaque histoire, avoir un super-héros relativement normal se prendre autant de pains dans la gueule : tout cela n'était pas chose courante dans les années 40/50. Will Eisner était très clairement en avance sur son temps avec le Spirit !

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Une de mes plus grosses claques en terme de manga. Sorte de Devilman 2.0 avec un humour ironique et régressif mélangé à des scènes d'actions jouissives et cauchemardesques !

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Éveil à la culture pulp, hip-hop, la série B/Z, la lucha libre, la Californie crasse et me montrant que la bd dite franco-belge pouvait proposer autre chose que de la ligne claire, avec ce mélange de styles graphique, couplé à un scènar drôle s'assombrissant au fil des tomes.

Annotation :

Incontournable et d'une profondeur inimaginable, chaque lecture étant l'occasion de découvrir une nouvelle manière d'appréhender l'œuvre, Watchmen étant aussi bien une enquête, qu'un thriller politique, une uchronie, un récit de super-héros, une déconstruction d'un genre, un commentaire méta sur la bd américaine, une parodie, une tragédie mythologique, une histoire de SF à la Twilight Zone, etc...

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Mise en page, personnages, thématiques, chara-design, rythme : tout est absolument parfait et rien n'a besoin d'être retouché.

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Comics où le mot d'ordre est : libre ! Libre de scénario, d'univers, de contraintes éditoriales, de tout ! Ce parti pris ne peut donner qu'un résultat jouissif et il est, en partie grâce aux dialogues d'Alan Martin et le trait fourmillant de détails de Jamie Hewlett !

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Commençant comme une histoire pop par excellence ( Rumiko Takahashi rencontrant les codes esthétiques et narratifs des jeux-vidéos ) ce tome marque l'arrivée du personnage de Lisa Miller et c'est justement elle qui va créer une évolution dans le ton du comics, en allant vers quelque chose de plus posé voir mélancolique tout en gardant l'humour absurde et le fun des combats. Et c'est justement, pour moi, la plus grande qualité de Scott Pilgrim : le fait que les éléments que l'on pourrait qualifier de fantastique soit totalement accepté par les personnages comme faisant partie du décor, on ne questionne pas, c'est comme ça. Du génie !

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L'un des rares récits de Corto où se dernier reste à un endroit fixe tout le long de l'aventure, proposant une ambiance très mystérieuse accentué par la magnifique architecture de Venise, elle même merveilleusement retranscrite par les dessins de Pratt. J'aurais d'ailleurs pu inclure d'autres aventures de Corto dans ce top comme : "Corto Maltese en Sibérie", "Mû" ou "les Helvétiques"

Annotation :

Le regretté Yves Chaland offre un récit comique/dramatique le tout avec son style de dessin reconnaissable entre 1000, maintes fois copié mais jamais égalé