Top 10 BD selon Liliyanon

Annotation :

On met difficilement plus de choses dans un récit que 20th Century Boys ne fait en 22 (24?) volumes

J'ai revécu des émotions que j'avais eu d'Umineko (notamment avec les différentes révélations sur l'antagoniste), c'est dire

récit très quarantenaire dans l'âme sur l'enfance, le futur et les souvenirs, le fait que nos existences laisse une marque sur les autres qu'on le veuille ou non, row row se battre contre le pouvoir et faire le putain de rock

GUTALALA SUDALALA

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Immense oeuvre sur l'amour de quelque chose, et fatalement sur la vie

C'est très difficile pour moi de mettre le doigt sur ce qui me fait bouillir le coeur dans Slam Dunk, si ce n'est que la réponse se trouve dans les matchs de l'oeuvre, et dans mon arc de shonen préféré, le match final contre Sannoh, lui même transcendé par le film The First qui est évidemment à voir absolument

Le manga représentait tout ce qui fait vibrer dans le sport en mettant en scène des lycéens vivant le plus grand moment de leur vie jusqu'à maintenant, et le film emmène ça à la rage de vivre à travers l'expression de soi, vivre pour ceux qui ne sont plus là, vivre pour ceux qu'on aime et pour nous même

Slam Dunk c'est tout ce pourquoi on aime les histoires, les héros, et pourquoi on peut aimer taper un ballon avec d'autres gens devant tout le monde

Le corps humain est beau, l'humain est beau

Annotation :

C'est Berserk qu'est-ce que vous voulez que je vous dise

L'oeuvre par excellence parmi toute les autres présente ici qui a changé des vies, j'en suis certaine

un achèvement délirant et des personnages à porter toute sa vie comme une croix

Annotation :

Je suis un.e bouleversée d'Akira depuis que j'ai 12 ans grâce au film, le manga est tout aussi fort, même tellement plus sur certaines choses.
Peut-être l'oeuvre ultime que le Japon a produite sur ses traumas, en étendant cela aux horreurs du XXième en général. Un de ces mangas qui puise dans la philosophie et l'analogie du surhomme, et ce de manière très intelligente pour former peut-être mon antagoniste "griffithien" préféré. Toutes les thématiques dansent ensemble pour au final former un récit sur la révolution et l'autodétermination, une œuvre qui m'émeut et qui ne vieillira peut-être jamais vraiment

Annotation :

Houseki no Kuni est un drame où les fans de Nier et Dark Souls se retrouveront, moi comprise ; les humains ne sont plus là, les dieux non plus, qu'est-ce qu'on fait, au secours

le destin de son héros phosphophyllite est absolument inoubliable ; manga à lire pour son intrigue et ses personnages

Annotation :

Manga de bandeur de kino, fujimoto à son plus unhinged chaud patate

Je ne me prononcerais pas sur la partie 2 toujours en cours. La partie 1 de chainsaw man, c'est 97 chapitres d'une inventivité hors norme. Manga récent complètement incontournable

c'est un manga fou fait par un artiste fou qui veut vraiment VRAIMENT faire un manga fou, et c'est génial, jamais poussif en ce qui me concerne, on y croit, d'autant plus avec toute l'humanité que le récit contient. Fujimoto distille teeeellement d'idées visuelles et narratives qui le font kiffer et il a raison

tellement fan du trio original, denji power et (mon chouchou) aki.

Annotation :

Urasawa mon amour
J'avais adoré Monster mais son style m'a définitivement eue avec ça.
Une redite de Tezuka que je présenterais de manière archi caricaturale comme un "Se7en X Nier Automata" de fou furieux écrit par un des auteurs les plus talentueux et cintré dans son genre (et par Takashi Nagasaki son co-auteur qui doit être un génie aussi)

Atom et Epsilon mes bébééés

Annotation :

Imprésentable évidemment, le charme One Piece doit être lu pour être compris, c'est un sortilège ; l'univers de One Piece est bourré d'une magie restée intacte après autant de chapitres et arcs narratifs

et cette structure en arc profite énormément à la nature de l'oeuvre : tous ont un début/milieu/fin qui font de leur lecture une expérience satisfaisante puisque l'histoire se tient à la fois dans son arc en cours et dans les graines d'info qui forment la grande toile ;

je n'aime pas être cette personne mais je dois bien avouer qu'arrivé à Dressrosa, c'est presque comme si Oda ne faisait que s'entraîner auparavant tant tout est monté à 11.

Évidemment complètement bluffée par Wano. Si plusieurs arcs peuvent bien mériter le titre d'apogée de One Piece, Wano est l'apogée d'un One Piece changé, mûri, plus dense, plus beau et fort encore

même après Oda, même après la fin de l'oeuvre, personne n'oubliera l'équipage chapeau de paille, et ça c'est une certitude depuis un bon nombre d'années

Annotation :

Oeuvre sidérante qui se permet de questionner ce qu'est un héros dans le contexte déjà apocalyptique de son époque, et qui va tranquillou jusqu'à regarder les humains à la loupe, depuis la plus lointaine étoile jusqu'à une bd de pirate dans les mains d'un jeune homme. J'ai rarement vu aussi intelligent, empathique et beau sur ses personnages, tous relativement brisé et néfaste. Cette oeuvre n'oublie pas que l'humain évolue profondément dans la contradiction, en fait, strictement personne ne semble savoir vraiment ce qu'il fait dans Watchmen. C'est une roue libre constante de restes traumatiques, et c'est tout à la fois beau et terrifiant.

Une fin en demi-teinte qui m'a complètement soufflé, retour ultra cynique au statu-quo où une "apparente bonne raison" de changer le monde est annulée par une autre "apparente bonne raison", les deux étant des fardeaux absolu qui, chacun, contiennent la conclusion froide de Watchmen sur, encore une fois, qu'est-ce qu'un héros, qu'est-ce qu'un sauveur. C'est un coup à longuement regarder le plafond après la lecture, c'est tout.

Annotation :

Aaaaaahhh Jojo. Trop d'amour pour Jojo.
J'adore la partie 6 et sa fin digne d'une partie de mario kart en 2000cc objets illimités, mais je dois bien dire que la partie 7 excelle vraiment sur tous les plans, et mieux que ses prédécesseurs. Un méchant qui à la base ne me disait trop rien qui, comme d'habitude, a un stand remarquable qui donne des chapitres à tomber dans les escaliers de kino
On laisse l'habituel jojo crew pour se concentrer sur une bromance qui m'a fort touché.

Annotation :

Le fameux, le fameux. Qu'est-ce qu'on a pas dit sur Punpun.
C'est toujours difficile pour moi d'écrire sur un manga avec une image aussi affirmée, celle du manga doomer incontournable.

Je pense que Bonne Nuit Punpun est un coming of age intelligent qui présente un personnage dysfonctionnel, et qui va le rester, avec lequel on a un rapport ambivalent et parfois distant. Probablement à lier avec la série Bojack Horseman, les deux présentent un protagoniste torturé qui fait le mal autour de lui et qui voit la notion de pardon devenir de plus en plus lointaine ; mais les deux sont chacun des chef-d'oeuvres dans leur genre que je vous invitent à découvrir (si tant est que Bojack m'a beaucoup plus marqué)

[TW V-word hein si ça peut vous bloquer vous allez préférer éviter celui-là]

Mention spéciale au fait que c'est peut-être une des seules oeuvres que je connais à avoir autant créé un rapport de deuil avec l'un de ses personnages, déjà avec un chapitre 145 qui est juste magnifique et terrassant sur le sujet, sur l'amour et l'oubli ; mais aussi le fait que chaque premier Juillet (les vrais savent), Asano et le fandom rappellent qu'ils n'ont pas oublié. Et c'est assez magnifique.

Annotation :

Je ne sais plus quoi dire sur Aku no Hana, j'aime beaucoup son adaptation délirante, j'aime beaucoup Oshimi, j'aimerais le relire. un doublon évident à Punpun, je recommande de lire les deux si comme moi vous êtes en errance pour grandir en étant un peu "toc toc dans la tête". J'en profite pour dire que j'ai été très touché par Okaeri Alice à cet égard, évoluant moi aussi dans un marasme queer d'identité et d'attirance

Annotation :

également une lecture assez rapide si votre esprit peut l'encaisser, les liens du sang fout les boules. Oshimi en pleine possessions de ses moyens

Annotation :

Un manga qui fait brillamment dans le choc, le décérébré, le psychédélique, et qui donne deux choses : une oeuvre à ne pas mettre entre toute les mains, et un délire remarquablement rapide à lire qui va vous servir une soirée où vous allez devenir complètement fou. Saya no Uta à réserver sur une soirée différente du coup de préférence.

assez smart sur ses thématiques et deux persos principaux, j'aimerais bien le relire un jour

[TW V-word hein si ça peut vous bloquer vous allez préférer éviter celui-là, surtout que c'est pas hyyyper bien traité, enfin c'est très débattable]

Annotation :

Manga bizarrement en dents de scie avec un début très peu remarquable, Sakamoto se tourne vite vers l'alpinisme et y confère une horreur viscérale à couper le souffle qui souligne que c'est peut-être le pire choix d'activité qu'on peut faire sur terre

Arc final inoubliable, malheureusement c'est un peu lui qui justifie la lecture je trouve, même si l'oeuvre recèle d'autres merveilles

Gestion de la subjectivité du personnage principal qui est très forte : pour prendre un exemple, il y a une chute de glace imposante dans je ne sais plus quel chapitre et on voit littéralement un immeuble chuter à sa place (pour montrer le déracinement et la taille que ça représente dans la vie de tous les jours de manière assez obvious), et des idées comme ça il y en a tout le temps. Avec en prime un dessin qui atteint le firmament en bout de course

Les références pompeuses et les nombreuses audaces de narration font de Kokou no Hito un manga que se retrouve sur un fil, Sakamoto est entre le petit prétentieux et le gros malin, et j'adore

Annotation :

Évidemment.

Me sachant amoureuse du travail de Inoue après Slam Dunk et son film The First Slam Dunk, déjà décidée à ce que sa carrière entière figure dans mes grands favoris de tous les temps, Vagabond force le respect volume après volume, comme seul un nombre très mince d’œuvres ont su le faire dans ma vie.

Je vais éviter de continuer les hyperboles, tout le monde sait que c'est le magnum opus d'un des plus grands du game, reste alors la question "comment fait-il"

Annotation :

nom de dieu que c'est beau et virtuose.
Edgar, mon vampire préféré sûrement.

Annotation :

Une des oeuvres les plus émotionnellement forte que je connaisse, un must de jeune adulte sur les relations humaines qui brasse super large, si bien que c'est difficile de lui coller un seul axe maître en terme d'interprétation ; chaque lecteurice résonnera dans sa direction perso. Un manga à vivre et qui n'a certainement pas à rougir en comparaison avec d'autres grands manga tragique

Annotation :

Impossible de contraindre ce manga à aller se taper avec les autres, l'énergie est trop sincère et "sans prétention" j'arrive pas à le mesurer dans le contexte, mais qu'est-ce que ça tape

Annotation :

tout le monde dira que la série est culte depuis ses débuts, il aura fallu un arc 4 au firmament de ce que veut raconter l'auteur pour me convaincre et m'émouvoir plus que jamais