Top 10 des raisons pour lesquelles Rob Gordon devrait être la mascotte de SensCritique

Annotation :

1 - Il passe son temps à faire des top 5.

Rob vient de se faire larguer. Du coup, il fait le top 5 de ses pires ruptures amoureuses. C'est lundi matin, du coup son pote propose de faire le top 5 des meilleures chansons pour le lundi matin. Son ex lui manque, il fait le top 5 des trucs qui lui manquent le plus chez elle.
Des fois il part en live, du coup il fait le top 5 des meilleures premières chansons des face A.
Ne cherchez pas, c'est le maître.

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2 - Il aime bien faire des (play)lists

A la fin du film, il nous donne la recette magique pour faire une bonne compil. C'est aussi le type qui range ses vinyles par ordre autobiographique (et qui garde les vinyles qu'il devait offrir, aussi.)
On l'a tous faite, cette liste autobiographique là.

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3 - Ses éclaireurs sont un peu barrés, mais lui aussi, donc...

Entre celui qui démonte tout et crie au nazisme quand on n'est pas d'accord avec lui, et le timide qui argumente difficilement sur sa version préférée de telle ou telle chanson, les potes de Rob sont des cas.
Les éclaireurs parfaits, je vous dis.

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4 - Il est toujours à l'affût des nouveautés.

Il a été D.J. et écume les salles de concert obscures. Il soutient les petits artistes underground (quitte à donner de sa personne).
Un type bien, quoi.

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5 - Il aime bien taper sur les œuvres qu'il n'aime pas.

Par exemple, Supertramp.

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6 - Il fait des réflexions philosophiques à tout bout de champ.

"Did I listen to pop-music because I was miserable ? Or was I miserable because I listen to pop-music ?"

"Fetish properties are not unlike porn. I'd feel guilty to take their money if I wasn't... well, kinda one of them."

Ses petites critiques à lui.

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7 - Il est snob envers ceux qui ont des goûts musicaux "inadaptés".

Genre ce pauvre type qui vient acheter "I just called to say I love you". Certes, c'était pour sa fille, mais il en prend quand même plein la figure. Oui, c'était son pote qui menait l'assaut, mais c'est Rob le patron, quand même : "He offended me with his terrible taste !"
"It's beyond my control", dirait John Malkovich.

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8 - Il n'aime pas trop les petits jeunes mais il sait reconnaître le vrai talent.

Ces petits keupons qui venaient lui piquer des magazines d'enregistrement, il les a coursés, mais comme la musique était bonne, finalement il les produit. Juste pour la beauté du geste, quoi.
C'est ça, un grand bonhomme.
(Bon, ok, pour le fric aussi.)

Annotation :

9 - Il n'aime pas trop les hippies/bobos/hipsters sans se rendre compte qu'il en est un.

Faut dire que le représentant des catégories ci-dessus lui a piqué sa copine (c'est lui qui écoute Supertramp, voir point n°5), et qu'une autre représentante l'a largué.
C'est dur, la vie.

Annotation :

10 - Il aime la culture, et c'est ça qu'est bon.

Rob Gordon, c'est un vendeur de disques, et c'est le Wikipédia ambulant de la pop-music (ce qui lui permet de pécho, d'ailleurs).
Comme quoi la culture, c'est comme la confiture : quand t'as ouvert le pot, tu ne peux plus t'arrêter.