selon Lenarines

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Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ou le film qui m’a fait aimer le cinéma. Il est sur la première place du podium, rien que pour ça. C’est sentimental. Ca a été un vrai déclic pour moi, je crois que j’ai découvert le cinéma avec Amélie, à l’âge de 10 ans. Et depuis, et grâce à Jean-Pierre Jeunet et à sa joie de vivre, pour moi, le cinéma est fait pour rêver et nous faire aimer la vie.

Mention spéciale pour la bande son composée par Yann Tiersen. Aucun mot n'est assez fort pour décrire la force avec laquelle elle nous transporte. C'est une merveille.

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Sa place dans cette liste est tout aussi sentimentale que pour « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ». Il fait partie des films qui m’ont fait découvrir le cinéma. Et plus particulièrement, le cinéma d’auteur, celui qui prend le temps et qui laisse le spectateur réfléchir. J’ai compris qu’on pouvait avoir « un genre cinématographique », une façon de filmer, un regard propre à soi, unique. Et aussi, Eléphant est en deuxième position parce qu’il est d’une esthétique folle.

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Jim Jarmush est un génie.
Parmi la totalité de son oeuvre, si je suis obligée de choisir, je choisi Night on earth pour sa simplicité déroutante, pour son humour sincère et pour la beauté masculine de Winona Ryder.

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Oh Xavier, Oh Xavier… Je t’ai découvert avec Les amours imaginaires et depuis je guette tes moindres faits et gestes.

Tous ses films me plaisent mais celui-ci a ça de spécial qu'il est né "d'un trip entre potes" (comme il dit) et ça se ressent. Très simple mais pourtant à l'esthétique léchée, il est comme un tableau mouvant aux joyeuses couleurs d'été.

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Une ode à l’amour, à la difficulté d’aimer mais aussi, au plaisir d’aimer. Ce film est dans mon top 10 parce qu’il me parle beaucoup.

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Faut-il justifier ce choix ? Ce film est même pas classable, en fait.

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Pour sa justesse, son réalisme cruel, sa force.

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Abdellatif Kechiche tient du génie.
Il sait faire ce genre de film, qui, si proches du réels, savent nous émouvoir au plus profond de nous mêmes. Pas besoin de grands décors ni de grands acteurs !
Les acteurs, tous géniaux, jouent tellement vrai qu’ils deviennent des personnages de leur propre vie. La scène du repas de famille en est un exemple criant (ça braille, ça s’engueule, ça parle de tout et de rien), le spectateur mange avec les acteurs, il a presque une place à table !
On s’attache aux personnages qu’on a l’impression de connaître depuis toujours. Si bien que lorsqu’on sent arriver l’orage, on tremble pour eux comme si on y était ! On redoute le moment où ça dérape mais on le voit arriver, impuissants... Alors ça prend aux tripes, on rage ! C’est injuste ! Mais Kechiche ne nous fait pas de cadeau ! L’injustice, la malchance, la galère... Ca existe. Dans la vraie vie comme dans les films.
Alors on regarde les dernières images, les yeux mouillés et le coeur serré.

Je l’ai vu 3 fois et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, 3 fois.

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Ca tape au coeur.

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Parce que c’est peut-être le film qui m’a le plus marqué. Il est incroyable parce qu’il est violent, beau, joyeux et triste à la fois ! On passe par toutes les émotions et ça, au cinéma, c’est pas évident.